Lors d’un briefing du Conseil de sécurité des Nations Unies consacré au Soudan du Sud, l’ambassadrice Dorothy Shea, représentante par intérim des États-Unis, a exprimé la profonde déception de Washington face à l’incapacité du gouvernement de transition sud-soudanais à instaurer la paix et la stabilité tant attendues par la population.
Après avoir remercié l’assistante secrétaire générale Martha Pobee, le président George Aggrey Owinow et le directeur de programme Murithi Mutiga pour leurs exposés, Mme Shea a souligné que « malgré d’importants efforts internationaux pour soutenir la reconstruction et la stabilisation, les dirigeants sud-soudanais manquent de volonté politique pour respecter leurs engagements ».
Elle a notamment cité l’intégration des forces armées, la transparence dans la gestion des revenus publics, la création d’un espace civique, et le rejet de la violence comme moyen de compétition politique. Selon l’ambassadrice, les récents agissements des dirigeants de Juba traduisent un abandon de facto de l’accord de paix de 2018, pourtant à la base du gouvernement de transition.
« Nous ne pouvons prétendre que cet accord est appliqué alors que le Premier vice-président Riek Machar est assigné à résidence, que des membres de son parti sont détenus, et que l’armée sud-soudanaise poursuit ses frappes », a-t-elle affirmé. Le dernier rapport du secrétaire général, publié le 7 août, fait état de 300 000 déplacés entre avril et juillet 2025, de centaines de morts civils et de destructions d’infrastructures.
Femmes et enfants continuent de subir violences sexuelles, enrôlements forcés et attaques indiscriminées, tandis que plus de 132 000 Sud-Soudanais ont fui vers les pays voisins durant la même période, aggravant l’instabilité régionale. Mme Shea a également dénoncé l’aggravation de la crise humanitaire : plus de 70 % de la population nécessite une aide humanitaire, entravée par les violences, la corruption et les entraves aux ONG.
Elle a appelé les parties à cesser immédiatement les hostilités, libérer les prisonniers politiques et renouer un dialogue sincère pour éviter un retour à la guerre civile. Enfin, elle a exhorté le gouvernement de transition à coopérer pleinement avec la mission de l’ONU au Soudan du Sud (UNMISS), afin de lui permettre de remplir son mandat sans entrave.
« Les actions unilatérales des dirigeants compromettent l’unité, menacent la paix et privent le peuple sud-soudanais de l’avenir de stabilité et de prospérité qu’il mérite », a conclu la diplomate américaine.
Après avoir remercié l’assistante secrétaire générale Martha Pobee, le président George Aggrey Owinow et le directeur de programme Murithi Mutiga pour leurs exposés, Mme Shea a souligné que « malgré d’importants efforts internationaux pour soutenir la reconstruction et la stabilisation, les dirigeants sud-soudanais manquent de volonté politique pour respecter leurs engagements ».
Elle a notamment cité l’intégration des forces armées, la transparence dans la gestion des revenus publics, la création d’un espace civique, et le rejet de la violence comme moyen de compétition politique. Selon l’ambassadrice, les récents agissements des dirigeants de Juba traduisent un abandon de facto de l’accord de paix de 2018, pourtant à la base du gouvernement de transition.
« Nous ne pouvons prétendre que cet accord est appliqué alors que le Premier vice-président Riek Machar est assigné à résidence, que des membres de son parti sont détenus, et que l’armée sud-soudanaise poursuit ses frappes », a-t-elle affirmé. Le dernier rapport du secrétaire général, publié le 7 août, fait état de 300 000 déplacés entre avril et juillet 2025, de centaines de morts civils et de destructions d’infrastructures.
Femmes et enfants continuent de subir violences sexuelles, enrôlements forcés et attaques indiscriminées, tandis que plus de 132 000 Sud-Soudanais ont fui vers les pays voisins durant la même période, aggravant l’instabilité régionale. Mme Shea a également dénoncé l’aggravation de la crise humanitaire : plus de 70 % de la population nécessite une aide humanitaire, entravée par les violences, la corruption et les entraves aux ONG.
Elle a appelé les parties à cesser immédiatement les hostilités, libérer les prisonniers politiques et renouer un dialogue sincère pour éviter un retour à la guerre civile. Enfin, elle a exhorté le gouvernement de transition à coopérer pleinement avec la mission de l’ONU au Soudan du Sud (UNMISS), afin de lui permettre de remplir son mandat sans entrave.
« Les actions unilatérales des dirigeants compromettent l’unité, menacent la paix et privent le peuple sud-soudanais de l’avenir de stabilité et de prospérité qu’il mérite », a conclu la diplomate américaine.