Paris, 8 avril- La journaliste d'investigation Khadija Ismayilova d’Azerbaïdjan est la lauréate du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2016. Un jury international indépendant de professionnels des médias a recommandé Khadija Ismayilova, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la liberté de la presse dans des circonstances difficiles.
« Khadija Ismayilova mérite pleinement le Prix et je suis heureuse de voir que son courage et son professionnalisme sont reconnus », a déclaré Ljiljana Zurovac, Présidente du jury 2016 du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano.
Khadija Ismayilova, journaliste indépendante et collaboratrice au service azerbaïdjanais de Radio Free Europe, est détenue depuis décembre 2014. En septembre 2015 elle a été condamnée à sept ans et demi de prison pour abus de pouvoir et évasion fiscale. Le Prix sera décerné dans le cadre des célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, qui auront lieu en Finlande cette année.
Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l'UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué, de manière notable, à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques.
Doté d’un montant de 25 000 dollars, le Prix a été créé en l’honneur de Guillermo Cano Isaza, journaliste colombien assassiné à l’entrée des bureaux du journal, El Espectador, à Bogotá, le 17 décembre 1986. Il est financé par la Fondation Cano (Colombie) et la Fondation Helsingin Sanomat (Finlande).
« Khadija Ismayilova mérite pleinement le Prix et je suis heureuse de voir que son courage et son professionnalisme sont reconnus », a déclaré Ljiljana Zurovac, Présidente du jury 2016 du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano.
Khadija Ismayilova, journaliste indépendante et collaboratrice au service azerbaïdjanais de Radio Free Europe, est détenue depuis décembre 2014. En septembre 2015 elle a été condamnée à sept ans et demi de prison pour abus de pouvoir et évasion fiscale. Le Prix sera décerné dans le cadre des célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, qui auront lieu en Finlande cette année.
Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l'UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué, de manière notable, à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques.
Doté d’un montant de 25 000 dollars, le Prix a été créé en l’honneur de Guillermo Cano Isaza, journaliste colombien assassiné à l’entrée des bureaux du journal, El Espectador, à Bogotá, le 17 décembre 1986. Il est financé par la Fondation Cano (Colombie) et la Fondation Helsingin Sanomat (Finlande).