L'opposant Hassan Mokbel. Ouest France.
C'est un bien sombre tableau de Djibouti qu'a peint Hassan Mokbel devant les militants de la section mancelle de la Fédération internationale des droits de l"homme (FIDH). Mardi, au pôle Coluche, le Manceau d'origine djiboutienne a évoqué, lors d'une session plénière la situation politique du petit pays de la Corne d'Afrique.
"Sur ce site géostratégique sévit une dictature féroce depuis 36 ans". Première base militaire française hors territoire national, le pays accueille aussi depuis les attentats du 11 septembre les forces américaines et notamment une base navale japonaise.
Malgré cette présence étrangère (3000 soldats du côté français), les yeux ne semblent pas être tournés au bon endroit "les pires des exactions sont commises par l'armée djiboutienne, sous odres du gouvernement", selon Hassan Mokbel.
Pour porter la voix des Djiboutiens, Hassan Mokbel compte sur le soutien des militants des droits de l'Homme.
En une heure, l'ex réfugié politique, accueilli avec sa famille, il y a 20 ans, par Amnesty International, au Mans, a exposé son analyse. "Depuis les éléctions législatives du 22 février 2013, entachées de fraudes massives, le président Ismaël Omar Guelleh est pris à la gorge", rapelle-t-il.
Pour la première fois depuis l'indépendance, en 1977, "l'opposition, faisant preuve de maturité politique s'est unie dans une Union pour le Salut national (USNà et jouit d'un soutient massif de la population" composée de trois communautés (Afars, Somalis et d'une minorité nationale arabe d'origine yéménite). "Une union soutenue par le Front de la restauration de l'unité et de la démocratie (Frud), qui s'est crée en 1991. L'opposition djiboutienne réfute le résultat des élections législatives de février dernier et parle d'un hold-up électoral".
Les opposants demandent, entre autres, la libération de tous les prisonniers politiques.
"Sur ce site géostratégique sévit une dictature féroce depuis 36 ans". Première base militaire française hors territoire national, le pays accueille aussi depuis les attentats du 11 septembre les forces américaines et notamment une base navale japonaise.
Malgré cette présence étrangère (3000 soldats du côté français), les yeux ne semblent pas être tournés au bon endroit "les pires des exactions sont commises par l'armée djiboutienne, sous odres du gouvernement", selon Hassan Mokbel.
Pour porter la voix des Djiboutiens, Hassan Mokbel compte sur le soutien des militants des droits de l'Homme.
En une heure, l'ex réfugié politique, accueilli avec sa famille, il y a 20 ans, par Amnesty International, au Mans, a exposé son analyse. "Depuis les éléctions législatives du 22 février 2013, entachées de fraudes massives, le président Ismaël Omar Guelleh est pris à la gorge", rapelle-t-il.
Pour la première fois depuis l'indépendance, en 1977, "l'opposition, faisant preuve de maturité politique s'est unie dans une Union pour le Salut national (USNà et jouit d'un soutient massif de la population" composée de trois communautés (Afars, Somalis et d'une minorité nationale arabe d'origine yéménite). "Une union soutenue par le Front de la restauration de l'unité et de la démocratie (Frud), qui s'est crée en 1991. L'opposition djiboutienne réfute le résultat des élections législatives de février dernier et parle d'un hold-up électoral".
Les opposants demandent, entre autres, la libération de tous les prisonniers politiques.
Journal Ouest-France