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Acasuso, levez-vous !


Alwihda Info | Par Abdel Ahmat - 23 Novembre 2008


José Acasuso remplace séance tenante Juan Martin Del Potro, pour le 3e simple de la finale de la Coupe Davis. Il joue contre l'Espagnol Verdasco préféré à Ferrer. Une situation des plus inconfortables: en cas de défaite du N.3 Argentin, le titre irait à l'Espagne. Cela ne calmerait pas Nalbandian.


Acasuso, levez-vous !
José Acasuso remplace séance tenante Juan Martin Del Potro, pour le 3e simple de la finale de la Coupe Davis. Il joue contre l'Espagnol Verdasco préféré à Ferrer. Une situation des plus inconfortables: en cas de défaite du N.3 Argentin, le titre irait à l'Espagne. Cela ne calmerait pas Nalbandian.

COUPE DAVIS - FINALE (Mar del Plata, Argentine, sur dur)
Argentine-Espagne : 1-2

Samedi soir, Alberto Mancini n'avait pas encore choisi, qui de Juan Martin Del Potro ou de José Acasuso jouerait l'importantissime troisième simple de la finale de la Coupe Davis pour l'Argentine. Le capitaine d'une sélection au bord de la crise de nerf est face au dilemne suivant : risquer sa nouvelle star contractée (Del Potro souffre d'une contracture à la cuisse droite), ou lancer dans le grand bain bouillonnant un fidèle, José Acasuso, seul à poings nus face à l'Armada (soit une équipe espagnole libérée, décomplexée malgré l'absence de Nadal).
La blessure de "Delpo" rendait improbable la première solution, à moins d'un bluff médical. Cela airait ôté il est vrai toute pression inutile au grand gaillard, jeune mais qui est apparu usé vendredi. Une telle attitude ne correspondait pas vraiment à l'impératif sportif de la nécessaire confiance. Et en ce moment, le groupe argentin en a besoin. Les humeurs de gaucho de David Nalbandian ont plongé l'équipe et le pays (cette finale est présentée comme le deuxième plus grand événement sportif depuis la victoire en finale de la Coupe du monde de football en 1978) dans le doute. Après sa défaite en double, "Nalbi" aurait donné une leçon tactique un peu trop vive (des témoins parlent d'une dispute et même de quelques gestes) à Agustin Calleri, son partenaire du jour, débordé par les événements.

Victime expiatoire ou héros de l'ombre

Après une nuit longue et on imagine angoissante pour Mancini, il faudra voir Acasuso arriver sur le court comme une fleur pour une mission impossible. A 26 ans, José Acasuso n'en a en effet pas vu d'autres. Le natif de Posadas-Misiones n'a pas vraiment l'habitude des grands matches : il n'a dépassé qu'une seule fois le deuxième tour d'un Grand Chelem en 27 participations (un 4 e tour), et il n'a jamais disputé de finale en Masters Series. Certes, il a remporté trois tournois dans sa carrière et son style de jeu polyvalent font de lui un honnête membre du top 50 du classement ATP technique (il est 48e actuellement). Le problème est qu'en Coupe Davis, il n'a joué que trois matches relativement importants en sept simples joués.

Sur les sept simples joués en Coupe Davis, Acasuso a battu Stefan Koubek (1er tour 2007), Thomas Johansson (1er tour 2005) et Lleyton Hewitt (demi-finale 2006), sur terre battue, à Buenos Aires. Il a aussi joué trois matches "pour la forme" quand le résultat était acquis. Cette année, il a perdu un point face à Robin Soderling, en quart de finale. José Acasuso, c'est donc la victime expiatoire ou le héros de l'ombre idéal de cette finale. Il pourrait subir l'affront de plonger son pays dans le marasme, et le courroux de Nalbandian. Il pourrait aussi réveiller tout un peuple et aider du même coup à mettre Nalbandian devant ses responsabilités. Lui aussi court fianlement après son premier titre majeur. Pour ce, Acasuso peut compter sur un bilan statistique favorable face à David Ferrer (4 victoires contre trois défaites) et face à Fernando Verdasco (1/0). Monsieur Acasuso, parole à la défense !

Source:
http://www.eurosport.fr/



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