Une route au sud de la Libye. © DR
Une délégation tchadienne conduite par le ministre de l'Administration du territoire, de la Sécurité publique, et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, s'est rendue cette semaine à Kouri 17 en territoire libyen, près de la frontière tchadienne.
La délégation est arrivée à bord de deux hélicoptères de l'armée et d'un convoi terrestre de véhicules. Sur place, le ministre et sa délégation ont été accueillis par des officiers de l'armée libyenne et le chef de la communauté Toubou de la Libye, Zalawi Maina Salah.
Plusieurs officiers supérieurs ont accompagné le ministre dans ce déplacement. Parmi eux, le coordonateur général des forces de défense de police du Tibesti Zakaria Hissein Haggar, l'inspecteur général des services de police Ali Adoum Tolli, le directeur des ressources humaines et du matériel de la police, Tom Youssouf Boye, et le commandant militaire de la zone de défense n°6 - Bardaï, Saleh Abdoulaye.
Les échanges qui ont duré deux heures de temps ont porté sur la sécurisation des frontières.
Le déplacement du ministre tchadien est "la preuve que la Libye et le Tchad partagent un destin commun et sont déterminés à faire face aux ennemis", a déclaré un responsable militaire libyen.
Le chef de la communauté Toubou de Libye, Zalawi Maina Salah a rappelé son attachement aux valeurs de paix et à l'unité.
"Notre objectif c'est de vider la frontière de tous les bandits, trafiquants. Nous avons pu rencontrer les responsables traditionnels et quelques chefs militaires. Nous avons informé ces responsables que nous avons pris la décision de fermer la frontière avec la Libye. L'objectif est d'arrêter tous ces trafiquants. Ils ont apprécié et ont dit qu'ils vont prendre la même mesure dans cinq jours, de fermer l'autre côté de la frontière et de détruire tous les puits", a déclaré Mahamat Abali Salah.
Le ministre a précisé que "dans ces zones, il n'y a pas d'eau, c'est seulement quelques puits qui sont à la frontière libyenne que tous les bandits, orpailleurs utilisent".
"Ils nous ont confirmé qu'ils vont fermer tous les puits et renvoyer tous les bandits qui ont fui la frontière tchadienne pour se retrouver dans cette zone", a-t-il ajouté.
Les armées tchadiennes et libyennes entretiennent des contacts permanents malgré la fermeture des frontières. Elles entendent renforcer leur coopération pour parvenir à la sécurisation de la zone.
La délégation est arrivée à bord de deux hélicoptères de l'armée et d'un convoi terrestre de véhicules. Sur place, le ministre et sa délégation ont été accueillis par des officiers de l'armée libyenne et le chef de la communauté Toubou de la Libye, Zalawi Maina Salah.
Plusieurs officiers supérieurs ont accompagné le ministre dans ce déplacement. Parmi eux, le coordonateur général des forces de défense de police du Tibesti Zakaria Hissein Haggar, l'inspecteur général des services de police Ali Adoum Tolli, le directeur des ressources humaines et du matériel de la police, Tom Youssouf Boye, et le commandant militaire de la zone de défense n°6 - Bardaï, Saleh Abdoulaye.
Les échanges qui ont duré deux heures de temps ont porté sur la sécurisation des frontières.
Le déplacement du ministre tchadien est "la preuve que la Libye et le Tchad partagent un destin commun et sont déterminés à faire face aux ennemis", a déclaré un responsable militaire libyen.
Le chef de la communauté Toubou de Libye, Zalawi Maina Salah a rappelé son attachement aux valeurs de paix et à l'unité.
"Notre objectif c'est de vider la frontière de tous les bandits, trafiquants. Nous avons pu rencontrer les responsables traditionnels et quelques chefs militaires. Nous avons informé ces responsables que nous avons pris la décision de fermer la frontière avec la Libye. L'objectif est d'arrêter tous ces trafiquants. Ils ont apprécié et ont dit qu'ils vont prendre la même mesure dans cinq jours, de fermer l'autre côté de la frontière et de détruire tous les puits", a déclaré Mahamat Abali Salah.
Le ministre a précisé que "dans ces zones, il n'y a pas d'eau, c'est seulement quelques puits qui sont à la frontière libyenne que tous les bandits, orpailleurs utilisent".
"Ils nous ont confirmé qu'ils vont fermer tous les puits et renvoyer tous les bandits qui ont fui la frontière tchadienne pour se retrouver dans cette zone", a-t-il ajouté.
Les armées tchadiennes et libyennes entretiennent des contacts permanents malgré la fermeture des frontières. Elles entendent renforcer leur coopération pour parvenir à la sécurisation de la zone.