Le tiktokeur le plus suivi au monde en 2023 est, d’après le magazine African Hero, un sénégalais habitant en Italie : Khaby Lame. « Il Fenomeno » est suivi par 160 millions de personnes, soit dix fois plus que le nombre d’habitants au Sénégal. Avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuellement, TikTok est probablement le réseau social le plus suivi au monde.
Lancée en 2016 sur le réseau social a depuis dépassé les 3,5 milliards de téléchargements.
Un réseau social adopté par le continent africain
Cette pénétration impressionnante de TikTok en Afrique est due à sa simplicité qui permet d’arriver sur des territoires ruraux et reculés.
Cette simplicité d’utilisation et l’abondance des contenus vidéos engagent véritablement les utilisateurs. Les réseaux sociaux, généralement, ont révolutionné l’accès à l’information et à la participation aux affaires citoyennes. D’après la Mozilla Foundation et son rapport de 2021, TikTok est devenu l’un des outils de désinformation les plus utilisés sur la scène politique du continent comme en témoigne son implication dans les élections présidentielles au Kenya.
Malgré cette grande popularité de TikTok chez les jeunes et les moins jeunes, le réseau social passe moins bien auprès des autorités institutionnelles. Au mois d’août 2023, les autorités sénégalaises ont suspendu l’utilisation de la plateforme. Les raisons invoquées sont le maintien de la paix sociale et de la stabilité du pays.
Sont mis en question, les contenus violents, extrémistes, les messages haineux et subversifs et étant jugés à l’origine de drames et d’activités terroristes. Amnesty International ne manque pas de dénoncer sur X (anciennement Twitter) une « atteinte à la liberté d’information et d’expression ». Depuis 2015, bon nombre d’États africains ont pris en compte
l’impact des menaces que peuvent véhiculer les plateformes comme TikTok en légiférant sur la cybercriminalité.
Dix ans plus tard, au Sénégal, le regroupement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) va déposer une plainte contre TikTok auprès de la Commission sénégalaise pour la protection des données personnelles, pour non-respect par le réseau social de la législation sur les données personnelles, notamment en ce qui concerne les enfants et les mineurs.
Mais les exemples de ce type sont très rares et il semble que Tiktok garde sa place d’acteur prédominant dans les dynamiques d’information et de désinformation sur le continent africain.
Lancée en 2016 sur le réseau social a depuis dépassé les 3,5 milliards de téléchargements.
Un réseau social adopté par le continent africain
Cette pénétration impressionnante de TikTok en Afrique est due à sa simplicité qui permet d’arriver sur des territoires ruraux et reculés.
Cette simplicité d’utilisation et l’abondance des contenus vidéos engagent véritablement les utilisateurs. Les réseaux sociaux, généralement, ont révolutionné l’accès à l’information et à la participation aux affaires citoyennes. D’après la Mozilla Foundation et son rapport de 2021, TikTok est devenu l’un des outils de désinformation les plus utilisés sur la scène politique du continent comme en témoigne son implication dans les élections présidentielles au Kenya.
Malgré cette grande popularité de TikTok chez les jeunes et les moins jeunes, le réseau social passe moins bien auprès des autorités institutionnelles. Au mois d’août 2023, les autorités sénégalaises ont suspendu l’utilisation de la plateforme. Les raisons invoquées sont le maintien de la paix sociale et de la stabilité du pays.
Sont mis en question, les contenus violents, extrémistes, les messages haineux et subversifs et étant jugés à l’origine de drames et d’activités terroristes. Amnesty International ne manque pas de dénoncer sur X (anciennement Twitter) une « atteinte à la liberté d’information et d’expression ». Depuis 2015, bon nombre d’États africains ont pris en compte
l’impact des menaces que peuvent véhiculer les plateformes comme TikTok en légiférant sur la cybercriminalité.
Dix ans plus tard, au Sénégal, le regroupement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) va déposer une plainte contre TikTok auprès de la Commission sénégalaise pour la protection des données personnelles, pour non-respect par le réseau social de la législation sur les données personnelles, notamment en ce qui concerne les enfants et les mineurs.
Mais les exemples de ce type sont très rares et il semble que Tiktok garde sa place d’acteur prédominant dans les dynamiques d’information et de désinformation sur le continent africain.