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Un nouveau visage de braquage s’implante à N’Djamena


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 9 Mars 2011



Malgré les moyens humains et matériels déployés ces dernier temps par les autorités en charge de la sécurité publique, les braqueurs se font toujours parler d’eux. De peur d’être identifiés et rattrapés par la brigade mixte, ces braqueurs souvent enturbannés et bien armés changent de stratégie. Ils font de concessions en concessions à des heures tardives ou même dans la journée surtout dans des quartiers périphériques pour braquer les paisibles citoyens.

 

Par Anastasie Madjissem

 

Dans le mois de janvier dernier, un boucher habitant le quartier Walia a reçu une visite  de deux inconnus aux environs de 1h 00 du matin. Ils l’ont pris en otage et l’ont intimé l’ordre de leur remettre la clé de sa moto sinon ils vont mettre fin à sa vie. La victime a obéit et les malfrats ont emporté sa moto sans autre incident majeur.

 

La même scène s’est produite au quartier Chagoua une semaine après. Trois hommes bien armés et masqués ont braqué un consultant de l’UNICEF BEAMRA Charles aux environs de 2h 00  du matin. Les malfrats ont pris en otages ces filles et l’ont menacé d’obéir à leurs ordres sinon ils tueront les otages. Après avoir récupéré la clé de la chambre, les malfrats ont pris une somme de deux cent cinquante mille francs CFA( 250 000 f CFA) avec sa femme, sa moto, un écran téléviseur, et de postes radio. Comme si cela ne suffisait pas, ils exigent encore autres sommes d’argents mais la victime leur a rassuré qu’il n’y a pas d’argents supplémentaire. Dès lors il est mis sous pression pour remettre son chéquier. La dernière stratégie n’a pas toujours aboutit. Alors la victime a reçu un premier coup de poignard. Se sentant en danger, il a prit fuite. Les braqueurs se sont mis a sa trousse et ont réussi à l’administrer au total trois coups de poignards et l’ont tiré à bal réelle qui heureusement ne l’a pas atteint.

 

Face à cette insécurité grandissante, l’on se demande  où est-ce que ces malfrats trouvent-ils des armes à feu et des tenues militaires pour commettre ces forfaits ? Y a-t-il une complicité entre eux et la police Nationale ? Sont-ils plus puissants que les forces de défense et de sécurité ? Ces malfrats, une fois appréhendés, sont- ils sanctionnés conforment à la loi en vigueur ? Autant des questions qui méritent de réponses. La constitution tchadienne de 1996 révisée en 2005, en son article 17 stipule clairement que : «  la personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu à droit à la vie, à l’intégrité de sa personne, à la sécurité, à la liberté, à la protection de sa vie  privée et ses biens ». Le 1er mars, la police a présenté à la presse 600 motos, 150 véhicules et 108 malfrats. Selon l’officier de police Barkai Soukai, les engins ont été saisis au cours des contrôles généralement à partir de 18 heures.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)