Les sécheresses en Somalie font grimper la faim et les taux de malnutrition. © FAO/FIDA/PAM/Michael Tewelde
Selon l’ONU, les dernières données montrent à quel point la situation s’aggrave rapidement. Près de six millions de personnes risquent de souffrir d’une insécurité alimentaire aiguë dans les mois à venir, soit près du double de ce qu’elles étaient au début de l’année.
« La situation en Somalie se détériore depuis des mois en raison de l’extrême sécheresse qui perdure, amenant le pays au bord de la catastrophe humanitaire », a déclaré depuis Mogadiscio, Lara Fossi, Directrice adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM) en Somalie, lors d’un point de presse de l’ONU à Genève.
40% de la population confrontée à des niveaux extrêmes d’insécurité alimentaire
L’insuffisance des financements actuels, des prévisions pluviométriques peu encourageantes et la hausse des prix des denrées alimentaires à l’échelle mondiale risquent de laisser près de 40% des Somaliens au bord du gouffre.
« Le risque de famine est réel dans certaines régions en cas de nouvel échec de la saison des pluies », a ajouté Mme Fossi.
Avec des perspectives de précipitations inférieures à la moyenne, un financement inadéquat, des chaînes d’approvisionnement perturbées au niveau mondial et une flambée des prix des produits de base due au conflit en Ukraine, la Somalie est confrontée à une tempête parfaite qui pourrait très rapidement conduire à la famine. A ce sujet, un nouveau rapport sur la classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) révèle que six millions de Somaliens, soit près de 40% de la population, sont désormais confrontés à des niveaux extrêmes d’insécurité alimentaire.
Des poches de famine sont probables dans six régions du pays. Dans ce contexte, les agences des Nations Unies se sont inquiétées de l’aggravation de la sécheresse et de la possibilité d’une famine dans les trois mois à venir.
Les enfants de moins de cinq ans sont parmi les plus vulnérables alors que la sécheresse s’aggrave et que l’accès à la nourriture et au lait est très rare en raison de la hausse des prix des produits de base et des pertes de bétail. Environ 1,4 million d’enfants sont confrontés à la malnutrition aiguë jusqu’à la fin de cette année, dont un quart environ, soit 330.000 enfants, à la malnutrition aiguë sévère.
« La situation en Somalie se détériore depuis des mois en raison de l’extrême sécheresse qui perdure, amenant le pays au bord de la catastrophe humanitaire », a déclaré depuis Mogadiscio, Lara Fossi, Directrice adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM) en Somalie, lors d’un point de presse de l’ONU à Genève.
40% de la population confrontée à des niveaux extrêmes d’insécurité alimentaire
L’insuffisance des financements actuels, des prévisions pluviométriques peu encourageantes et la hausse des prix des denrées alimentaires à l’échelle mondiale risquent de laisser près de 40% des Somaliens au bord du gouffre.
« Le risque de famine est réel dans certaines régions en cas de nouvel échec de la saison des pluies », a ajouté Mme Fossi.
Avec des perspectives de précipitations inférieures à la moyenne, un financement inadéquat, des chaînes d’approvisionnement perturbées au niveau mondial et une flambée des prix des produits de base due au conflit en Ukraine, la Somalie est confrontée à une tempête parfaite qui pourrait très rapidement conduire à la famine. A ce sujet, un nouveau rapport sur la classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) révèle que six millions de Somaliens, soit près de 40% de la population, sont désormais confrontés à des niveaux extrêmes d’insécurité alimentaire.
Des poches de famine sont probables dans six régions du pays. Dans ce contexte, les agences des Nations Unies se sont inquiétées de l’aggravation de la sécheresse et de la possibilité d’une famine dans les trois mois à venir.
Les enfants de moins de cinq ans sont parmi les plus vulnérables alors que la sécheresse s’aggrave et que l’accès à la nourriture et au lait est très rare en raison de la hausse des prix des produits de base et des pertes de bétail. Environ 1,4 million d’enfants sont confrontés à la malnutrition aiguë jusqu’à la fin de cette année, dont un quart environ, soit 330.000 enfants, à la malnutrition aiguë sévère.