Réagissant à l'annonce faite par le président zambien Hakainde Hichilema, le vendredi 23 décembre 2022, selon laquelle il a sanctionné une loi interdisant la peine de mort et le délit de diffamation criminelle du président, Tigere Chagutah, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique orientale et australe, a déclaré :
"Amnesty International se félicite de l'annonce par le président Hichilema de l'abolition de la peine de mort en Zambie. Il s'agit d'une mesure positive et progressiste qui témoigne de l'engagement du pays à protéger le droit à la vie.
"Nous félicitons également le président Hichilema d'avoir annulé l'infraction de diffamation criminelle du président, utilisée jusqu'à récemment pour museler la liberté d'expression et la limiter de manière injustifiée dans le pays.
"Avec cette abolition, la Zambie est devenue le 25e pays d'Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort pour tous les crimes.
"La décision de la Zambie d'interdire la peine de mort doit servir d'exemple aux pays de la région qui y ont encore recours et les contraindre à prendre immédiatement des mesures pour mettre fin à cette forme de châtiment cruel, inhumain et dégradant et protéger le droit à la vie."
Amnesty International encourage également les autorités zambiennes à adhérer rapidement au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui vise à abolir la peine de mort.
"Amnesty International se félicite de l'annonce par le président Hichilema de l'abolition de la peine de mort en Zambie. Il s'agit d'une mesure positive et progressiste qui témoigne de l'engagement du pays à protéger le droit à la vie.
"Nous félicitons également le président Hichilema d'avoir annulé l'infraction de diffamation criminelle du président, utilisée jusqu'à récemment pour museler la liberté d'expression et la limiter de manière injustifiée dans le pays.
"Avec cette abolition, la Zambie est devenue le 25e pays d'Afrique subsaharienne à abolir la peine de mort pour tous les crimes.
"La décision de la Zambie d'interdire la peine de mort doit servir d'exemple aux pays de la région qui y ont encore recours et les contraindre à prendre immédiatement des mesures pour mettre fin à cette forme de châtiment cruel, inhumain et dégradant et protéger le droit à la vie."
Amnesty International encourage également les autorités zambiennes à adhérer rapidement au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui vise à abolir la peine de mort.