Le président égyptien Abdelfatah Alsissi a procédé au limogeage de dix neufs officiers supérieurs responsables du service des renseignements généraux (Almukhabarat), un appareil très puissant instauré par le feu l'ancien Président Jamal Abdelnasser. Le Président Alsissi reproche aux services de sécurité de n'avoir pas réussi à déjouer les attentats qui pleuvent en Égypte depuis la destitution et la détention le 3 juillet 2013, du Président démocratiquement élu Mohammed Morsi. En Égypte et surtout dans le Sinaï, il ne se passe pas un jour sans enregistrer un acte de violence perpétré par des extrémistes islamistes affiliés à l'Organisation de l'État Islamiste (OEI). Un autre dossier oppose le Président égyptien au service des renseignements. Il s'agit du Dossier lié au mouvement palestinien "Hamas". Alors que les autorités politiques veulent à tout prix diaboliser le mouvement islamiste palestinien jusqu'à le mettre sur la liste des organisations terroristes, le service des renseignements généraux n'est pas de cet avis et ses fiches déconseillent les hautes autorités à emprunter cette piste. Pour s'en débarrasser d'eux, le Président Alsiss les a délogés, retraités puis nommés à des postes techniques dans des différents ministères.
De son côté, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a décidé lui aussi de limoger les trois chefs des postes clés de la sécurité algérienne, une semaine après l'attaque revendiquée par AQMI ayant coûté la vie à une dizaine de soldats algériens. Même le chef de la sécurité du chef de l'Etat algérien n'a pas échappé à cette purge. A l'origine du grand ménage, on cite un fait survenu lors du passage du cortège du chef de l'Etat qui aurait essuyé des tirs sporadiques de la garde présidentielle. Un disfonctionnement dans la gestion sécuritaire, selon des sources médiatiques. La presse algérienne donne sa version du fait: il s'agit des coups de feu provenant de deux agents en charge de la sécurité présidentielle ayant provoqué une panique dans la résidence de Zeralda (ouest d'Alger) où se repose le chef de l'État.
Les premières victimes du nettoyage sécuritaire sont les hommes forts, du contre espionnage, de la sécurité présidentielle et de la garde présidentielle. Tous les trois sont des généraux ayant une grande influence et leur limogeage d'un seul coup était une surprise à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Pour faire face à la nouvelle forme de violence terroriste, les présidents nigérians et tunisiens ont eux aussi procédé au limogeage et au remplacement des chefs de sécurité. Ce n'est pas le cas du Cameroun qui, malgré des terribles attentats terroristes sur son sol, Paul Biya n'a pas l'air de changer les chefs de service de sécurité. Le maintien de la sécurité nécessite professionnalisme et expérience.
Alwihda
INTERNATIONAL
Egypte : Le Président limoge 19 chefs des services des renseignements générauxAlwihda Info | Par Adil Abou - 28 Juillet 2015
Le Président Alsissi reproche aux services de sécurité de n'avoir pas réussi à déjouer les attentats qui pleuvent en Égypte depuis la destitution et la détention le 3 juillet 2013, du Président démocratiquement élu Mohammed Morsi.Dans la même rubrique :
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