C’est dans une ambiance flamboyante, marquée par des retrouvailles diplomatiques et patriotiques que le 53ème anniversaire de la Fête nationale du 20 mai du Cameroun, a été célébrée à Paris par la représentation diplomatique du Cameroun en France.
A cette occasion, plusieurs ambassadeurs accrédités en France, de hauts responsables des administrations publiques et institutions françaises et des amis du Cameroun, auxquels se sont ajoutés comme à l'accoutumée, un bon nombre de Camerounais, ont marqué de leur présence, cette journée historique qui se célèbre dans une atmosphère chaleureuse, de joie et de rythmes.
Ainsi, selon les usages diplomatiques, S.E André-Magnus Ekoumou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun en France et son épouse Claire, ont salué tous les convives à l'entrée du Pavillon Royal qui a abrité la réception diplomatique, et parmi lesquels des hôtes de marque.
Après ce rituel diplomatique, S.E André -Magnus Ekoumou a prononcé un important discours dans lequel il a interpellé ses compatriotes sur l'exigence catégorique d'un comportement civil et responsable, en tout temps et en tout lieu, en France.
« Il incombe donc à chaque citoyen, vivant au Cameroun ou relevant de sa diaspora, de contribuer avec ferveur à la préservation de notre unité, véritable exception remarquable, façonnée par notre héritage bilingue, fruit de la réconciliation historique des peuples frères jadis divisés par les aléas des frontières coloniales des empires britannique et français », a déclaré le haut diplomate camerounais.
Par ailleurs, le chef de la mission diplomatique du Cameroun en France, en a profité pour interpeller les autorités françaises face à la récurrence des situations d'incompréhension dans le traitement de l'enfance en « situation parfois délicate observée » dans certaines familles d'origines camerounaises.
« Nous questionnons les procédures systématiques conduisant au déracinement traumatique d'enfants camerounais et africains de leurs familles légitimes. Ces logiques de placement d'enfants dont le nombre explose, prennent progressivement une connotation abusive, souvent injustifiées et effectuées sans transparence, sans véritable dialogue avec nos consulats, et parfois même en violation des conventions internationales, plongeant ainsi des familles africaines entières dans une profonde détresse ».
Et l’ambassadeur d’ajouter alors que « le Cameroun en appelle à des clarifications et à une coopération pleine et entière, aux mécanismes transparents de contrôle et de recours ».
Au cours de cette cérémonie riche en couleurs, l'art culinaire du Cameroun aura encore été un grand marqueur de l’identité culturelle nationale, à côté des prestations des artistes tels que : Nadia Ewande, Zele Le Bombardier, Richard Amougou, Tsimi Toro, Sale John, Pierre Didi Tchakounte, soutenus par l'orchestre de variétés de l’artiste Nicole Adjabe.
(Avec le Centre de la Communication du Cameroun en France)
A cette occasion, plusieurs ambassadeurs accrédités en France, de hauts responsables des administrations publiques et institutions françaises et des amis du Cameroun, auxquels se sont ajoutés comme à l'accoutumée, un bon nombre de Camerounais, ont marqué de leur présence, cette journée historique qui se célèbre dans une atmosphère chaleureuse, de joie et de rythmes.
Ainsi, selon les usages diplomatiques, S.E André-Magnus Ekoumou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun en France et son épouse Claire, ont salué tous les convives à l'entrée du Pavillon Royal qui a abrité la réception diplomatique, et parmi lesquels des hôtes de marque.
Après ce rituel diplomatique, S.E André -Magnus Ekoumou a prononcé un important discours dans lequel il a interpellé ses compatriotes sur l'exigence catégorique d'un comportement civil et responsable, en tout temps et en tout lieu, en France.
« Il incombe donc à chaque citoyen, vivant au Cameroun ou relevant de sa diaspora, de contribuer avec ferveur à la préservation de notre unité, véritable exception remarquable, façonnée par notre héritage bilingue, fruit de la réconciliation historique des peuples frères jadis divisés par les aléas des frontières coloniales des empires britannique et français », a déclaré le haut diplomate camerounais.
Par ailleurs, le chef de la mission diplomatique du Cameroun en France, en a profité pour interpeller les autorités françaises face à la récurrence des situations d'incompréhension dans le traitement de l'enfance en « situation parfois délicate observée » dans certaines familles d'origines camerounaises.
« Nous questionnons les procédures systématiques conduisant au déracinement traumatique d'enfants camerounais et africains de leurs familles légitimes. Ces logiques de placement d'enfants dont le nombre explose, prennent progressivement une connotation abusive, souvent injustifiées et effectuées sans transparence, sans véritable dialogue avec nos consulats, et parfois même en violation des conventions internationales, plongeant ainsi des familles africaines entières dans une profonde détresse ».
Et l’ambassadeur d’ajouter alors que « le Cameroun en appelle à des clarifications et à une coopération pleine et entière, aux mécanismes transparents de contrôle et de recours ».
Au cours de cette cérémonie riche en couleurs, l'art culinaire du Cameroun aura encore été un grand marqueur de l’identité culturelle nationale, à côté des prestations des artistes tels que : Nadia Ewande, Zele Le Bombardier, Richard Amougou, Tsimi Toro, Sale John, Pierre Didi Tchakounte, soutenus par l'orchestre de variétés de l’artiste Nicole Adjabe.
(Avec le Centre de la Communication du Cameroun en France)