28ème forum des chefs d'Etat et de gouvernement du MAEP à Addis-Abeba.
Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby a présidé ce samedi 9 février à Addis-Abeba le 28ème forum des chefs d'Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Il a présenté le rapport sur la gouvernance en Afrique, un document de référence qui fait le diagnostic de l’état de la gouvernance dans les 55 États membres de l’Union Africaine (UA), en s’intéressant à cinq domaines : le leadership transformateur, le constitutionnalisme et État de droit, le lien entre développement et gouvernance, la paix, la sécurité, la gouvernance et le rôle des Communautés économiques régionales (CER) dans la gouvernance en Afrique.
"En matière de leadership transformateur, les dirigeants africains ont fait des progrès significatifs comme l’attestent si bien la consolidation de la démocratie et la pertinente formulation de visions nationales", relève Idriss Déby qui a tenu à "rappeler avec force" à la fin de son discours que "l’Afrique fait des progrès remarquables vers l’amélioration de la qualité de sa gouvernance."
D'après lui, "les populations africaines participent, avec beaucoup d’engouement, aux processus électoraux. De même, les activités de la société civile suscitent de fortes participations citoyennes."
Dans le domaine du constitutionnalisme et de l’État de droit, "des progrès sont perceptibles, à l’instar de la ratification par la plupart des États membres des principaux instruments de l’UA sur le constitutionnalisme et l’état de droit, et la reconnaissance de la limitation du nombre de mandats présidentiels dans de nombreuses constitutions", précise le dirigeant tchadien.
Il estime que "de nombreux États membres ont promulgué des constitutions comportant des déclarations des droits et mis en place des mécanismes pour la réalisation de ces droits." Nombre d’États membres ont également "mis en place des mécanismes de contrôle institutionnels, y compris des systèmes de recours judiciaires."
Toutefois, de nombreuses contraintes et difficultés subsistent, "nécessitant la mise en place par les États membres de mécanismes de suivi et d’évaluation de leurs programmes et stratégies d’intégrité et de lutte contre la corruption", reconnait le président du Tchad.
"En matière de leadership transformateur, les dirigeants africains ont fait des progrès significatifs comme l’attestent si bien la consolidation de la démocratie et la pertinente formulation de visions nationales", relève Idriss Déby qui a tenu à "rappeler avec force" à la fin de son discours que "l’Afrique fait des progrès remarquables vers l’amélioration de la qualité de sa gouvernance."
D'après lui, "les populations africaines participent, avec beaucoup d’engouement, aux processus électoraux. De même, les activités de la société civile suscitent de fortes participations citoyennes."
Dans le domaine du constitutionnalisme et de l’État de droit, "des progrès sont perceptibles, à l’instar de la ratification par la plupart des États membres des principaux instruments de l’UA sur le constitutionnalisme et l’état de droit, et la reconnaissance de la limitation du nombre de mandats présidentiels dans de nombreuses constitutions", précise le dirigeant tchadien.
Il estime que "de nombreux États membres ont promulgué des constitutions comportant des déclarations des droits et mis en place des mécanismes pour la réalisation de ces droits." Nombre d’États membres ont également "mis en place des mécanismes de contrôle institutionnels, y compris des systèmes de recours judiciaires."
Toutefois, de nombreuses contraintes et difficultés subsistent, "nécessitant la mise en place par les États membres de mécanismes de suivi et d’évaluation de leurs programmes et stratégies d’intégrité et de lutte contre la corruption", reconnait le président du Tchad.