Les principaux partenaires et co-organisateurs de ces assises sont : la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement du Tchad et le Rand Sandton Consulting Group, partenaire de mise en œuvre.
L’étude de la BAD intitulée « Gouverner les sorties de ressources naturelles pour une résilience économique renforcée dans les pays en transition en Afrique » (GONAT) a mené des analyses approfondies sur les flux financiers illicites dans le secteur des ressources naturelles et sur les prêts garantis par des ressources (RBL). Cette initiative vise à renforcer les capacités des pays concernés, à améliorer la mobilisation des ressources nationales (MRN), à assurer la viabilité de la dette et à consolider la résilience économique. Les six pays cibles sont : la République centrafricaine (RCA), le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique, la Sierra Leone et le Zimbabwe.
Lors de son intervention, Claude N'Kodia, Responsable Pays par intérim de la BAD, a précisé que le projet GONAT s’inscrit pleinement dans le Plan d’action pour la gestion des ressources naturelles et l’investissement de la Banque (2025-2029). Il repose sur des approches stratégiques incluant un pilier sur la bonne gouvernance et la facilitation des investissements dans les ressources naturelles. Ce projet est également aligné avec la Stratégie décennale 2024-2034 de la BAD ainsi qu’avec le premier pilier de la Stratégie pays du Groupe de la Banque pour le Tchad (2015-2025), qui vise le développement des infrastructures pour une croissance économique robuste et diversifiée. Selon lui, cette session de formation contribuera à renforcer les ressources intérieures du pays.
De son côté, Dr Adeleke Salami, Représentant du Directeur de l’Institut africain de développement (ECAD), a souligné que le projet GONAT vise à renforcer la résilience économique globale à travers une meilleure mobilisation des ressources intérieures et une gestion efficace de la dette. Il a insisté sur l’importance du renforcement des capacités dans ce domaine, en particulier en Afrique, où les sorties de capitaux financiers dépassent largement les entrées – principalement à cause des flux financiers illicites, estimés entre 90 et 100 milliards de dollars par an.
« Comparé au total des flux financiers entrants en 2022, l’Afrique perd plus de trois fois le montant cumulé des investissements directs étrangers (IDE), de l’aide publique au développement (APD), des flux de portefeuille et des transferts de fonds. Et si l’on compare uniquement aux IDE, les sorties illicites représentent plus de dix fois les flux d’IDE reçus par l’Afrique en 2022 », a-t-il affirmé.
Dr Salami a conclu en affirmant que pour que les ressources naturelles contribuent réellement à une croissance inclusive et au développement durable, les pays riches en ressources doivent adopter des mesures concrètes pour mieux exploiter et gérer leur capital naturel. Le projet GONAT, selon lui, apporte des solutions concrètes à ce défi. Il a exprimé la fierté de l’Institut africain de développement de participer activement au succès de cette initiative.
L’étude de la BAD intitulée « Gouverner les sorties de ressources naturelles pour une résilience économique renforcée dans les pays en transition en Afrique » (GONAT) a mené des analyses approfondies sur les flux financiers illicites dans le secteur des ressources naturelles et sur les prêts garantis par des ressources (RBL). Cette initiative vise à renforcer les capacités des pays concernés, à améliorer la mobilisation des ressources nationales (MRN), à assurer la viabilité de la dette et à consolider la résilience économique. Les six pays cibles sont : la République centrafricaine (RCA), le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique, la Sierra Leone et le Zimbabwe.
Lors de son intervention, Claude N'Kodia, Responsable Pays par intérim de la BAD, a précisé que le projet GONAT s’inscrit pleinement dans le Plan d’action pour la gestion des ressources naturelles et l’investissement de la Banque (2025-2029). Il repose sur des approches stratégiques incluant un pilier sur la bonne gouvernance et la facilitation des investissements dans les ressources naturelles. Ce projet est également aligné avec la Stratégie décennale 2024-2034 de la BAD ainsi qu’avec le premier pilier de la Stratégie pays du Groupe de la Banque pour le Tchad (2015-2025), qui vise le développement des infrastructures pour une croissance économique robuste et diversifiée. Selon lui, cette session de formation contribuera à renforcer les ressources intérieures du pays.
De son côté, Dr Adeleke Salami, Représentant du Directeur de l’Institut africain de développement (ECAD), a souligné que le projet GONAT vise à renforcer la résilience économique globale à travers une meilleure mobilisation des ressources intérieures et une gestion efficace de la dette. Il a insisté sur l’importance du renforcement des capacités dans ce domaine, en particulier en Afrique, où les sorties de capitaux financiers dépassent largement les entrées – principalement à cause des flux financiers illicites, estimés entre 90 et 100 milliards de dollars par an.
« Comparé au total des flux financiers entrants en 2022, l’Afrique perd plus de trois fois le montant cumulé des investissements directs étrangers (IDE), de l’aide publique au développement (APD), des flux de portefeuille et des transferts de fonds. Et si l’on compare uniquement aux IDE, les sorties illicites représentent plus de dix fois les flux d’IDE reçus par l’Afrique en 2022 », a-t-il affirmé.
Dr Salami a conclu en affirmant que pour que les ressources naturelles contribuent réellement à une croissance inclusive et au développement durable, les pays riches en ressources doivent adopter des mesures concrètes pour mieux exploiter et gérer leur capital naturel. Le projet GONAT, selon lui, apporte des solutions concrètes à ce défi. Il a exprimé la fierté de l’Institut africain de développement de participer activement au succès de cette initiative.