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INTERNATIONAL

Centrafrique : L'ONU condamne l'ordre donné par Nguendet de "tirer à bout portant"


Alwihda Info | Par Issa Abakar - 14 Janvier 2014


La chef du bureau des droits de l'homme des Nations Unis, Navi Pillay a avertie dans un communiqué que le gouvernement ne doit pas commettre d'autres violations du droit international sur les droits de l'homme.


Nguendet, le Président du CNT aujourd'hui lors d'un discours. © Diaspora Media
Nguendet, le Président du CNT aujourd'hui lors d'un discours. © Diaspora Media
CENTRAFRIQUE (Alwihda Info). Le nouveau Président de la Transition par intérim, Alexandre Ferdinand Nguendet a ordonné ce lundi aux soldats de tirer sur les fauteurs de troubles et pilleurs "à bout portant". La chef du bureau des droits de l'homme des Nations Unis, Navi Pillay a avertie dans un communiqué que le gouvernement ne doit pas commettre d'autres violations du droit international sur les droits de l'homme.

Dans l'entourage du Président du Conseil National de Transition, on affirme que ce dernier aurait seulement voulu dissuader les populations face aux pillages et lynchages contre les musulmans et ressortissants tchadiens.
 
Par ailleurs, des témoignages sur les méthodes de désarmement par l'armée française -ayant entraîné des lynchages- ont été recueillis par une équipe de quatre experts de l'ONU. Cependant, le porte-parole des droits de l'homme de l'ONU a tenu à défendre l'armée française : « Ils ont évidemment essayé de désarmer des hommes armés, ce qui est une bonne chose. Il y avait des éléments anti- Balaka ou même des civils qui ont profité pour attaquer et tuer des gens qui avaient été désarmés. Je pense évidemment que ce n'était pas prévu, mais je crois que les tactiques ont changé depuis ».
 
Le comité des droits de l'homme des Nations Unies tiendra une session extraordinaire pour débattre de la situation en Centrafrique lundi prochain. Un enquêteur spécialisé est susceptible d'être nommé par l'ONU.

Le Tchad a également annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire pour déterminer et juger les responsables de massacres contre ses ressortissants.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)