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ANALYSE

Centrafrique : Les coulisses d’une attaque du palais présidentiel


Alwihda Info | Par MBARGA Alexandre - 27 Décembre 2013


Il est à noter que dans le cercle fermé de Djotodia se trouve un groupuscule de personnes qui ont eu par le passé à gérer le pouvoir. Ceux-ci assistent le président de la transition dans la gestion du pouvoir et ce disent oncle germain de ce dernier. Sous ce parapluie protecteur, ils le poussent d’une part à commettre l’irréparable et que d’autre, ils soufflent sur la braise pour essayer de faire basculer son régime. Ce que le pouvoir séléka n’a pas compris trouver le bouc émissaire ailleurs.


Par MBARGA Alexandre.

La garde présidentielle issue de l'ex-Séléka devant le Palais présidentiel à Bangui, le 25 mars 2013 afp.com/Sia Kambou
La garde présidentielle issue de l'ex-Séléka devant le Palais présidentiel à Bangui, le 25 mars 2013 afp.com/Sia Kambou
Le peuple centrafricain dans son ensemble aspire à la paix, la concorde et la cohésion nationale. Les centrafricains doivent s’unir dans leur ensemble pour bouter hors de notre territoire, cette horde de mercenaires tchado soudanais qui continue de semer l’émoi, d’endeuiller les familles etc. Voilà que Djotodia et Kodégué tirent à boulet rouge sur le régime déchu et les antis balaka de manière symptomatique qu’arriva un troisième larron qui décide de saisir la balle au bond et cette pratique ne date pas d’aujourd’hui.

En effet, l’attaque du 05 décembre 2013 qu’on attribue aux antis balaka ou à tord au général Dolewaya semble erronée à la lumière des évènements d’hier soir que cette fois ci, le porte parole de Djotodia se refuse à indexer les auteurs et complices. Il semblerait qu’il y’a une collusion orchestré depuis l’entourage de Djotodia, avec la complicité des autres membres du groupes disséminés ailleurs.

Pour éclairer la lanterne des lecteurs, il est à noter que dans le cercle fermé de Djotodia se trouve un groupuscule de personnes qui ont eu par le passé à gérer le pouvoir. Ceux-ci assistent le président de la transition dans la gestion du pouvoir et ce disent oncle germain de ce dernier. Sous ce parapluie protecteur, ils le poussent d’une part à commettre l’irréparable et que d’autre, ils soufflent sur la braise pour essayer de faire basculer son régime. Ce que le pouvoir séléka n’a pas compris trouver le bouc émissaire ailleurs.

C’est sous la menace d’une probable démission de Djotodia qui amplifiait l’actualité en ce jour de 26 décembre 2013, qu’une mise en scène a été savamment planifiée et mise en branle sur l’accord tacite de Djotodia et la camarilla séléka bien sûr. Puisque Djotodia en partant, voudrait se rassurer qu’un pouvoir qu’il lui serait favorable soit mis en place afin de lui assurer « une immunité », puis de le saupoudrer d’une odeur de sainteté qui le disculperait des charges judiciaires les plus commuables au regard des affres qu’il a commis depuis son putsch du 24 mars 2013.

En l’espèce, d’après le plan concocté, l’honneur revenait au colonel Josué GALOUTI, rappelons le, gendre de Djotodia d’exécuter ce plan d’une parodie de coup d’Etat et de faire une déclaration comme à l’accoutumée. La séléka a mis à sa disposition, des arsenaux militaires et des hommes déguisés. Il a fallu l’intervention et la vigilance des armées françaises et congolaises (RDC) qui ont éventé la mèche puis de détruire tout le dispositif des présumés putschistes. Peut être qu’ils auraient un plan B pour atteindre leurs objectifs ? L’avenir nous le dira.

En somme, les Centrafricains doivent comprendre que c’est la fourberie, l’hypocrisie et le mensonge qui a conduit la RCA à l’échafaud. La déconfiture de l’armée centrafricaine aujourd’hui est due en partie à de tel agissement qui est loin de refléter les idéaux pour lesquels le peuple lui a assigné la mission. Si l’armée centrafricaine se reconstitue dans l’unité et l’intérêt supérieur de la nation que la RCA n’aurait pas touchée le fond de l’abime.

MBARGA Alexandre.



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