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Darfour: Sarkozy a dit à Béchir qu'il fallait "changer les choses"


Alwihda Info | Par Djamil @ - 29 Novembre 2008


DOHA (AFP) — Le président français Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec son homologue soudanais Omar el-Béchir samedi à Doha.


Darfour: Sarkozy a dit à Béchir qu'il fallait "changer les choses"
DOHA (AFP) — Le président français Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec son homologue soudanais Omar el-Béchir samedi à Doha.


"Le conflit du Darfour dure depuis trop longtemps, il faut changer les choses. Je l'ai vu seul. Je lui ai dit que la tragédie du Darfour durait maintenant depuis trop longtemps, qu'il fallait prendre des initiatives et qu'il fallait changer les choses" a affirmé le président français Nicolas Sarkozy à la presse en marge de la conférence de l'ONU sur le financement du développement.

Ces changements doivent concerner "les rapports entre le Soudan et le Tchad" et "l'intérieur du Soudan, s'agissant des droits de l'homme, s'agissant de la présence de certaines personnes dans son gouvernement", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy avait proposé en septembre de suspendre la procédure de justice visant le président Béchir, accusé par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de "génocide" dans la province soudanaise du Darfour, en échange d'un changement "radical" de la politique de Khartoum et de sa coopération pour résoudre ce conflit.

"Des gens qui sont accusés de génocide ne restent pas ministres dans le gouvernement soudanais"  avait-il également demandé.

La CPI avait délivré des mandats d'arrêt en mai 2007, contre le ministre soudanais aux Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, et un chef de milice pro-gouvernementale janjawid, Ali Kosheib, pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité. 

La guerre civile qui ravage le Darfour depuis 2003 a fait, selon l'ONU, plus de 300.000 morts.

En mai, le Soudan a rompu ses relations diplomatiques avec le Tchad après une attaque de rebelles du Darfour visant Khartoum, affirmant que N'Djamena était derrière ce raid.

"J'essaie de faire pression de toute mes forces pour qu'on puisse trouver une solution acceptable (...) on continue à travailler", a conclu le président en exercice de l'Union européenne (UE).



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