L’Afrique, le continent qui pollue le moins la planète, est aujourd’hui l’une des régions les plus vulnérables aux risques liés aux changements climatiques.
Alors que les États sont confrontés à un manque d’argent, les ressources accumulées par le secteur privé international sont indispensables en ces temps de liquidités réduites. Les banques multilatérales de développement, comme la Banque africaine de développement (BAD), se positionnent en tant que catalyseurs.
Face à la détérioration continue de la conjoncture macroéconomique mondiale, le financement du climat en Afrique subit une forte pression, notamment en matière d’accès aux liquidités. Pour la BAD, il est crucial d’impliquer davantage le secteur privé pour relever ce défi. De nombreuses opportunités et solutions existent, mais elles doivent être soigneusement examinées.
En effet, bien avant la pandémie de Covid-19 et ses répercussions en matière de crise des chaînes d’approvisionnement, ainsi que les différents conflits, tels que l’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’intensification de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, le financement climatique en Afrique était principalement dominé par les acteurs non privés.
À titre d’exemple, sur les 29,5 milliards de dollars de financement climatique en Afrique en 2020, seulement 14 % provenaient d’acteurs privés, ce qui est nettement inférieur à d’autres régions comparables comme l’Amérique latine et les Caraïbes (49 %), l’Asie de l’Est et le Pacifique (39 %) et l’Asie du Sud (37 %). De plus, ces ressources limitées ont été captées par un petit nombre de pays africains dotés de marchés financiers relativement développés, tels que l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya, le Maroc et l’Égypte, qui ont attiré à eux seuls 4,2 milliards de dollars.
La Banque africaine de développement estime que ce chiffre peut être plus élevé. L’institution se fonde sur un ensemble de données concernant les ressources privées internationales. Les actifs sous gestion des fonds de capital-investissement ont atteint un niveau record de 6300 milliards de dollars en 2021, tandis que les actifs des fonds de pension mondiaux des 22 plus grands marchés ont atteint un nouveau record de 56 600 milliards de dollars à la fin de 2022.
Accès au financement
L’accès aux ressources financières est essentiel pour lutter contre les changements climatiques et soutenir la croissance verte en Afrique. Les pays africains ont besoin de davantage d’investissements climatiques pour réaliser leurs objectifs nationaux de réduction des émissions et d’adaptation aux impacts des changements climatiques.
À cet égard, la Banque africaine de développement en tant qu’institution multilatérale majeure de financement du développement en Afrique, a déjà engagé une série de processus pour apporter des solutions. Elle a mis en place des mécanismes qui facilitent et canalisent l’accès au financement climatique, en particulier en mobilisant des investissements du secteur privé.
Elle a aussi mis en place des mécanismes pour atténuer les risques et les obstacles qui entravent la participation du secteur privé au financement du climat et de la croissance verte en Afrique. L’institution s’est engagée à mobiliser 25 milliards de dollars jusqu’en 2025, ce qui représenterait 41 % de ses engagements totaux de financement.
Un exemple de ce que fait la banque peut se vérifier à travers le Fonds pour les énergies durables en Afrique dont les objectifs s’alignent sur les ambitions visant à éclairer et alimenter l’Afrique et améliorer la qualité de vie de ses habitants. Cette facilité fournit une assistance technique et des instruments de financement concessionnel pour éliminer les obstacles du marché.
En 2022, par exemple, le Togo en a bénéficié pour près de 4 millions de dollars et en janvier 2023, un don d’un million de dollars a été attribué par la Facilité pour la mobilité verte en Afrique, à sept pays, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Afrique du Sud.
Alors que les États sont confrontés à un manque d’argent, les ressources accumulées par le secteur privé international sont indispensables en ces temps de liquidités réduites. Les banques multilatérales de développement, comme la Banque africaine de développement (BAD), se positionnent en tant que catalyseurs.
Face à la détérioration continue de la conjoncture macroéconomique mondiale, le financement du climat en Afrique subit une forte pression, notamment en matière d’accès aux liquidités. Pour la BAD, il est crucial d’impliquer davantage le secteur privé pour relever ce défi. De nombreuses opportunités et solutions existent, mais elles doivent être soigneusement examinées.
En effet, bien avant la pandémie de Covid-19 et ses répercussions en matière de crise des chaînes d’approvisionnement, ainsi que les différents conflits, tels que l’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’intensification de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, le financement climatique en Afrique était principalement dominé par les acteurs non privés.
À titre d’exemple, sur les 29,5 milliards de dollars de financement climatique en Afrique en 2020, seulement 14 % provenaient d’acteurs privés, ce qui est nettement inférieur à d’autres régions comparables comme l’Amérique latine et les Caraïbes (49 %), l’Asie de l’Est et le Pacifique (39 %) et l’Asie du Sud (37 %). De plus, ces ressources limitées ont été captées par un petit nombre de pays africains dotés de marchés financiers relativement développés, tels que l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya, le Maroc et l’Égypte, qui ont attiré à eux seuls 4,2 milliards de dollars.
La Banque africaine de développement estime que ce chiffre peut être plus élevé. L’institution se fonde sur un ensemble de données concernant les ressources privées internationales. Les actifs sous gestion des fonds de capital-investissement ont atteint un niveau record de 6300 milliards de dollars en 2021, tandis que les actifs des fonds de pension mondiaux des 22 plus grands marchés ont atteint un nouveau record de 56 600 milliards de dollars à la fin de 2022.
Accès au financement
L’accès aux ressources financières est essentiel pour lutter contre les changements climatiques et soutenir la croissance verte en Afrique. Les pays africains ont besoin de davantage d’investissements climatiques pour réaliser leurs objectifs nationaux de réduction des émissions et d’adaptation aux impacts des changements climatiques.
À cet égard, la Banque africaine de développement en tant qu’institution multilatérale majeure de financement du développement en Afrique, a déjà engagé une série de processus pour apporter des solutions. Elle a mis en place des mécanismes qui facilitent et canalisent l’accès au financement climatique, en particulier en mobilisant des investissements du secteur privé.
Elle a aussi mis en place des mécanismes pour atténuer les risques et les obstacles qui entravent la participation du secteur privé au financement du climat et de la croissance verte en Afrique. L’institution s’est engagée à mobiliser 25 milliards de dollars jusqu’en 2025, ce qui représenterait 41 % de ses engagements totaux de financement.
Un exemple de ce que fait la banque peut se vérifier à travers le Fonds pour les énergies durables en Afrique dont les objectifs s’alignent sur les ambitions visant à éclairer et alimenter l’Afrique et améliorer la qualité de vie de ses habitants. Cette facilité fournit une assistance technique et des instruments de financement concessionnel pour éliminer les obstacles du marché.
En 2022, par exemple, le Togo en a bénéficié pour près de 4 millions de dollars et en janvier 2023, un don d’un million de dollars a été attribué par la Facilité pour la mobilité verte en Afrique, à sept pays, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Afrique du Sud.