Fabiana Alvarez
Il est l'un des rare enfants de la fratrie BOKASSA à être resté au pays pour le servir. L'essentiel des autres l'a quitté pour aller chercher fortune ailleurs.
Avec son look de "Rocker", Jean-Serge détonne, et par sa mise, et par son langage sans langue de bois.
Il n'hésitait pas à déclarer que des policiers et des gendarmes, au lieu de protéger les populations, leur font subir mille martyrs.
N'hésitait pas non plus à s'interroger tout haut sur l'utilité en RCA de la MINUSCA.
Lui encore de refuser de négocier avec des assassins en masse, qui par leurs "actes posés, ne confirment pas leur volonté de venir à la table des négociations de la paix".
COMME UN AVION SANS AILES
Poste stratégique au plus au point, le ministère de l'intérieur, s'il ne dispose pas du plein soutien du pouvoir, est inefficace.
Et son actuel titulaire n'est pas soutenu, mais pas du tout par son président, le trouvant de par trop "baroudeur" et individualiste. Aveu d'un conseiller de Touadera.
Faustin Touadera, en bonne "tortue" qu'il est, ne cesse de louvoyer, et de faire de l'inertie, ce qui ne rassure pas des populations se disant abandonnées.
Attitude dangereuse dans un pays replongé de nouveau dans une nouvelle grave crise à tous les niveaux, surtout sécuritaire.
Sa main tendue aux rebelles trouve chaises vides.
A Kaga-Bandoro récemment, de manière hallucinante, face à ces morts par dizaine de dizaines, il parlait de PARDON !
Mais pardonner à qui ?
Réitérant son habituelle litanie, il n'a proposé ni solution concrète, ni offert de perspective.
Quand à contrario, JS Bokassa avouait avoir, bien avant les crimes de Kaga, projeté d'y envoyer des troupes, mais que la MINUSCA s'y était opposée.
Touadera ne l'a jamais soutenu dans cette initiative, comme dans d'autres, notamment pour des ouvertures d'enquêtes sur les actions des policiers et des gendarmes, et encore moins le fantomatique premier ministre Sarandji, qui à sa décharge, se voit phagocyter par un chef de l'Etat empiétant constamment sur ses prérogatives.
FAT se comporte toujours en PM qu'il n 'est plus, comme le faisait si perfidement remarquer Joseph BENDOUGA.
Le processus du DDRR s'annonce déjà comme une farce, à l'égale de la rencontre de Brazzaville, de l'époque de CSP. Tous les ingrédients de l'échec sont déjà réunis.
Négocier avec des gens sans pouvoir ne mènera qu'à une impasse.
Car sur le terrain, les Séléka continuent de renforcer leur contrôle sur les espaces déjà en leur possession, et les Anti-Balaka à l’affût, de clairement faire savoir qu'ils se préparent à de vibrantes ripostes contre leurs ennemis.
Et ajoutant une stratégie d'intoxication à leur panoplie de nuisance, ils laissent leurs agents agir sur les réseaux sociaux afin d'entretenir un climat de peur, en provoquant verbalement les musulmans pa des appels au meurtre.
Objectif réussi, les autres en face, pro Séléka, de tomber dans le piège tendu, quand eux-même font les aveugles sur les atrocités commises par ceux qu'ils soutiennent sur les populations civiles innocentes.
Les Anti-Balaka toujours, occupés également qu'ils sont, sous l'impulsion de Gaïssona leur coordinateur, libre comme l'air, à infiltrer les forces nationales de sécurité, tout comme les FACA en formation.
Ce qui augure de lendemains désenchantés, avec des criminels prochainement sous uniformes.
Ce qui n'avait pas échappé à la perspicacité du chef de l'EUTM RCA, le général De Hautecloque-Raysz, lui l'expérimenté, ancien chef d'État-major de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), qui déclarait : "Si vous voulez une armée efficace, laissez-moi travailler en paix."
IL LE SAIT
Obsédé par "sa" conférence des bailleurs de fonds à Bruxelles en novembre prochain, son nouveau Graal, Touadera n'écoute plus son ministre de l'intérieur, donnant sa préférence à ses flatteurs, et ses courtisans, lui cachant constamment les vérités crues.
Beaucoup de morts dans le pays auraient été évités, s'il avait prêté attention aux avertissements de son ministre de l'intérieur.
Le ridicule fut atteint à KAGA, quand Touadera déclarait avec une naïveté consommée : "Je suis venu m'enquérir de la situation".
Le ministère de l'intérieur n'est-il pas là pour ça ?
© Octobre 2016 – LAMINE MEDIA
Avec son look de "Rocker", Jean-Serge détonne, et par sa mise, et par son langage sans langue de bois.
Il n'hésitait pas à déclarer que des policiers et des gendarmes, au lieu de protéger les populations, leur font subir mille martyrs.
N'hésitait pas non plus à s'interroger tout haut sur l'utilité en RCA de la MINUSCA.
Lui encore de refuser de négocier avec des assassins en masse, qui par leurs "actes posés, ne confirment pas leur volonté de venir à la table des négociations de la paix".
COMME UN AVION SANS AILES
Poste stratégique au plus au point, le ministère de l'intérieur, s'il ne dispose pas du plein soutien du pouvoir, est inefficace.
Et son actuel titulaire n'est pas soutenu, mais pas du tout par son président, le trouvant de par trop "baroudeur" et individualiste. Aveu d'un conseiller de Touadera.
Faustin Touadera, en bonne "tortue" qu'il est, ne cesse de louvoyer, et de faire de l'inertie, ce qui ne rassure pas des populations se disant abandonnées.
Attitude dangereuse dans un pays replongé de nouveau dans une nouvelle grave crise à tous les niveaux, surtout sécuritaire.
Sa main tendue aux rebelles trouve chaises vides.
A Kaga-Bandoro récemment, de manière hallucinante, face à ces morts par dizaine de dizaines, il parlait de PARDON !
Mais pardonner à qui ?
Réitérant son habituelle litanie, il n'a proposé ni solution concrète, ni offert de perspective.
Quand à contrario, JS Bokassa avouait avoir, bien avant les crimes de Kaga, projeté d'y envoyer des troupes, mais que la MINUSCA s'y était opposée.
Touadera ne l'a jamais soutenu dans cette initiative, comme dans d'autres, notamment pour des ouvertures d'enquêtes sur les actions des policiers et des gendarmes, et encore moins le fantomatique premier ministre Sarandji, qui à sa décharge, se voit phagocyter par un chef de l'Etat empiétant constamment sur ses prérogatives.
FAT se comporte toujours en PM qu'il n 'est plus, comme le faisait si perfidement remarquer Joseph BENDOUGA.
Le processus du DDRR s'annonce déjà comme une farce, à l'égale de la rencontre de Brazzaville, de l'époque de CSP. Tous les ingrédients de l'échec sont déjà réunis.
Négocier avec des gens sans pouvoir ne mènera qu'à une impasse.
Car sur le terrain, les Séléka continuent de renforcer leur contrôle sur les espaces déjà en leur possession, et les Anti-Balaka à l’affût, de clairement faire savoir qu'ils se préparent à de vibrantes ripostes contre leurs ennemis.
Et ajoutant une stratégie d'intoxication à leur panoplie de nuisance, ils laissent leurs agents agir sur les réseaux sociaux afin d'entretenir un climat de peur, en provoquant verbalement les musulmans pa des appels au meurtre.
Objectif réussi, les autres en face, pro Séléka, de tomber dans le piège tendu, quand eux-même font les aveugles sur les atrocités commises par ceux qu'ils soutiennent sur les populations civiles innocentes.
Les Anti-Balaka toujours, occupés également qu'ils sont, sous l'impulsion de Gaïssona leur coordinateur, libre comme l'air, à infiltrer les forces nationales de sécurité, tout comme les FACA en formation.
Ce qui augure de lendemains désenchantés, avec des criminels prochainement sous uniformes.
Ce qui n'avait pas échappé à la perspicacité du chef de l'EUTM RCA, le général De Hautecloque-Raysz, lui l'expérimenté, ancien chef d'État-major de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), qui déclarait : "Si vous voulez une armée efficace, laissez-moi travailler en paix."
IL LE SAIT
Obsédé par "sa" conférence des bailleurs de fonds à Bruxelles en novembre prochain, son nouveau Graal, Touadera n'écoute plus son ministre de l'intérieur, donnant sa préférence à ses flatteurs, et ses courtisans, lui cachant constamment les vérités crues.
Beaucoup de morts dans le pays auraient été évités, s'il avait prêté attention aux avertissements de son ministre de l'intérieur.
Le ridicule fut atteint à KAGA, quand Touadera déclarait avec une naïveté consommée : "Je suis venu m'enquérir de la situation".
Le ministère de l'intérieur n'est-il pas là pour ça ?
© Octobre 2016 – LAMINE MEDIA