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La riposte face aux massacres des innocents et des leaders de l’opposition à Djibouti


Alwihda Info | Par Amina - 22 Décembre 2015



réagissons face à la barbarie

La riposte face aux massacres des innocents et des leaders de l’opposition à Djibouti

Le dictateur djiboutien a commencé sa stratégie pour déclencher une guerre civile ou clanique à Djibouti. Personne n’est dupe, depuis le 24 novembre, IOG cherche a tuer, a massacrer des groupes entiers de la population pour faire peur et perdurer au pouvoir. Sa stratégie est planifiée depuis longtemps et l’emploi du temps a été fixé dès l’été dernier. Beaucoup d’intellectuels djiboutiens ont parlé des guerres interclaniques, d’autres les croyaient à une pire imagination ou l’effet du khat. La réalité est que le dictateur n’a pas de projet politique, ni une crédibilité aux yeux de la population djiboutienne. Il sait qu’il a perdu les élections de 2013 malgré les votes multiples des soldats et des policiers qui ont des intérêts particuliers à la survie du régime. Il a amassé des milliards et veut continuer d’amasser. Il veut que nous soyons ses esclaves. Il veut passer en force en 2016 et gouverner des soumis, des esclaves, des morts vivants. La répression massacre et le tribalisme sont ses armes principales. La misère et la réduction du niveau de l’éducation constitue aussi des armes qu’il utilise. Il n’a pas des mots pour condamner les crimes qu’il a commis ce 21 décembre 2015. Cette date marquera l’esprit des Djiboutiens, réveillera ce qui pense que le dictateur construit le pays. Il est le commanditaire du massacre de Balbala. Il y a au moins 50 morts et plus de 150 blessés dont certains ont des blessures très graves. L’attaque contre les hauts conseils de l’USN est une autre attaque terroriste du régime. Les blessés par balle indiquent ses intentions : tuer les leaders. Il a interdit aux blessés d’être soignés comme Kadafi, son idole. Parmi les morts, il y a des enfants, des sages, des jeunes, des femmes , la richesse du pays. Nous n’avons pas de pétroles, gaz et autres ressources minières. Parmi les blessés se trouvent des enfants, des femmes des hommes, des députés , des anciens ministres. Bien que la très grande majorité sont des yonus moussa, c’est le peuple djiboutien qui est visé. La réponse doit être nationale. Hier, le 18 décembre 1991 , le peuple n’a pas réagi face au massacre des citoyens innocents à Arhiba, puis l’emprisonnement des religieux et des leaders politiques, la mort de Mahamoud Elmi Rayaleh, aujourd'hui , nous payons cash notre silence. Nous devrons réagir très rapidement et chasser le dictateur puis juger les assassins. Le dictateur n’a que commencé son programme, car les répressions et massacres vont continuer. Attendre d’autres morts sera chers compatriotes, un aveu de faiblesse que quête le dictateur. Chaque clan, chaque famille seront touchés par cette répression, c’est juste une question de temps. Ensemble nous avons le devoir de chasser le dictateur. Nous demandons à nos frères militaires, policiers, gendarmes , aux ministres symboles, de démissionner très rapidement ou de désobéir l’ordre des larbins du régime et de se mettre du coté de la population civile. Nous demandons aux étudiants, aux travailleurs et aux commerçants d’arrêter leur occupation à fin de participer à cette révolution. C’est une façon de rendre justice à nos frères et sœurs décédés sous les balles du dictateur. Il est inutile de s’attaquer aux citoyens du même clan que le dictateur, car cela va réduire notre capacité de réaction et empêchera notre victoire. Nous souhaitons qu’ils participent avec nous à cette libération. Cette libération est comparable à celle contre l’esclavage, contre la colonisation. Nous luttons contre l’exploitation de l’Homme par l’homme. Si nous ne réagissons ensemble aujourd’hui, la prochaine étape est l’assassinat ciblé des leaders politiques, ce qu’il a déjà commencé. Puis c’est l’épuration ethnique ou clanique qu’il va opérer. Il ne quittera le pouvoir que si le peuple le chasse. Il a planifié avec 5 assassins sa stratégie pour passer en forcer en 2016. Le général Zaccharia, le colonel Mohamed Djama , Ismael Tani, Hassan Madobé et sa Femme sont ceux qui ont élaboré avec le dictateur les massacres et la répression continue des citoyens djiboutiens. C’est d’ailleurs le général zélé et le colonel de la garde républicaine qui étaient à la tête des militaires(GR ou garde républicain) qui ont tués , blessés nos frères et sœurs. Ils fêtent aujourd’hui la victoire sur la population en empêchant les familles de récupérer les morts. Si nous n’arrêtons pas le dictateur ensemble maintenant, il sera difficile d’arrêter plutard le génocide contre le peuple djiboutien. IOG copie le dictateur du Burundi qui tue chaque semaine par centaine sans que la communauté internationale ne réagisse. C’est à nous de le chasser avant qu’il ne soit très tard. La riposte devrait planifiée, massive, collective et nous devrions être patients face aux difficultés. Lui et son équipe ont le plan de contre-révolution. Je vous rappel que Kadafi, les colons, Ben Ali avaient des moyens militaires colossaux par rapport à ces gardes républicains. Que ferraient ces 2500 soldats face 70000 personnes ou 200000 habitants. Ils prendront la fuite après 24 heures de confrontations. Soyons unis, solidaires et combatifs face à la dictature. Pour rendre justice aux martyrs d’Arhiba, des Balbala, d’Obock, d’Ali-Sabieh, mettons nous sur la route en direction d’Haramous le plutôt possible pour libérer notre pays.



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