Le 25 Mars 2016, en France, 10 courageuses djiboutiennes ont commencé une grève de la faim contre les viols à Djibouti pour dénoncer ce qu'elles ont subi et pour que leur soit rendue leur dignité bafouée. Chaque djiboutien(ne) devrait savoir que ces femmes ont été violentées, non seulement dans leur chair par le viol, mais également dans leur dignité. Qui de nous, qui de vous, qui de nos compatriotes admettrait tout bonnement qu'une citoyenne puisse être violée ? Le despote doit reconnaître la réalité et la gravité de ces viols et permettre aux victimes d’accéder à leurs droits et d’obtenir justice. La pratique généralisée du viol, "banalisé" par l'armée djiboutienne, est en quelque sorte au fondement de la folie meurtrière qui se déchaînera plus tard, caractérisée par le mépris absolu des femmes du Nord. Ces soldats violeurs à Djibouti jouissent d’une totale impunité. Ils peuvent recommencer sans être inquiétés. J'ose espérer que les auteurs subiront ce qu'ils savent tellement faire subir aux femmes qui, sont censés les protéger. Des viols demeurés impunis, des dossiers négligés par la justice locale, ignorés par le régime qui fermait les yeux. Le « viol systémique» est à l’origine de leur négligence, voire du mépris que les victimes et/ou leurs familles ont subi. Derrière le silence voire le mutisme de l'Etat voyou, ce qui se dissimule, c’est le déni de la réalité du viol de ses soldats violeurs à Djibouti. Aucun n’a jamais été poursuivi : plus on prend du galon, plus l’impunité protège. Une inversion se met alors facilement en place, le soldat violeur bénéficie d’un capital d’empathie et de compréhension, alors que la victime est méprisée et considérée comme responsable, inconséquente.
Cet Etat voyou utilise le viol comme une arme de terreur, une arme de guerre contre ces femmes violées. Ceux qui nient que ces femmes violées au courage maintes fois éprouvé face à cette réalité à la fois tragique et banalisée, se servent du flou et du doute pour provoquer chez les djiboutiens la confusion.Ils remettent en cause la réalité du viol, tentent de la minimiser ou de faire basculer la culpabilité sur les femmes.
Comble de l’ironie, ils mettent en doute la validité de son accès à la vérité sur sa propre expérience en tant que femme violée.Que ressentiront ils s’il s’agissait de leur mère, de leur sœur ou de leur fille ?
L'argument fait sourire, certes. Au moins essaieront-ils, même maladroitement, de ne pas nier cet aspect incontestable des indices du viol.
Le régime persiste à refuser la tenue d’une commission d’enquête publique, alléguant qu’il ne s’agit pas d’un « phénomène sociologique », mais bien plutôt d’une campagne orchestrée par l’opposition. Foutaise !
Brisons ce mur du silence, ce déni de la réalité. Reconnaissons ce qu’elles ont subi, protégeons les et rendons leur justice ! Car tant que nous nous tairons l’impunité et le chaos protégeront les criminels, les viols et autres atrocités ne cesseront pas.
Luttons contre le déni de la réalité de certains alimentaires du régime despotique, la loi du silence de notre société, l’impunité et le manque de solidarité envers les femmes violées par des soldats violeurs à Djibouti. La société djiboutienne ne peut continuer d’ignorer l’existence et le sort des femmes violées, nous avons un devoir moral de présenter nos excuses aux femmes violées par des soldats violeurs à Djibouti.existence et le sort des femmes viol
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