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AFRIQUE

Côte d’Ivoire : 3 jours de deuil national décrété, après l’attaque terroriste à Grand-Bassam


Alwihda Info | Par Narcisse Yao - 14 Mars 2016



Côte d’Ivoire : 3 jours de deuil national décrété, après l’attaque terroriste à Grand-Bassam
Côte d’Ivoire : 3 jours de deuil national décrété, après l’attaque terroriste à Grand-Bassam
Le gouvernement ivoirien décrète 3 jours de deuil national à compter de ce lundi, suite à l’attaque terroriste de dimanche qui a visée trois hôtels de la station balnéaire de Grand-Bassam, sise à une quarantaine de kilomètre à l’est d’Abidjan. C’était à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.

Le Président Alassane Ouattara qui s’adressera dès ce soir sur le coup de 20 heures Gmt à la nation, a annoncé, selon le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, le prochain Conseil des ministres le 16 mars à Grand-Bassam.

Aussi, le gouvernement ivoirien a entre autres mesures décidé du maintien de l’activation du Plan d’action contre le terroriste (Pact) au niveau rouge et du renforcement du dispositif sécuritaire de tous les sites stratégiques.

Egalement un renforcement de la sécurité, notamment aux abords des écoles, des représentations diplomatiques, des sièges des organisations internationales etc, a souligné le ministre Hamed Bakayoko dans sa déclaration d’après-Conseil des ministres.

Il a par ailleurs donné un nouveau bilan de cette attaque terroriste. Ainsi, 18 tués, dont 15 civils et 3 éléments des forces spéciales, 3 terroristes abattus au lieu de 6 comme précédemment annoncé. Enfin, 33 blessés, dont 26 encore à l’hôpital, totalement prise en charge par le gouvernement.

L’identification précise des victimes est en cours, assure le ministre Bakayoko, avant de signifier: « Le procureur de la République a requis devant le tribunal de Grand Bassam l’ouverture d’une information judiciaire pour assassinat, tentative d’assassinat, actes de terroriste, association de malfaiteur et détention illégale d’armes à feux et de munitions de guerre ».

Au sujet de la nationalité des tués, même si le gouvernement ne s’est pas encore prononcé, certaines sources indiquent un français, une allemande (Henrike Grohs, directrice centre culturel allemand/ info confirmée), des camerounais, des béninois, des burkinabè et des Ivoiriens.



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