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COMMUNIQUE

Centrafrique : Les étudiants musulmans privés d'accès à l’éducation


Alwihda Info | Par SOULEMAN BI Hassan - 29 Mars 2015



Centrafrique : Les étudiants musulmans privés d'accès à l’éducation
Communauté des Etudiants Peuhls Centrafricains (CEPCA)
République Centrafricaine Unité – Dignité - Travail
Alger, 2015-03-28


Egalité de droit-Egalité de chance-Education pour tous

Lettre ouverte à l’intention du gouvernement de transition, des organismes internationaux à l’opinion nationale et internationale et aux partenaires impliqués dans le processus de la sortie de la crise en Centrafrique.

La Communauté des Etudiants Peuls Centrafricains (CEPCA) en collaboration parfaite avec l’association des étudiants Musulmans Centrafricains affiche son indignation devant l’opinion nationale et internationale à cause des difficultés extrêmes qu’elles endurent pour poursuivre leurs études sur le plan national et international dans l’indifférence des tous. Dans ce monde de la solidarité et de droit de l’homme il est regrettable de voire qu’il existe des communautés qui n’ont pas l’accès à l’éducation et aucun effort est envisagé pour y remédier. Très émouvant de voire les enfants et jeunes envisagent de mettre en danger leur sécurité ou vivent des situations insupportables, juste pour obtenir une éducation, qui est un droit universel pour tous les humains.

Tous les étudiants musulmans centrafricains n’ont pas l’accès à l’éducation (l’université de Bangui ni aux écoles privées de la dite capitale) par la crainte pour leur sécurité ou souvent par le manque des documents administratifs très difficiles d’accès notamment le BAC, le Passeport, l’acte de naissance, le certificat de Nationalité... après avoir perdu tous leurs biens. Les enlèvements et tortures sont les sorts réservés à tous ceux qui hasardent de sortir de leurs cachettes pour chercher leur avenir dans les lieux publics à Bangui, ville symbole du « rétablissement » de la paix après la crise. Les étudiants vivants à l’étranger avant la crise ne sont pas aussi à l’abri de ce désastre. Après les pillages et l’expulsion de leurs parents tous se sont retrouvés dans leurs pays d’accueil avec l’indescriptible problème financier et administratifs accompagné des multiples conséquences. La situation de la jeunesse expulsée et contrainte de vivre dans les camps de refugiés ou dans les pays voisins est aussi très alarmante. La « galère », l’abandon, le désespoir, le manque d’accès à l’éducation, l’exposition aux risques des recruteurs malintentionnés est une liste interminable que dévons faire face ces jeunes autres fois très dynamiques et innocents.

Dans l’esprit d’ «Egalité de droit-Egalité de chance-Education pour tous», la Communauté des Etudiants Peuhls Centrafricains (CEPCA) exhorte le gouvernement de Transition et les partenaires de la Centrafrique à octroyer des bourses d’études à ces étudiants, réfugiés internes ou externes et à tous ceux vivants sous la rupture du financement à l’étranger afin de leurs donner une chance de continuer leurs études pour l’avenir de notre pays. Il y’en a plus de 850 qui sont dans de pays limitrophes de la RCA qui ont pour la majorité en phase de perdre l’espoir de son instinct d’élève ou d’étudiant.

Nous demandons aussi au gouvernement de Transition, au ministre de la réconciliation nationale et aux acteurs clés de l’organisation de forum de Bangui notre participation au forum de Bangui car ce forum nous concerne aussi nous les jeunes qui ont été la cible de la manipulation ou victimes des représailles. Notre participation garantira à notre jeunesse la transmission des ses doléances et revendications pour son avenir dans notre mère patrie.

La CEPCA met en garde le gouvernement Centrafricain et la Communauté Internationale contre la radicalisation et toutes formes des dérives que pourrait engendré cet abandon de l’état à l’égard de la vulnérable jeunesse peuhle. Ignorer les dangers qui pèsent sur cette jeunesse délaissée sans éducation, sans encadrement ni assistance dans une région où les groupes armés sèment leurs idéologies sur tout âme vulnérable serrai tous simplement une irresponsabilité et un grave crime portée non seulement contre les familles qui verrons leurs enfants devenus des seigneurs des guerres ou chefs terroristes mais aussi contre la paix en Centrafrique. Nous, nous ne voulons pas voire notre communauté devenue une communauté suspecte sur laquelle on collera toute sorte des étiquettes de la violence dans notre pays. Et nous sont engagés corps et âme pour proposer un avenir meilleure à cette jeunesse et les protéger contre les risques qui pèsent sur nous tous pendant cette période triste de l’histoire de notre pays. Nous dénonçons les actes irresponsables qui consistent à exposer notre communauté aux extrêmes dangers afin de provoquer les vengeances. Certains groupes armées qui procèdent aux recrutements forcés ou par fois volontaires à des jeunes peuls centrafricains, remplis du désarroi et le désespoir après l’expulsion, le perte des parents, et leurs biens pendant la crise. Ce phénomène n’est plus une prédiction mais aujourd’hui un fait réel que nous dévons à tous prix contrecarrer. Pour nous il est inacceptable de laisser les gens vulnérable êtres abusés de leurs vulnérabilités.

Nous attirons particulièrement les attentions de la communauté internationale pour fournir plus d’attention sur cette communauté minoritaire sans défense. L’Etat Centrafricain doit prendre sa responsabilité à protéger notre communauté, si elle s’en est incapable il lui revient le droit de le déclarer et donner le plein pouvoir à la communauté internationale à aigre. Nous espérons êtres entendus et voire des actes concrets qui nous mettrons dans des lieux surs, des conditions tenables et un avenir prometteur.

Pour ce fait, nous avons mis un plan d’action bien adapté à soutenir tout effort visant à résoudre ce problème. Nous estimons très urgents notre implication sur ces processus indispensables pour l’avenir de notre communauté et la cohésion sociale en Centrafrique. Nos raisons de participations dans cet effort ne sont pas à justifiées mais juste c’est une évidence.

Nous lançons un cri d’alarme aux autorités nationales, aux organisations non gouvernementales, aux associations humanitaires, aux pays impliqués dans la résolution de la crise dans notre pays, de nous voler à secours pour permettre de réaliser nos projets et de nous associer dans leurs efforts pour associer nos forces afin de viser le cœur de nos problèmes. Nous vous disons tous, une véritable aide pour notre communauté après cette crise est celle qui nous donnera les moyens de préparer notre avenir afin de gérer nos familles dans la dignité et non seulement celle qui consiste à fournir seulement de la nourriture malgré elle aussi son importance convenable.


Le Secrétaire Générale de La CEPCA
SOULEMAN BI Hassan



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)