Dans nos sociétés, beaucoup préfèrent pointer du doigt les erreurs plutôt que d’apporter des conseils constructifs. Mais pourquoi ce réflexe de juger est-il plus répandu que celui d’aider ?
La critique, un sport populaire
Critiquer est devenu un réflexe tellement courant qu’on en oublie parfois l’essentiel. Mariam, étudiante, témoigne : « J’ai lancé une petite vente de vêtements en ligne. Au lieu de m’encourager, les gens disaient : Tes habits ne sont pas beaux, tu veux faire comme les autres ? Mais personne n’est venu me dire comment améliorer mon affaire. »
Derrière la critique : jalousie ou insécurité
Beaucoup de critiques naissent de la jalousie ou d’un malaise intérieur. Abdoulaye, commerçant, confie : « Quand j’ai ouvert ma boutique, certains disaient : Ça ne va pas durer, il va fermer vite. En réalité, ce sont des gens qui n’ont jamais essayé eux-mêmes. Critiquer, c’est plus facile que d’agir. »
Le manque de culture du conseil constructif
Dans certains milieux, on n’a pas l’habitude de donner des conseils bienveillants. On préfère se moquer ou rabaisser. Aïssatou, enseignante, explique : « Nos sociétés valorisent peu l’encouragement. Quand un élève échoue, on le traite de paresseux, au lieu de lui dire : Essaie autrement, tu peux réussir. Résultat : beaucoup perdent confiance. »
Les réseaux sociaux, amplificateurs de critiques
Avec Facebook, TikTok ou Twitter, critiquer est devenu encore plus facile. Derrière un écran, certains se sentent plus forts. Mahamat, 25 ans, raconte : « J’ai publié une vidéo humoristique. Certains ont ri, mais d’autres ont écrit des insultes. Quand tu regardes leurs profils, tu vois qu’ils ne font rien eux-mêmes. Mais ils trouvent toujours quelque chose à dire. »
Pourquoi conseille-t-on si peu ?
Donner un bon conseil demande du temps, de l’écoute et parfois de l’expérience. Beaucoup préfèrent la voie rapide : la critique. Hawa, couturière, ajoute : « Un jour, une cliente m’a dit que ma couture n’était pas bien. Mais elle n’a pas expliqué ce qui n’allait pas. Si elle avait précisé, j’aurais corrigé. Les gens critiquent pour critiquer, pas pour aider. »
Construire plutôt que détruire
La critique est facile, le conseil est difficile. Pourtant, une société avance grâce à l’entraide, et non à la démolition. Derrière chaque remarque négative, il pourrait y avoir un conseil utile, capable de faire progresser. La question est simple : voulons-nous être ceux qui détruisent ou ceux qui construisent ?
La critique, un sport populaire
Critiquer est devenu un réflexe tellement courant qu’on en oublie parfois l’essentiel. Mariam, étudiante, témoigne : « J’ai lancé une petite vente de vêtements en ligne. Au lieu de m’encourager, les gens disaient : Tes habits ne sont pas beaux, tu veux faire comme les autres ? Mais personne n’est venu me dire comment améliorer mon affaire. »
Derrière la critique : jalousie ou insécurité
Beaucoup de critiques naissent de la jalousie ou d’un malaise intérieur. Abdoulaye, commerçant, confie : « Quand j’ai ouvert ma boutique, certains disaient : Ça ne va pas durer, il va fermer vite. En réalité, ce sont des gens qui n’ont jamais essayé eux-mêmes. Critiquer, c’est plus facile que d’agir. »
Le manque de culture du conseil constructif
Dans certains milieux, on n’a pas l’habitude de donner des conseils bienveillants. On préfère se moquer ou rabaisser. Aïssatou, enseignante, explique : « Nos sociétés valorisent peu l’encouragement. Quand un élève échoue, on le traite de paresseux, au lieu de lui dire : Essaie autrement, tu peux réussir. Résultat : beaucoup perdent confiance. »
Les réseaux sociaux, amplificateurs de critiques
Avec Facebook, TikTok ou Twitter, critiquer est devenu encore plus facile. Derrière un écran, certains se sentent plus forts. Mahamat, 25 ans, raconte : « J’ai publié une vidéo humoristique. Certains ont ri, mais d’autres ont écrit des insultes. Quand tu regardes leurs profils, tu vois qu’ils ne font rien eux-mêmes. Mais ils trouvent toujours quelque chose à dire. »
Pourquoi conseille-t-on si peu ?
Donner un bon conseil demande du temps, de l’écoute et parfois de l’expérience. Beaucoup préfèrent la voie rapide : la critique. Hawa, couturière, ajoute : « Un jour, une cliente m’a dit que ma couture n’était pas bien. Mais elle n’a pas expliqué ce qui n’allait pas. Si elle avait précisé, j’aurais corrigé. Les gens critiquent pour critiquer, pas pour aider. »
Construire plutôt que détruire
La critique est facile, le conseil est difficile. Pourtant, une société avance grâce à l’entraide, et non à la démolition. Derrière chaque remarque négative, il pourrait y avoir un conseil utile, capable de faire progresser. La question est simple : voulons-nous être ceux qui détruisent ou ceux qui construisent ?
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Tchad : pourquoi les gens aiment-ils plus critiquer que conseiller ?








