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Centrafrique : Les Anti-Balaka réclament désormais le départ de la MISCA
Des miliciens "Anti-Balaka à Bangui.
BANGUI - Les milices "Anti-Balaka" -qui avaient fait du départ du contingent tchadien leur principale revendication- réclament désormais le départ de la force africaine MISCA de la Centrafrique, justifiant que ces derniers "ne sont pas à la hauteur de ce qui se passe actuellement en Centrafrique". Ces miliciens soutiennent le déploiement d'une mission de l'ONU.
Par ailleurs, ces derniers s'en prennent également aux soldats congolais de la MISCA sur un ton menaçant. Ils "veulent jouer au feu en essayant de nous désarmer par la force [...] nous leur disons tout simplement que nous allons déposer les armes une fois que notre pays est en sécurité totale [...] nous allons nous faire désarmer tout seul, mais s'ils essayent à nouveau de nous désarmer par force, ils vont regretter leur présence sur notre territoire".
Par ailleurs, ces derniers s'en prennent également aux soldats congolais de la MISCA sur un ton menaçant. Ils "veulent jouer au feu en essayant de nous désarmer par la force [...] nous leur disons tout simplement que nous allons déposer les armes une fois que notre pays est en sécurité totale [...] nous allons nous faire désarmer tout seul, mais s'ils essayent à nouveau de nous désarmer par force, ils vont regretter leur présence sur notre territoire".
En l'espace de quelques mois, les "Anti Balles Aka (47)" se sont rendus responsables de la mort de milliers de ressortissants tchadiens, musulmans centrafricains et africains.
La nouvelle Présidente de la Transition, Cathérine Samba Panza et le Syndicat des Travailleurs mettent la pression ces derniers jours sur l'armée française afin de désarmer tous les civils, sans distinction, ce qui permettra de favoriser la reprise du travail et des activités.
