Les consommateurs assiègent les stations d'essence, créant de longues files d'attente, en raison d'une pénurie de carburant qui affecte conducteurs de motocycles, de véhicules et d'engins lourds. Cette situation entrave leurs activités quotidiennes, forçant même les usagers habitués aux transports mobiles à marcher sur de longues distances. Gabriel Eteki, un cadre de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), reconnaît un problème logistique récemment résolu, mais cette explication n'apaise pas les inquiétudes des consommateurs, face à la persistance de la pénurie.
Clovis Ndemba, conducteur de camion, témoigne de l'impact direct de cette pénurie sur son activité, l'obligeant à interrompre son trajet vers le grand Nord dans l'attente du réapprovisionnement. Le retard dans le retour à la normale suscite des frustrations. De plus, un marché noir émerge, alimenté par des pompistes qui vendent le carburant à des prix exorbitants, allant de 1000F à 1200F le litre, bien au-dessus du prix régulier de 730F. Cette situation engendre une pression financière sur les consommateurs et nuit à l'économie nationale et régionale, car elle favorise également la vente de carburant frelaté.
Clovis Ndemba, conducteur de camion, témoigne de l'impact direct de cette pénurie sur son activité, l'obligeant à interrompre son trajet vers le grand Nord dans l'attente du réapprovisionnement. Le retard dans le retour à la normale suscite des frustrations. De plus, un marché noir émerge, alimenté par des pompistes qui vendent le carburant à des prix exorbitants, allant de 1000F à 1200F le litre, bien au-dessus du prix régulier de 730F. Cette situation engendre une pression financière sur les consommateurs et nuit à l'économie nationale et régionale, car elle favorise également la vente de carburant frelaté.