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El Baradei, et après ?


Alwihda Info | Par Abdel Ahmat - 11 Décembre 2008


Le mandat du directeur de l’agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed El Baradei parvient à sa fin et Jérusalem a déjà commencé en vue de son remplacement, à faire pression sur l’agence onusienne pour qu’elle ne nomme pas à sa tête un diplomate issu d’un pays arabe. L’ère Baradei, a trop freiné le dossier du nucléaire iranien. Et en Israël on aimerait que ça change.


El Baradei, et après ?
Le mandat du directeur de l’agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed El Baradei parvient à sa fin et Jérusalem a déjà commencé en vue de son remplacement, à faire pression sur l’agence onusienne pour qu’elle ne nomme pas à sa tête un diplomate issu d’un pays arabe. L’ère Baradei, a trop freiné le dossier du nucléaire iranien. Et en Israël on aimerait que ça change.

Cela fait, 12 ans et 3 mandats, que Mohamed El Baradei est à la tête d’une des institutions les plus puissantes de la planète ; l’Agence internationale de l’Energie atomique.

A la veille de son départ, on s’agite donc dans les couloirs diplomatiques. Le choix de son successeur, revêt son importance, il aura à gérer le dossier du nucléaire iranien.

Et face à un bilan plutôt morose, nombreux sont ceux à espérer un changement de ton face à Téhéran. A commencer par Israël. Au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, l’offensive est fin prête, le dossier peut enfin sortir des tiroirs.

On compte en effet demander à l’Onu, chargée de nommer prochainement le nouveau directeur de l’AIEA, de désigner un diplomate qui ne soit pas issu d’un pays arabe. Il s’agit, pour Jérusalem de s’assurer que le nouveau responsable fera preuve d’objectivité et prendra des mesures efficaces et impératives contre l’Iran.

Chose que n’aurait pas été capable de faire l’égyptien El-Baradei. Qualifié par le ministre israélien Zeev Boim « d’agent iranien au sein de cette institution », qui aurait tout fait pour satisfaire Téhéran, et premier responsable de l’accélération du programme nucléaire iranien.

Il est vrai qu’au cours de son mandat, l’AIEA a repoussé de nombreuses accusations contre l’Iran et a toujours évité de déclarer que ce pays œuvrait pour obtenir l’arme nucléaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Agence a refusé de prendre de nouvelles mesures contre le régime des mollahs.

Point d’orgue de cette position. Il y a quelques jours à peine, Baradei avouait lui-même son échec, en admettant que ‘son’ agence avait échoué dans ses efforts pour stopper le programme nucléaire de téhéran.
En Israël en particulier, et en Occident en général, on accueille avec réserve cet aveu d’impuissance et on considère que ces déclarations sont insuffisantes et trop tardives.

S’il y a 12 ans, un autre homme avait été élu à sa place. La géostratégie mondiale ne serait peut-être pas ce qu’elle est aujourd’hui.


Source:
http://guysen.com/



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