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L'Espagne renverse tout


Alwihda Info | Par Abdel Ahmat - 22 Novembre 2008


L'Argentine est sur le point de voir son beau rêve s'envoler. Défaits en double ce samedi, les Gauchos ont peut-être laissé passer leur chance, surtout que Nalbandian paraît très entamé physiquement.


L'Espagne renverse tout
L'Argentine est sur le point de voir son beau rêve s'envoler. Défaits en double ce samedi, les Gauchos ont peut-être laissé passer leur chance, surtout que Nalbandian paraît très entamé physiquement.

L'Espagne peut le faire. Même privé de son numéro 1 Rafael Nadal, même en court hostile, la sélection dirigée par Emilio Sanchez Vicario paraît en mesure de priver l'Argentine de son premier sacre en Coupe Davis. Pour cela, il ne lui manque plus qu'un malheureux petit point après ce double remporté par la paire Lopez-Verdasco, le premier étant en passe d'accéder au statut de héros de la nation. En effet, après avoir vaincu la veille un Juan Martin Del Potro diminué, le 31e mondial a pris une part très active dans l'obtention d'un deuxième point face à un tandem argentin Calleri-Nalbandian pourtant en verve en début de match. En particulier le second nommé qui réussissait d'emblée deux coups gagnants, histoire de donner le ton ainsi que de l'assurance à son partenaire, moins expérimenté. Mais en face, le double ibérique tournait rond et ne lâchait rien sur ses engagements. Tout du moins jusqu'à 5-5, lorsqu'une double faute de Verdasco offrait sur un plateau le break aux Gauchos dans une ambiance de corrida qui contraignait même Mancini et Nalbandian à demander un peu de calme à leurs trop fervents partisans. Et Nalbandian ne se contentait pas de cela puisque derrière, alors que les Espagnols obtenaient trois balles de débreak, il passait la vitesse supérieure pour revenir à égalité, puis porter l'estocade (5/7).

Un troisième set de folie
Le scénario du deuxième set, lui, ne variait pas d'un iota. Premiers à servir, les Espagnols faisaient la course en tête et ce, malgré une alerte à 2-2 où ils écartaient deux balles de break. Tant et si bien que la décision allait se faire de nouveau dans le money-time. A 5-5, les Gauchos pointaient le bout de leur nez à 30-30sur le service adverse, mais Verdasco prenait les choses en mains pour éviter toute mauvaise surprise (6-5). Du coup, sous pression, c'est Calleri qui craquait en expédiant un smash tout cuit dans le filet, puis en sortant une volée de coup droit synonyme de break et de… la perte du deuxième set (7/5). Indécise, cette rencontre allait alors sombrer dans une douce folie puisque les Ibères paradaient rapidement dans la manche suivante pour mener 5-1, deux breaks d'avance dans la musette. La messe semblait dite, sauf que les Espagnols s'y voyaient déjà un peu trop tôt. Résultat, Nalbandian, à l'orgueil, remettait l'Argentine dans le sens de la marche. Une double-faute de Verdasco effaçait le premier break (3-5), puis deux erreurs de jugement de Lopez remettaient les deux équipes à égalité (5-5). Un retournement de situation incroyable, mais qui n'était rien comparé à la suite…

Nalbandian faiblit
Car le sort de ce double allait se jouer dans un tie-break irréel. Le vent en poupe, les Argentins se détachaient au pas de charge (5 points à 1), dans une ambiance de liesse. Mais il ne fallait pas vendre la peau d'Espagnols eux aussi orgueilleux et qui passaient un terrible 6 points à 0 à des Gauchos médusés (7/6, 7 points à 5). Un coup de massue terrible pour Nalbandian et Calleri. Surtout le premier d'ailleurs qui accusait un sérieux coup de moins bien sur le plan physique. C'est donc presque sans surprise que la faille venait de son côté, avec un break des Ibères à 2-2 alors qu'il servait. Puis un second, grâce à un Lopez qui, survolté, ne lâchait rien (5-2). Mar del Plata était soudain plongé dans un pesant silence, que deux balles de match sauvées venait troubler. Mais il ne s'agissait que du sursaut du condamné, Verdasco pliant l'affaire dans la foulée (5/7 7/5 7/6 6/3). Pour l'Argentine, cela commence à sentir sérieusement le roussi avec un Nalbandian dont on se demande s'il pourra jouer dimanche. Et comme Del Potro ne se porte guère mieux…

Source:
http://www.lefigaro.fr/



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