
Le ministre de l'Éducation nationale, de la Promotion civique et de l'Innovation, Moussa Kadam.
Lors d'une déclaration au Palais de la démocratie, au cours d'une interpellation en séance plénière, le ministre a souligné les défis auxquels le secteur est confronté et a appelé à des mesures urgentes pour y remédier.
L'un des problèmes les plus préoccupants évoqués par le ministre concerne l'intégration de 5000 jeunes dans le système éducatif. Sur ces 5000 nouvelles recrues, 3000 d'entre elles n'ont aucun profil adéquat pour devenir enseignants, selon M. Kadam. Il a souligné que près de 54% des personnes intégrées ne possèdent pas les compétences nécessaires pour enseigner, ce qui compromet la qualité de l'éducation dispensée aux élèves.
L'un des problèmes les plus préoccupants évoqués par le ministre concerne l'intégration de 5000 jeunes dans le système éducatif. Sur ces 5000 nouvelles recrues, 3000 d'entre elles n'ont aucun profil adéquat pour devenir enseignants, selon M. Kadam. Il a souligné que près de 54% des personnes intégrées ne possèdent pas les compétences nécessaires pour enseigner, ce qui compromet la qualité de l'éducation dispensée aux élèves.
"Vous prenez les 5000 jeunes qui viennent d'être intégrés. Nous avons pratiquement vu 3000 intégrations dans l'enseignement, que je qualifierais d'enseignants entre guillemets. Je ne parlerai pas des boulangers, mais près de 54% des personnes intégrées ne possèdent pas les compétences adéquates pour l'enseignement.
Beaucoup de chantiers sont actuellement en cours, mais ils sont inachevés et présentent des lacunes évidentes. N'Djamena offre un spectacle désolant à cet égard. Le président de transition s'est engagé à reprendre tous ces chantiers."