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Centrafricaine: La rébellion du FDPC se retire des accords de Syrte


Alwihda Info | Par Abou-Adil Ahmat - 26 Février 2009


Nous ne sommes plus tenus de respecter les accords de SYRTE mis à mal par BOZIZE personnellement. De fait, nous recouvrons notre liberté et notre volonté de contraindre BOZIZE par tous les moyens appropriés.


Centrafricaine: La rébellion du FDPC se retire des accords de Syrte
DECLARATION DU FDPC  
Le Front Démocratique Du Peuple Centrafricain, FDPC à travers son Président, Le Général Abdoulaye MISKINE s’est fait violence en acceptant de signer à SYRTE « un accord de paix »,le premier du genre, avec le Général-Président François BOZIZE. Ceci sans condition, donnant ainsi une chance à l’ouverture d’un processus de paix et de réconciliation nationale. Nous avons respecté scrupuleusement le cessez le feu sur nos différents fronts. Ce mode opératoire aurait du permettre d’établir une confiance entre les parties ,pour atteindre la paix  comme disposition de l’esprit et du cœur et non comme un processus imposé par la cadence de textes règlementaires et autres décrets qu’affectionnent particulièrement l’Homme Fort de Bangui : François BOZIZE. 
Pour marquer notre bonne volonté, nous avons, avant même que le régime de Bangui ne procède à un début de réhabilitation et d’une amnistie générale totale, et comme convenu, procédé au cantonnement de nos hommes sur la plate forme militaire de BOUAR . La communauté internationale est témoin des sévices, humiliations et assassinats-disparitions d’un nombre de plus en plus croissant de notre effectif mis sous autorité de BOZIZE et Fils tous les deux Ministre et sous Ministre de la défense nationale. Nous avons à plusieurs reprises rappelé au Général-Président, l’urgence de mettre en œuvre les réformes nécessaires à la bonne gouvernance et surtout d’arrêter les brimades et les assassinats qui ont été la meilleure réussite de son régime. 
L’incurie, et les actes crapuleux du Général-Président BOZIZE, sa mauvaise foi manifeste de ne rien faire pour aller vers une paix durable par le non respect de ses multiples engagements ont fini par vider l’accord de SYRTE de sa substance et le problème de la viabilité dudit accord est donc posée. Mieux, le traitement inhumain et humiliant subi à BOUAR par nos éléments, les exécutions sommaires et extrajudiciaires et les braquages opérés par la garde rapprochée du Général BOZIZE, ont convaincu tous les observateurs nationaux et internationaux de la tare indécrottable du régime de BOZIZE, qui est plus disposé à mettre le pays à feu et à sang pour perpétuer sa gestion clanique et calamiteuse du pays, mis en coupe réglée aux mains d’une bande de malfaiteurs-prédateurs. 
Le « dialogue inclusif » n’a pas relever le défi dont on était en droit d’exiger et dont les règles ont été de bout en bout viciées par BOZIZE et son clan, avec la complicité active de ceux qui brillaient par une lutte de positionnement et naturellement et comme toujours ,le fonds de commerce était au rendez-vous. Les fondamentaux de la crise qui minent le pays depuis des décennies et la misère du peuple n’étaient pas au rendez-vous. Le Premier Ministre de BOZIZE a été reconduit et un quarteron de fidèles promus au rang de ministre d’état et les ralliés pour la circonstance n’ont eu que les strapontins qu’ils méritent sans possibilité d’infléchir l’arc-boutisme d’un régime, fait de violence politique. La corruption de certains participants et non des moindres à la vue et au su du petit peuple qui en parlait sur les radios lors des émissions publiques, la concussion, l’imposture et l’opportunisme ont été les points forts de ce « dialogue » bien huilé et dirigé par BOZIZE lui-même et ses hommes de mains avec un gouvernement d’ouverture sur le régime lui-même. Les républicains et patriotes s’attendaient à une rupture, donc à un débat sur le fonctionnement des institutions et à une refondation des principes de liberté et de fraternité mis à mal par la calamiteuse rébellion de BOZIZE et ses libérateurs. A ce jour on attend de ce gouvernement, un programme cohérent de sortie de crise. Le moment est donc venu d’en tirer les conséquences : 
1 - le retrait de nos éléments de BOUAR avec le coup de force pour détruire la garnison de BATANGAFO et la vider de son armement est un message fort que nous adressons au Général-Président BOZIZE. Il fallait aussi, détruire le bunker de BOSSEMBELE qui était un objectif militaire important dans le dispositif de BOZIZE avec sa prison-privée.Nos alliés ont fait un parfait travail de professionnels 
2- Nous ne sommes plus tenus de respecter les accords de SYRTE mis à mal par BOZIZE personnellement. De fait, nous recouvrons notre liberté et notre volonté de contraindre BOZIZE par tous les moyens appropriés. 
3- Le FDPC entend jouer pleinement son rôle moteur au sein du regroupement « LA RESISTANCE NATIONALE » qui a vu le jour à Bangui qui regroupe déjà des personnalités et des groupes organisées sur des bases saines pour se poser en partenaire du dialogue permanent. Mandat est donc donné à l’ex Ambassadeur GAZAM BETTY Christophe des FRN de parler au nom du FDPC en tant que Porte Parole cumulativement avec ses attributions au sein de LA RESISTANCE NATIONALE
4- LA RESISTANCE NATIONALE regroupe toutes les bonnes volontés qui croient en la république et qui ne se reconnaissent pas dans la parodie de dialogue de décembre 2008 ou qui en ont été à dessein exclus 

                                                                                             BATANGAFO le 25 février 2009 
                                                                                            Général Abdoulaye MISKINE 
                                                                                                        Président du FDPC



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