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POLITIQUE

Le sanguinaire Guelleh doit partir, maintenant!


Alwihda Info | Par Mouvement patriotique "IOG doit partir" - 30 Décembre 2015


En faisant massacrer son propre peuple par ses cruels tontons macoutes, Ismaïl Omar Guelleh a cessé d'être un président, une fonction qu'il usurpait d'ailleurs depuis de plus 16 ans. Chassons-le !


Persécution, rafle, répression, intimidation, harcèlement, embastillement, assassinat ciblé, chômage, malnutrition, mal-gouvernance, tels ont été jusqu'à présent le quotidien de la population djiboutienne. Un peuple qui subit d'ailleurs, depuis près de quatre décennies, les affres de la dictature clanique inique qui a pris en otage Djibouti. Depuis le hold-up électoral du 22 février 2013 orchestré par le régime du despote Guelleh, la situation s'est empirée et notre pays est plongé dans une grave crise socio-politique . 

La semaine dernière, la répression du régime à l'encontre des Djiboutiens a atteint le summum de la barbarie: un massacre à huit clos a été perpétré le lundi 21 décembre 2015 par la soldatesque du sanguinaire IOG. En effet, des tontons-macoutes à la solde du tyran de Haramous ont réprimé sauvagement un rassemblement culturel. Non content de maintenir ce paisible peuple dans un état de quasi-esclavage, le régime de Guelleh vient de commettre l'irréparable. Une répression d'une cruauté absolue s'est abattue sur des paisibles djiboutiens venus commémorer leur ancêtre au lieu dit Buldhuqo, faisant plusieurs dizaines de morts et plus d'une centaine de blessés. Le sanguinaire Guelleh a fait canarder son propre peuple comme un vulgaire gibier, un massacre effroyable!
Le pays tout entier est endeuillé. Cette tuerie d'une horreur inouïe a bien entendu provoqué des saines réactions d'indignation, à Djibouti comme à l'étranger. Que faire? Comment réagir face à cet énième massacre perpétré par le pouvoir en place? Murmure-t-on dans les maisonnées de la capitale et des régions de l'intérieur.

Désormais, tout le monde s'accorde à dire que notre pays est à la croisée des chemins. C'est l'instant de choix: la résignation (pour être plus précis la lâcheté) c'est à dire accepter sans broncher cet odieux crime de masse et vivre indéfiniment dans ce climat de terreur ou crier haut et fort « stop, ça suffit comme ça! Non à cette impunité notoire et caractérisée ! ce massacre ne sera pas impuni ! » . Autrement dit, soit on choisit la voie de Gunnimo ou celle de Gobanimo, pour illustrer avec des mots bien de chez nous. 

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » écrivait le célèbre intellectuel anti-colonialiste Franz Fanon. Nul doute que le peuple de Djibouti saura remplir sa mission en empruntant la voie de Gobanimo, à savoir le chemin de la dignité et de la liberté. Cependant, il est clair comme l'eau de roche que le tyran Guelleh ne nous offrira pas sur un plateau d'argent cette liberté tant espérée. C'est au peuple de la lui arracher car la liberté ne se donne pas, elle se conquiert. D'où l'impérieux devoir de prendre notre destin en main et d'affirmer avec force le rejet total du système clanique, antipatriotique et criminel de Guelleh. Il est donc temps de tourner définitivement la page de la camarilla cruelle sans foi ni loi qui nous opprime depuis un certain 27 juin 1977.

L'avenir de notre pays dépendra de ce que nous voudrons en faire aujourd'hui : soit nous ne réagissons pas comme il faut (en se contentant par exemple d'une résistance passive) et nous croupirons pour longtemps sous le joug de cette tyrannie ; soit nous nous opposons efficacement à ce régime mafieux qui a pris en otage notre pays et nous reconquerrons notre indépendance confisquée depuis des décades.
Si la dictature clanique perdure et survit actuellement, c'est à cause de notre passivité. Cette dictature sous la férule d'IOG n'est pas solide, loin s'en faut. N'ayons pas peur ! Le tyranneau de Haramous n'est qu'un vulgaire colosse aux pieds d'argile et son régime est aux abois. Il suffit que la majorité silencieuse sort de sa léthargie actuelle, s'engage aux côtés des irréductibles indignés qui mènent une lutte héroïque pour l’avènement d'un état de droit et le régime de Guelleh s'écroulera comme un château de cartes. L'heure de la contestation généralisée est venue. Il ne faut surtout pas que la petite flamme de la résistance entretenue tant bien que mal par une poignée de courageux s’éteigne. Au contraire, le peuple a l'impérieux devoir d'amorcer, ici et maintenant, une lutte citoyenne pacifique d'une grande ampleur. Il doit se mettre en mouvement pour chasser le sanguinaire Guelleh et ses séides, la clique des « qawlaysatada ».

Il faut savoir que le droit de résistance à l'oppression est un droit sacré qui est reconnu par les textes internationaux, notamment ceux axés sur les droits de l'homme. Ainsi, le paragraphe 3 du préambule de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme qui dispose « considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'Homme ne soit pas contraint , en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et à l'oppression » garantit le droit de révolte à tout peuple. 

Le philosophe anglais John Locke (1632-1704) qui a élaboré la théorie politique de la désobéissance citoyenne nous donne une explication limpide sur le droit de résistance dans le passage qui suit où il exhorte clairement la révolte contre l'injustice : « Quiconque investit d'une autorité qui excède le pouvoir que la loi lui donne, se sert de la force soumise à son commandement pour accomplir aux dépens des sujets des actes illicites cesse par là même d'être un magistrat et puisqu'il agit sans autorité, on a le droit de lui résister, comme à n'importe quel homme qui porte atteinte aux droits d'un autre par la force ». 

En faisant massacrer son propre peuple par ses cruels tontons macoutes, Ismaïl Omar Guelleh a cessé d'être un président, une fonction qu'il usurpait d'ailleurs depuis de plus 16 ans. Chassons-le !
Tous ensemble, enclenchons un vaste mouvement de contestation populaire dont le leitmotiv doit être « le sanguinaire IOG doit partir, maintenant ! ».

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