Yahya-Hollande

Au nom de la démocratie, le 1er décembre 2016, un jour historique pour le Centrafrique, pour la France et pour la Gambie. Le CCPR (Congrès Centrafricain pour le Progrès et le Renouveau) rend un vibrant hommage au Président François Hollande qui, en décembre 2013 volait sans réserve comme un Sangaris aux chevets du peuple Centrafricain.
Le CCPR capable de prédire l'histoire, déclare le Président Hollande, l'un sinon le dernier démocrate sincère de la Vème République française. Cet artisan incompris a accompli sa mission: remettre la France sur le rail. Yahya Jammeh a donné lui aussi une leçon de démocratie, déjouant tous les pronostics et les préjugés. Vive la France! Vive l'Afrique! Vive Yahya! Vive Hollande! L'héritage est cependant lourd en France et en Gambie.
Quand à nos amis Socialistes de France, cette décision du Président Hollande sonne comme la malédiction de la main qui a donné à manger à des gourmands.
Le Président Hollande n'a jamais trahi personne, n'a jamais trahi ses convictions, n'a jamais trahi son pays. Les Socialistes français ont 50ans pour se refaire une virginité. Seule Mme Taubira sort du lot puisque après avoir porté avec vaillance la loi du genre, refusa de défendre la loi sur la déchéance de la nationalité. Ce qui a conduit sa démission; rejoignant Mme Taubira, c'est là seulement où Mr François Hollande présente ses regrets à la Nation.
Les deux actualités, gambienne et française, doivent interpeller nos potentats de l'Afrique centrale, Ali Bongo, Idriss Deby, Sassou Nguesso, Joseph Kabila, Paul Biya, Archange Faustin Touadéra encore capables de manipuler la Constitution, de tirer sur le peuple, de faire des prisonniers d'opinion, de récompenser des Tueurs et d'ignorer des victimes juste pour conserver le pouvoir.
Jean Ping,
Gabonais, gabonaises comme dirait Omar: Ali a volé la victoire devant Mahomet. Appliquons donc la Charia: coupons la main du voleur.

Michel Chantry, secrétaire général du CCPR, le 02/12/2016