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Le message du mufti Abdel Aziz Al-Cheikh


Alwihda Info | Par Firdos Ahmat - 9 Décembre 2008


Le mufti d'Arabie saoudite Abdel Aziz Al-Cheikh a exhorté dimanche les musulmans à faire barrage au terrorisme, en dirigeant une prière collective de centaines de milliers de fidèles rassemblés sur le Mont Arafat, moment fort du Hajj de La Mecque. "Nous devons être prudents face au terrorisme sous toutes ses formes. Nous devons combattre les bandes criminelles (...) injustes et agressives", a dit cheikh Abdel Aziz en dirigeant la prière dans la mosquée de Namera, bâtie sur le site où le prophète Mahomet avait prié lorsqu'il avait lui-même effectué le premier pélerinage de La Mecque.


Le mufti d'Arabie saoudite Abdel Aziz Al-Cheikh a exhorté dimanche les musulmans à faire barrage au terrorisme, en dirigeant une prière collective de centaines de milliers de fidèles rassemblés sur le Mont Arafat, moment fort du Hajj de La Mecque. "Nous devons être prudents face au terrorisme sous toutes ses formes. Nous devons combattre les bandes criminelles (...) injustes et agressives", a dit cheikh Abdel Aziz en dirigeant la prière dans la mosquée de Namera, bâtie sur le site où le prophète Mahomet avait prié lorsqu'il avait lui-même effectué le premier pélerinage de La Mecque.
Il a exhorté les fidèles à "préserver l'unité de la nation" musulmane en faisant "barrage à ceux qui nuisent à sa sécurité et à sa stabilité".

Les autorités saoudiennes, redoutant toujours la menace terroriste après une vague de violences revendiquées par Al-Qaïda dans le royaume, ont mobilisé pour le hajj 100.000 policiers, épaulés cette année pour la première fois par des hélicoptères américains S-92 équipés de systèmes techniques ultra-modernes.

Evoquant par ailleurs la crise financière mondiale, le mufti saoudien a expliqué son impact sur les pays islamiques par la pratique du "riba", apparenté à l'usure, interdit par la charia.

"L'effondrement de certaines entreprises et banques est la conséquence du non-respect de la charia", a-t-il dit, estimant que les musulmans se devaient "de fonder leurs économies sur les préceptes de l'islam pour se mettre à l'abri" des troubles de l'économie mondiale.

Une marée humaine s'est formée dès la matinée sur le Mont Arafat, également appelé "Jebal Al-Rahma" (Mont de la Miséricorde), une colline d'où Mahomet a donné son dernier sermon il y a plus de 14 siècles.

En bus ou à pied, les fidèles ont parcouru lentement, par un temps clément, les quelques kilomètres séparant le Mont Arafat de la vallée de Mina, où le pèlerinage a commencé samedi par une journée de prière et de recueillement.

Fortement encadrée par les forces de sécurité, la foule répétait inlassablement en choeur: "Me voici répondant à Ton appel, Seigneur, me voici. Il n'y a pas d'autre Dieu que Toi, à Toi les louanges".

"C'est un jour de grande joie", a lancé un homme avant de fondre en larmes à son arrivée à Arafat, heureux d'accomplir le hajj, l'un des cinq piliers de l'islam que tout musulman, selon le Coran, se doit de faire au moins une fois dans sa vie s'il en a les moyens.

Une Egyptienne de 50 ans, Souad Dassouqui, a dit "souhaiter la victoire de l'islam et le resserrement des rangs des musulmans", en louant le hajj qui réunit des musulmans de différentes races et de tous les continents.

Les fidèles passent le reste de la journée à prier et à implorer longuement le pardon de Dieu sur le Mont Arafat, symbole de l'attente du jour du Jugement dernier.

Au coucher du soleil, ils commenceront à affluer vers la vallée de Mouzdalifah, à quelques kilomètres de là, pour y passer la nuit.

Lundi, ils regagneront Mina pour immoler une bête, généralement un mouton, en souvenir du sacrifice que faillit accomplir Abraham en voulant tuer son fils sur ordre de Dieu. Ce rituel marque le début de la grande fête d'Al-Adha.

Depuis le début du hajj, auquel participent plus de 1,7 million de fidèles venus de 178 pays et des centaines de milliers de Saoudiens et de résidents musulmans du royaume, "aucun incident n'a été enregistré", a affirmé le gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal Ben Abdel Aziz.

Des bousculades meurtrières ont marqué le pélerinage dans le passé.


firdos ahmat



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