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AFRIQUE

11èmes jeux Africains –Brazzaville 2015 : l’environnement du centre sportif transformé par le gymnase Maxime Mantsima


Alwihda Info | Par Arcy Ouenabio - 16 Septembre 2015


Hier occupé par un par un parking de vente de véhicules d’occasion d’Europe et un arrêt de bus, la devanture du centre sportif et universitaire de Makélékélé a fait peau neuve grâce à l’érection du gymnase Maxime Mantsima construit à la faveur des 11èmes jeux africains, jeux du cinquantenaire Brazzaville 2015. Une infrastructure qui suscite l’admiration du grand public


Un gymnase moderne se dresse, actuellement, sur la place de l’ex centre sportif de Makélékélé, à quelques encablures du marché Total. Débaptisé Maxime Mantsima, cette infrastructure sportive a métamorphosé ces lieux qui, hier, contrastait avec la modernité

La cinquantaine dépassée, Antoine Mabanza est visiblement ému de se retrouver dans le gymnase. Lui qui dit avoir souhaité depuis longtemps la modernisation du centre sportif de Makélékélé. Il remercie le gouvernement pour avoir ainsi donné un écho favorable aux cris de cœur des habitants de Makélékélé et Bacongo.

« Hier, dit-il, nous nous posions la question de savoir pourquoi ce centre [sportif de Makélékélé] qui a fait la fierté du pays était-il abandonné à lui-même ? Mais, aujourd’hui, le président de la République a écouté les cris des populations de Bacongo et Makélékélé et des sportifs aussi parce que, ce gymnase est avant tout, le bijou des joueurs », a déclaré Antoine Mabanza, un habitant de Makélékélé.

A la différence d’Antoine Mabanza, Aron Mabiala, la quarantaine à peine sonnée , était parti pour l’Europe depuis environ six ans. Il est revenu au pays pour les vacances 2015. Habitant Makélékélé, il ne s’est pas souvenu du centre sportif de Makélékélé dont la configuration ne reflète plus l’espace, jadis comparable à un lac d’eau, en temps de pluie qu’il avait laissé. Il est, totalement, transformé grâce à l’érection d’un gymnase moderne.

Agréablement surpris, Aaron Mabiala n’a pas caché sa satisfaction, tout en louant l’initiative des autorités du pays. Il se souvient, plutôt de la devanture du complexe sportif de Makélékélé qui était à la fois un arrêt de bus et un parking de vente des véhicules, occasions d’Europe.

Mais, aujourd’hui, avec environ 3 000 places, le gymnase Maxime Mantsima, nouvellement bâti à la faveur des 11èmes jeux africains Brazzaville 2015, se dresse comme joyau, à l’endroit, non loin de la ‘’grotte de Pépète’’, un restaurant qui faisait jadis la fierté de ce quartier.

Une allure de modernité dans la zone

Toutes ces réactions et émotions révèlent chez bon nombre de Congolais de Brazzaville, et de Bacongo et Makélékélé en l’occurrence leur fierté devant l’allure de modernité que prend leur quartier qui n’avait rien de comparable à sa stature actuelle.

Ce n’est pas étonnant de voir les Brazzavillois prendre d’assaut les installations sportives pour vivre en direct les différentes rencontres sportives liées aux 11èmes Jeux Africains Brazzaville 2015. Et, à Makélékélé, en dépit du fait que l’entrée soit payante (500 f CFA) par personne, le public afflue sans répit dans le gymnase.

Le bonheur de la foule, toujours dense, lors des compétitions de basket-ball programmées dans ce gymnase est double. Il lui plait de vivre le spectacle des matches de basket en direct dans une arène sportive digne des temps modernes, construite dans leur quartier.

Freddy Bazolo, un autre jeune de Bacongo, a salué le président de la République et son gouvernement pour, dit-il, avoir pensé à ériger une telle structure qui, selon lui, « n’a rien à envier à ce que l’on voit dans les autres pays ». Il sortait du gymnase à la fin du match Côte-d’Ivoire - Mozambique, version masculine. Mais, le gymnase de Makélékélé dit Maxime Mantsima suscite de l’admiration bien au-delà des Congolais légitimement fiers de leur bijou.

Une ambiance inhabituelle observée

Il n’est pas possible d’ignorer, par ailleurs, l’ambiance inhabituelle qui prévaut aux alentours du gymnase, avec un nouveau marché créé pour la circonstance et dont les commerçantes et commerçants se disent fiers de faire des bénéfices, demandant aux autorités nationales de penser à rentabiliser ces édifices après les jeux.

Pour Adelaïde Poaty, vendeuse de grillades, son « commerce marche à merveille », déclare-t-elle. « Je fais de bénéfices, depuis que les matches se déroulent ici [gymnase de Makélékélé] », affirme la commerçante avec son sac noué autour des reins.

En même temps qu’ils vendent, ces commerçants et bien d’habitants de ces deux arrondissements de Brazzaville peuvent regarder, à travers un écran géant mis à leur disposition, le spectacle des compétitions qui se déroulent au complexe sportif la Concorde à Kintélé. Le comité d’organisation des Jeux Africains n’a vraiment pas lésine sur les moyens.

Les athlètes étrangers et leur chef de délégations ne tarissent pas d’éloges sur la qualité de cette infrastructure, à l’instar de M. Keita, basketteur de l’équipe du Mali qui se dit satisfait des installations trouvées à Brazzaville et aussi de l’accueil : « J’ai eu la chance de participer aux 10èmes jeux Africains à Maputo (Mozambique), j’ai participé aux différentes compétitions, à travers l’Afrique, mais ce que j’ai vu ici à Brazzaville est incomparable », a-t-il déclaré. Le joueur malien précise : « Je ne le dis pas pour faire plaisir au peuple congolais, bien au contraire c’est une réalité».

Chapeau aux autorités congolaises qui ont accepté d’organiser ces 11èmes Jeux Africains, dits Jeux du cinquantenaire, donnant ainsi aux Congolais l’occasion de revivre en communion avec les autres peuples d’Afrique. L’élan national suscité chez les Congolais à l’occasion de ces jeux, Brazzaville 2015, vient confirmer, s’il en était besoin, combien le sport uni les peuples.

 



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