"Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain," a déclaré le Président français.
Macron a souligné l'urgence de la situation à Gaza : "L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue. La paix est possible. Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient. Il n’y a pas d’alternative."
Une Réaction Américaine Vive
Cette annonce a été "fermement" rejetée par les États-Unis. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a vivement critiqué cette initiative sur le réseau X (anciennement Twitter), déclarant : "Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C'est un camouflet pour les victimes du 7 octobre."
Contexte International et Engagement de la France
Actuellement, selon les chiffres de l'ONU, 148 des 193 pays membres de l'organisation reconnaissent déjà officiellement l'État de Palestine.
Le Président Macron a réaffirmé la détermination de la France à agir pour la paix, en écrivant au président de l'Autorité palestinienne : "Confiance, clarté et engagement. Nous gagnerons la paix." Il a conclu en insistant sur le rôle que la France, aux côtés des Israéliens, des Palestiniens, et de ses partenaires européens et internationaux, doit jouer pour démontrer que la paix est possible.