Ayanleh se trouvait donc dans ce hôtel avec ses coéquipiers. Un groupe dirigé par le sulfureux Jama Aden dit karaaciin, un coach d’origine somalienne. Lundi dernier, l’hôtel où résidait toute la fine équipe de Jama karaaciin a fait l’objet d’une descente menée conjointement par la police espagnole et des officiels de la fédération internationale de l’athlétisme (IAAF) chargés de la lutte anti-dopage. La mission des meneurs de cette opération désormais appelée « Rial », nom de code donné par la police espagnole en référence à la monnaie du Qatar, était très claire : ces messieurs n'étaient pas là pour faire le contrôle sanitaire de l'hôtel mais plutôt pour appréhender le coach Jama Aden et son staff technique, suspectés de trafic de produits dopants. A l’issue de l’opération, le caoch Jama Aden a été interpellé ainsi que le kiné du groupe, un certain Mounir Ouarid (un ancien sportif d’origine marocaine). Une enquête rondement menée. L’interpellation de Jama Aden en Espagne pour possession de produits dopants résulte d’un long travail mené en secret par le service des investigations de l’IAAF, comme l'a révélé Kyle Barber à la presse, responsable des investigations et des tests hors compétition de l’instance internationale. Jama karaaciin a été pisté depuis trois ans par ce service de l'IAAF. Depuis un certain temps, il était également dans le collimateur de la police espagnole qui enquêtait secrètement sur ce cas. "L'arrestation de l'entraîneur Jama Aden est le résultat d'une longue enquête engagée par l'IAAF, à partir de 2013, en collaboration étroite avec Interpol, et les autorités espagnoles, y compris l'Agence nationale antidopage, la police et d'autres organisations", avait indiqué l'IAAF dans un communiqué.
La descente de la police et de l'IAAF dans le lieu de villégiature de la “team Jama” n'a pas été vaine puisque des produits dopants d’une quantité non négligeable ont été découvert dans les chambres occupés par le groupe de Jama. Une saisie d'une ampleur presque inédite : de l’EPO, plus de 60 stéroïdes anabolisants, de seringues pré-remplies et usagées, de produits de récupération. Une découverte extraordinaire ! Cette saisie inouïe a interloqué les enquêteurs pourtant habitués à ce genre d’investigation anti-dopage. Jama karaaciin et son compère marocain sont actuellement entre les mains de la police. L’entraîneur “dopeur” somalien risque pour cette histoire de dopage organisé deux ans de prison, une forte amende et une interdiction à vie d’’exercer son métier. Qui administre des produits dopants risque la disgrâce : ne dit-on pas qu’à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Jama karaaciin, un tricheur que nous n’allons pas pleurer.
Au lendemain de l’arrestation de Jama et du kiné, l’enquête dite « Rial » a connu un nouveau rebondissement : un athlète de cette fameuse team a été lui aussi arrêté par la police catalane, le qatarien Musaeb Balla. Ce spécialiste du 800 m de 27 ans d'origine somalienne est le sparring-partner d’Ayanleh Souleiman. Il est accusé de collaborer avec Jama Aden et d’avoir participé au système de dopage pour lequel ce dernier est inculpé. Qu’en est-il des autres athlètes du groupe ? La majorité des athlètes se trouvant à Subadell, près de 28 coureurs y compris Ayanleh, ont été soumis à des prélèvements anti-dopage par les agents de l’IAAF, des tests sanguins et urinaires. Pas moins de six docteurs de la Fédération internationale d'Athlétisme (IAAF) et plusieurs représentants de l'Agence espagnole de l'antidopage ont été mobilisés pour effectuer des contrôles sur les athlètes. Les résultats de ces analyses seront connus dès ce vendredi. En attendant les résultats de ces prélèvements , la fédération internationale de l’athlétisme a dépêché en Espagne des agents afin de mener sa propre enquête, Ces agents ont commencé à interroger les athlètes présents à Sabadell sur les pratiques de leur coach. Les athlètes sont amenés à révéler des informations sur les méthodes de coaching de Jama, à confesser si l’entraîneur dopeur leur a administrés des produits dopants. Vont-ils admettre avoir absorbé des produits interdits ? En tout cas, si Ayanleh et ses amis optent pour le mutisme, les prélèvements effectués vont, eux, bientôt parler. Nous saurons dès ce vendredi si l’athlète djiboutien a trempé ou non dans le trafic de dopage mis en place par Jama karaaciin,
Le coaching douteux de Jama: Le coach Jama karaaciin a-t-il recours à des méthodes peu orthodoxes pour booster les performances de ses poulains ? En d'autres termes, ce sulfureux entraîneur administre-t-il des produits dopants aux athlètes qu'il coache ? Si on se réfère à la fulgurante progression de son protégé et co-inculpé, le somalo-qatarien Balla, on serait tenté de répondre par l'affirmative. En effet, le compteur de ce Balla est longtemps resté bloqué autour de 1'47 au 800 m, sa distance de prédilection, avant de subitement scorer à 1’43’’86’. Par quel miracle, ce coureur moyen a-t-il pu réussir un tel exploit. Mystère ! Concernant les affaires de dopage avéré, au moins trois athlètes de l'écurie de Jama karaaciin ont été pris les doigts dans le pot de confitures ou plus précisément de l'EPO. Le premier athlète, Hamza Driouch, nous avons narrer sa tragique histoire dans notre post précédent. Pour les deux autres, il s'agit de l'Algérien Taoufik Makhloufi (champion olympique du 1500 m aux JO de Londres) et de Laila Traby, championne de France du 5000 m en 2014. Cette dernière a été suspendue trois ans en 2015 après un test positif à l'EPO. Jama karaaciin, un entraîneur “dopeur”!
Pas de pitié pour les tricheurs : Dans l’éventualité où les prélèvements d’Ayanleh s’avéreront positifs, non seulement il devra être exclu de l’équipe nationale mais aussi il faudra exiger de lui le remboursement des millions de nos francs engloutis dans ses préparations athlétiques. Ahmed Saleh n'a pas eu besoin de produits dopants pour réaliser son 2h07min07s au marathon de Rotterdam, le 17 avril 1988. Idem pour Robleh Djama pour son record d'Afrique de l'époque (2h08min09s). Le champion Abdi Doukal n'était dopé à l'EPO quand il dominait de la tête et des épaules les courses des capitales européennes ou quand il filait à l'anglaise dans la mythique course de Marvejols Mende, en France. Que dire de la jeunesse talentueuse des années 80/90, le doué Yahyé Aden et les Omar Abdillahi ou autres Ismail Oday, qui a écrasé le championnat de France pendant des années. Tous ces champions carburaient à l'eau claire et n'ont jamais eu recourt au dopage pour performer, jamais. A titre d'information, pendant que l'on dépense des sommes folles pour du dopage, deux athlètes djiboutiens vivent dans l'indigence : l'ancien champion Abdi Doukal vit dans la misère et erre dans la capitale, l’autre infortuné est l'athlète Abdi Said qui lui vit dans le dénuement le plus total. Voilà comment on traite les anciens champions sous les cieux de la tyrannie de Guelleh.
Quelle complicité ? Si l'athlète Ayanleh Souleiman est tombé dans les griffes de l'entraîneur “dopeur” Jama karaaciin, la responsabilité incombe à trois personnes : celui qui porte la plus grande responsabilité est le despote Guelleh, ensuite vient celle du Morgan de haram-house Djama Vietnam et enfin dans une moindre mesure la fédération djiboutienne d'athlétisme (FDA). Pour les deux premiers, pas la peine d'ergoter la tricherie est dans leur ADN. Tout autre commentaire serait superflu. Quant à la FDA, elle n'a pas encore réagi à ce gros scandale de dopage impliquant l'entraîneur de l'équipe nationale et l'athlète phare du pays, Jama Aden et Ayanleh Souleiman. La fédération s'est plutôt murée dans le mutisme, c'est silence radio. Espérons que cette non-réaction n'est pas sans rapport avec le problème de « xabeebta » dont souffre le président de la FDA, Mohamed Ahmed Cheick dit Cheikho. Lorsque l'on prend connaissance du pedigree de celui qui dirige la fédé, l'on ne peut être étonné de cette histoire de dopage. Ce cheikho est un petit Ismail Omar Guelleh, en un peu plus jeune. C'est un voyou de la pire espèce, un type sans foi ni loi. S'il fallait lui confier une fédération, ça serait le club des khatteurs qui lui irait comme une “laan” de khat. Cheikho, un grand amateur de la plante éthiopienne. Cet individu et le sport, ça fait deux. Un anti-sport par excellence !
En guise de synthèse, le sport national est à l'image du pays, en lambeaux. Avec cette histoire de dopage organisé, notre pays entre dans le cercle très fermé des nations promouvant la tricherie dans le sport et favorisant le dopage d’état. Enfin, concernant le cas du présumé « dopé », l'athlète Ayanleh Souleiman, verdict à partir de ce vendredi. Affaire à suivre !
La descente de la police et de l'IAAF dans le lieu de villégiature de la “team Jama” n'a pas été vaine puisque des produits dopants d’une quantité non négligeable ont été découvert dans les chambres occupés par le groupe de Jama. Une saisie d'une ampleur presque inédite : de l’EPO, plus de 60 stéroïdes anabolisants, de seringues pré-remplies et usagées, de produits de récupération. Une découverte extraordinaire ! Cette saisie inouïe a interloqué les enquêteurs pourtant habitués à ce genre d’investigation anti-dopage. Jama karaaciin et son compère marocain sont actuellement entre les mains de la police. L’entraîneur “dopeur” somalien risque pour cette histoire de dopage organisé deux ans de prison, une forte amende et une interdiction à vie d’’exercer son métier. Qui administre des produits dopants risque la disgrâce : ne dit-on pas qu’à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Jama karaaciin, un tricheur que nous n’allons pas pleurer.
Au lendemain de l’arrestation de Jama et du kiné, l’enquête dite « Rial » a connu un nouveau rebondissement : un athlète de cette fameuse team a été lui aussi arrêté par la police catalane, le qatarien Musaeb Balla. Ce spécialiste du 800 m de 27 ans d'origine somalienne est le sparring-partner d’Ayanleh Souleiman. Il est accusé de collaborer avec Jama Aden et d’avoir participé au système de dopage pour lequel ce dernier est inculpé. Qu’en est-il des autres athlètes du groupe ? La majorité des athlètes se trouvant à Subadell, près de 28 coureurs y compris Ayanleh, ont été soumis à des prélèvements anti-dopage par les agents de l’IAAF, des tests sanguins et urinaires. Pas moins de six docteurs de la Fédération internationale d'Athlétisme (IAAF) et plusieurs représentants de l'Agence espagnole de l'antidopage ont été mobilisés pour effectuer des contrôles sur les athlètes. Les résultats de ces analyses seront connus dès ce vendredi. En attendant les résultats de ces prélèvements , la fédération internationale de l’athlétisme a dépêché en Espagne des agents afin de mener sa propre enquête, Ces agents ont commencé à interroger les athlètes présents à Sabadell sur les pratiques de leur coach. Les athlètes sont amenés à révéler des informations sur les méthodes de coaching de Jama, à confesser si l’entraîneur dopeur leur a administrés des produits dopants. Vont-ils admettre avoir absorbé des produits interdits ? En tout cas, si Ayanleh et ses amis optent pour le mutisme, les prélèvements effectués vont, eux, bientôt parler. Nous saurons dès ce vendredi si l’athlète djiboutien a trempé ou non dans le trafic de dopage mis en place par Jama karaaciin,
Le coaching douteux de Jama: Le coach Jama karaaciin a-t-il recours à des méthodes peu orthodoxes pour booster les performances de ses poulains ? En d'autres termes, ce sulfureux entraîneur administre-t-il des produits dopants aux athlètes qu'il coache ? Si on se réfère à la fulgurante progression de son protégé et co-inculpé, le somalo-qatarien Balla, on serait tenté de répondre par l'affirmative. En effet, le compteur de ce Balla est longtemps resté bloqué autour de 1'47 au 800 m, sa distance de prédilection, avant de subitement scorer à 1’43’’86’. Par quel miracle, ce coureur moyen a-t-il pu réussir un tel exploit. Mystère ! Concernant les affaires de dopage avéré, au moins trois athlètes de l'écurie de Jama karaaciin ont été pris les doigts dans le pot de confitures ou plus précisément de l'EPO. Le premier athlète, Hamza Driouch, nous avons narrer sa tragique histoire dans notre post précédent. Pour les deux autres, il s'agit de l'Algérien Taoufik Makhloufi (champion olympique du 1500 m aux JO de Londres) et de Laila Traby, championne de France du 5000 m en 2014. Cette dernière a été suspendue trois ans en 2015 après un test positif à l'EPO. Jama karaaciin, un entraîneur “dopeur”!
Pas de pitié pour les tricheurs : Dans l’éventualité où les prélèvements d’Ayanleh s’avéreront positifs, non seulement il devra être exclu de l’équipe nationale mais aussi il faudra exiger de lui le remboursement des millions de nos francs engloutis dans ses préparations athlétiques. Ahmed Saleh n'a pas eu besoin de produits dopants pour réaliser son 2h07min07s au marathon de Rotterdam, le 17 avril 1988. Idem pour Robleh Djama pour son record d'Afrique de l'époque (2h08min09s). Le champion Abdi Doukal n'était dopé à l'EPO quand il dominait de la tête et des épaules les courses des capitales européennes ou quand il filait à l'anglaise dans la mythique course de Marvejols Mende, en France. Que dire de la jeunesse talentueuse des années 80/90, le doué Yahyé Aden et les Omar Abdillahi ou autres Ismail Oday, qui a écrasé le championnat de France pendant des années. Tous ces champions carburaient à l'eau claire et n'ont jamais eu recourt au dopage pour performer, jamais. A titre d'information, pendant que l'on dépense des sommes folles pour du dopage, deux athlètes djiboutiens vivent dans l'indigence : l'ancien champion Abdi Doukal vit dans la misère et erre dans la capitale, l’autre infortuné est l'athlète Abdi Said qui lui vit dans le dénuement le plus total. Voilà comment on traite les anciens champions sous les cieux de la tyrannie de Guelleh.
Quelle complicité ? Si l'athlète Ayanleh Souleiman est tombé dans les griffes de l'entraîneur “dopeur” Jama karaaciin, la responsabilité incombe à trois personnes : celui qui porte la plus grande responsabilité est le despote Guelleh, ensuite vient celle du Morgan de haram-house Djama Vietnam et enfin dans une moindre mesure la fédération djiboutienne d'athlétisme (FDA). Pour les deux premiers, pas la peine d'ergoter la tricherie est dans leur ADN. Tout autre commentaire serait superflu. Quant à la FDA, elle n'a pas encore réagi à ce gros scandale de dopage impliquant l'entraîneur de l'équipe nationale et l'athlète phare du pays, Jama Aden et Ayanleh Souleiman. La fédération s'est plutôt murée dans le mutisme, c'est silence radio. Espérons que cette non-réaction n'est pas sans rapport avec le problème de « xabeebta » dont souffre le président de la FDA, Mohamed Ahmed Cheick dit Cheikho. Lorsque l'on prend connaissance du pedigree de celui qui dirige la fédé, l'on ne peut être étonné de cette histoire de dopage. Ce cheikho est un petit Ismail Omar Guelleh, en un peu plus jeune. C'est un voyou de la pire espèce, un type sans foi ni loi. S'il fallait lui confier une fédération, ça serait le club des khatteurs qui lui irait comme une “laan” de khat. Cheikho, un grand amateur de la plante éthiopienne. Cet individu et le sport, ça fait deux. Un anti-sport par excellence !
En guise de synthèse, le sport national est à l'image du pays, en lambeaux. Avec cette histoire de dopage organisé, notre pays entre dans le cercle très fermé des nations promouvant la tricherie dans le sport et favorisant le dopage d’état. Enfin, concernant le cas du présumé « dopé », l'athlète Ayanleh Souleiman, verdict à partir de ce vendredi. Affaire à suivre !