Selon le rapport, 16 à 24 % des Tchadiens pratiquent encore la défécation à l’air libre, une proportion particulièrement marquée en zones rurales. Bien que le taux ait légèrement baissé depuis 2000, la croissance démographique rapide du pays a fait que le nombre total de personnes concernées a augmenté de plus d’un million.
Le Tchad figure ainsi parmi les quatre pays d’Afrique subsaharienne — aux côtés de la RDC, du Niger et du Nigeria — où la population pratiquant la défécation à l’air libre a connu une telle hausse.
Des conséquences sanitaires alarmantes
Le rapport souligne également les risques sanitaires liés à cette pratique. Près de 47 % des sources d’eau potable testées dans le pays étaient contaminées par des bactéries fécales de type E. coli. Cette contamination accroît les risques de maladies diarrhéiques, d’infections intestinales et de malnutrition infantile, représentant une menace directe pour la santé publique.
Des inégalités persistantes
Les inégalités entre zones urbaines et rurales demeurent fortes. Alors que certaines villes ont bénéficié d’investissements en infrastructures d’assainissement, les villages et zones reculées manquent encore cruellement de latrines et de systèmes de gestion des déchets. Cette disparité creuse davantage le fossé entre populations et compromet les efforts vers un accès universel à l’assainissement d’ici 2030, comme le prévoit l’Objectif de développement durable (ODD 6).
Face à cette situation, l’OMS et l’UNICEF appellent à accélérer les investissements dans l’assainissement de base et les infrastructures rurales, mais aussi à mener des campagnes de sensibilisation auprès des communautés. Pour les experts, seule une approche combinant investissements, éducation et changement de comportements pourra permettre au Tchad de réduire durablement la défécation à l’air libre et ses impacts sur la santé publique.
Le Tchad figure ainsi parmi les quatre pays d’Afrique subsaharienne — aux côtés de la RDC, du Niger et du Nigeria — où la population pratiquant la défécation à l’air libre a connu une telle hausse.
Des conséquences sanitaires alarmantes
Le rapport souligne également les risques sanitaires liés à cette pratique. Près de 47 % des sources d’eau potable testées dans le pays étaient contaminées par des bactéries fécales de type E. coli. Cette contamination accroît les risques de maladies diarrhéiques, d’infections intestinales et de malnutrition infantile, représentant une menace directe pour la santé publique.
Des inégalités persistantes
Les inégalités entre zones urbaines et rurales demeurent fortes. Alors que certaines villes ont bénéficié d’investissements en infrastructures d’assainissement, les villages et zones reculées manquent encore cruellement de latrines et de systèmes de gestion des déchets. Cette disparité creuse davantage le fossé entre populations et compromet les efforts vers un accès universel à l’assainissement d’ici 2030, comme le prévoit l’Objectif de développement durable (ODD 6).
Face à cette situation, l’OMS et l’UNICEF appellent à accélérer les investissements dans l’assainissement de base et les infrastructures rurales, mais aussi à mener des campagnes de sensibilisation auprès des communautés. Pour les experts, seule une approche combinant investissements, éducation et changement de comportements pourra permettre au Tchad de réduire durablement la défécation à l’air libre et ses impacts sur la santé publique.