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AFRIQUE

HUMEUR/ Samba-Panza «Bout de feu» des rebellions !


Alwihda Info | Par Albert FALL - 14 Octobre 2014



Par Albert FALL

A l’origine en vieux français, "le bout de feu" était le maître de la flamme, celui qui dans la construction allumait le feu, les dynamites.
Maintenant on a un autre mot plus seyant pour ça : "pyromane".

Du coup, qu'est-ce que Samba-Panza vient faire dans la construction ?
Là, ce serait plutôt dans la déconstruction.
Parce que, si ce n'était pas aussi triste et pathétique, on en rirait grave, tant à l'ubuesque se jouxte l'irrationalité.
Car il faut faire boulotter longtemps, et en vain ses neurones pour comprendre quelque chose à la logique confuse de la Présidente intérimaire centrafricaine.

Les rebelles tuent tous les jours dans le pays, les organismes internationaux les désignent très clairement comme des criminels ennemis de la paix...
Que fait notre chère présidente à la suite ? Les condamner ? Naaaaa !!
Elle leur offre table ouverte, "on" négocie ensemble - on se demande bien quoi ?
Et dans une logique implacable de demeurés, plus vous tuez, et plus vous devenez important aux yeux de Mama Cathy.
Prime à l'offensive criminelle, et ce ce jeu là, les champions sont légion.
Ca devient votre diplôme pour être sûr de gagner un poste de ministre dans la pléthore des ministres et autres ministres conseillers de la Cour de Madame, ou tout du moins d'avoir une garantie d'impunité.
Avec Samba-Panza, la récompense pour les criminels, c'est l'assurance d'avoir un maroquin.

Avant avant hier encore, Samedi quoi....
Après trois jours de défoulement en tuant tout ce qui leur tombait sous la main, les Anti-Balaka, tout benoîtement, étaient reçus comme après une épreuve sportive, pour aller recevoir un prix de victoire à la présidence.
Et comme ils accordent autant d'importance à la Samba-Panza qu'un chien à un son pet, sans gêne ils lui ont posé cinq conditions hallucinantes (pour une personne un tantinet sensée).
Ce qui dans cette affaire devient très intéressant, c'est que les 4 premières conditions ne portaient que - pendant qu'on y est - sur la totale impunité pour tous leurs crimes, on rase gratis, il ne s'est rien passé. "Il faut libérer nos gars en taule", "Pas taquiner nos chefs", "Nous faire de la place au CNT", "Nous donner des postes de fonctionnaires", avec comme pompon du culot, le droit d'être reconnus comme tels.
Ces quatre points là, même pas un sourcil levé de la présidente pour refuser. Elle gratifie même les gars de quelques millions de F CFA pour leurs exploits à la machette et à la Kalachnikov.

Seul sur le dernier point, portant sur la démission de Kamoun et de sa colonie de vacances, accessoirement servant de gouvernement; là, la dame a tiqué.
"Non non non, on n'aborde pas ça !", mais le reste est 'open' !

Conclusion, même si n'étant pas juriste, on n'appelle pas ça complicité et association de malfaiteurs ?

Et elle parle de rencontrer pendant une semaine "Les Forces vives de la Nation". De quels zombies parle-t'elle ?
Encore à perdre du temps avec des gens qui ne représentent qu'eux-mêmes !
N'a-t'elle même pas un brin de jugeote pour quelque part réaliser qu'elle brasse du vent pour rien ?

Les filles et les gars, Catherine Samba-Panza, avec une telle logique déconcertante qui ne voit pas le mal chez les Anti-Balaka et les Séléka, c'est pas demain que la paix va revenir dans le pays.
Impunité à tous les étages et récompenses gratifiés aux criminels ! l'autre là qui parlait de "La Centrafrique est au bord gouffre", il n'a pas du trop se rapprocher du bord, parce que de gouffre, on est déjà dedans !

© Octobre 2014 LNC



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