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INTERNATIONAL

Coopération bilatérale : le Congo et la France s'engagent à corriger les faiblesses sur le plan judiciaire


Alwihda Info | Par Jonas Mvouanzi - 9 Juillet 2015


La coopération Congo-France, la crise centrafricaine, le dialogue national inclusif, les 11èmes jeux africains, autant de sujet qui ont constitué le menu de l’échange entre le président congolais et la presse. Rentrant au Congo, ce jeudi 9 juillet 2015 après une visite de travail de 72 heures dans la capitale française, le président congolais a révélé aux chevaliers de la plume et du micro que le Congo et la France se sont engagés à corriger les faiblesses qui entravent leur coopération sur le plan judiciaire.


Denis Sassou N’Guesso : « Il faut donner au peuple la possibilité de s’approprier de l’avenir de son propre développement.»

Après une visite de travail de 72 heures dans la capitale française, Denis Sassou N’Guesso est rentré au pays ce jeudi 09 juillet. Au salon présidentiel de l’aéroport international Maya-Maya, il s’est livré à l’exercice habituel avec la presse locale et international.

A tous ceux qui pouvaient penser que le torchon brûlait entre le Congo et la France ou lisaient un coup de froid entre les deux pays, Denis Sassou N’Guesso a rassuré que les deux pays s’entretiennent de bonnes relations sur tous les plans. « Nous avons constaté que les relations entre le Congo et la France se portent bien, malgré les apparences», à affirmé Denis Sassou N’Guesso qui a ajouté qu’avec son homologue français, ils ont fait le tour d’horizon de toutes les questions, en prenant l’engagement de corriger les faiblesses, comme sur le plan judiciaire.

A la presse qui a voulu savoir l’appréciation des interlocuteurs de Denis Sassou N’Guesso en France sur le dialogue national inclusif, le président de la République a, en des termes assez clairs, fait savoir qu’il a effectivement informé ses partenaires à ce sujet. Ceux-ci, ont loué la démarche qui a commencé par les consultations, a-t-il dit, en relevant que ce dialogue est ouvert à tous les filles fils du Congo.

Je ne peux comprendre que l’on refuse au peuple le droit de décider de son avenir, a dit le chef de l’Etat congolais. Pour lui, « Que ça soit par le dialogue ou par le référendum, c’est le peuple qui doit s’approprier le débat ». La participation du peuple à cette démarche est par excellence l’expression de la démocratie, a poursuivi Denis Sassou N’Guesso.

Selon le Chef de l’Etat, « Le dialogue, c’est une démarche que les observateurs apprécient parce qu’elle n’exclut personne », et quelque soit la nature du changement, « il faut donner au peuple la possibilité de s’approprier de l’avenir de son propre développement»

Répondant sur la question sur la crise centrafricaine, en sa qualité de médiateur international, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que le président François Hollande reconnait les efforts de tout genre que le Congo fournit pour le rétablissement de la sécurité et de la paix durable en République centrafricaine.

S’agissant du sommet des Nations-unies sur le climat qui va se tenir en décembre à Paris, là aussi le président de la République, a rappelé que le Congo est habitué à ces genres de rencontres, après Cancun et Lima au Pérou, les pays doivent se retrouver dans la capitale française pour discuter des questions du climat et de l’environnement. Et eu égard aux efforts et à l’implication du Congo, menés au premier plan par son président sur les questions environnementales. Le président François Hollande a reconnait ces efforts et l’engagement de Denis Sassou N’Guesso. Ainsi, ce dernier a rappelé que le Congo va prendre une part active au sommet de Paris sur le climat. Il sied de noter que le Bassin du Congo compte 220 millions d’hectares, d’où sa position du 2ème poumon mondial dans la protection de la nature et la lutte contre le changement climatique.

Pour clore son entretien, Denis Sassou N’Guesso a fait un clin d’œil sur les prochains jeux Africains qui se dérouleront à Brazzaville du 4 au 19 septembre 2015. Il a demandé aux peuples congolais, surtout la jeunesse de s’approprier ces jeux qui reviennent dans son berceau, 50 ans après les premiers jeux africains organisés à Brazzaville en 1965. Il aussi rassuré la jeunesse africaine de la bonne tenue de ces compétitions continentales.



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