Lors du débat humanitaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies, tenu ce 10 décembre 2025 à New York, l’ambassadrice Jennifer Locetta, représentante alternative des États-Unis pour les Affaires politiques spéciales, a présenté la position américaine concernant la résolution intitulée « Renforcement de la coordination de l’assistance humanitaire d’urgence des Nations unies ».
Dans une intervention ferme, la diplomate a annoncé le maintien des amendements proposés par Washington, soulignant qu’ils avaient été soumis « de bonne foi » et bénéficiaient déjà du soutien d’autres États membres.
Les États-Unis affirment ainsi leur refus de les retirer malgré certaines pressions. Protéger l’objectif humanitaire de la résolution Washington reproche à la version actuelle de la résolution d’intégrer des éléments « idéologiques » qui, selon eux, s’écartent de sa vocation première : améliorer l’efficacité de l’assistance humanitaire et promouvoir le respect du droit humanitaire international. « Nous avons introduit ces amendements pour protéger la résolution d’agendas idéologiques », a déclaré l’ambassadrice.
Les États-Unis ciblent notamment les références à la santé sexuelle et reproductive, aux droits liés à l’avortement, ainsi qu’au changement climatique, estimant que ces ajouts risquent de politiser une résolution supposée rassembler l’ensemble des États autour d’un objectif strictement humanitaire.
Opposition catégorique aux formulations liées à l’avortement
L’administration américaine rejette totalement l’expression « santé sexuelle et reproductive », qualifiée de « controversée » et susceptible, selon elle, d’être liée à la promotion de l’avortement ou de droits LGBTQ dans des contextes humanitaires. Jennifer Locetta a rappelé que : « Il n’existe aucun droit international à l’avortement » ; les États conservent leur pleine souveraineté législative en matière de politique sanitaire ; les États-Unis ne financeront ni ne faciliteront des actes d’avortement dans des contextes d’assistance.
Elle a invoqué la Déclaration de consensus de Genève, affirmant la nécessité de protéger la vie dès la conception et de défendre le droit des nations à légiférer sans pression extérieure. Les amendements américains visent ainsi à limiter les références à la santé reproductive à celles qui font déjà l’objet d’un consensus international, tel que le Programme d’action de la Conférence du Caire (ICPD). Climat :
Washington dénonce une « exagération » des enjeux
La diplomate américaine a également confirmé des amendements demandant de retirer ou modifier les références au changement climatique (paragraphes préambules 4 et 15). Elle cite le président Donald Trump : « Le système onusien et trop d’États ont dévié en amplifiant de façon excessive la question climatique. Cette pratique ne doit plus être tolérée. »
Selon Washington, les mentions au climat introduisent des considérations politiques sans lien direct et immédiat avec la coordination de l’aide humanitaire d’urgence.
Un appel à « protéger le véritable humanitarisme »
L’ambassadrice Locetta a exhorté les États membres à soutenir les amendements américains, qu’elle présente comme essentiels pour : préserver la nature neutre et opérationnelle de l’aide humanitaire, éviter la politisation d’un texte technique, empêcher « l’infiltration d’acteurs radicaux et idéologiquement motivés ».
Les États-Unis affirment vouloir recentrer la résolution sur les besoins concrets des populations en situation d’urgence, plutôt que sur des débats sociopolitiques clivants.
Dans une intervention ferme, la diplomate a annoncé le maintien des amendements proposés par Washington, soulignant qu’ils avaient été soumis « de bonne foi » et bénéficiaient déjà du soutien d’autres États membres.
Les États-Unis affirment ainsi leur refus de les retirer malgré certaines pressions. Protéger l’objectif humanitaire de la résolution Washington reproche à la version actuelle de la résolution d’intégrer des éléments « idéologiques » qui, selon eux, s’écartent de sa vocation première : améliorer l’efficacité de l’assistance humanitaire et promouvoir le respect du droit humanitaire international. « Nous avons introduit ces amendements pour protéger la résolution d’agendas idéologiques », a déclaré l’ambassadrice.
Les États-Unis ciblent notamment les références à la santé sexuelle et reproductive, aux droits liés à l’avortement, ainsi qu’au changement climatique, estimant que ces ajouts risquent de politiser une résolution supposée rassembler l’ensemble des États autour d’un objectif strictement humanitaire.
Opposition catégorique aux formulations liées à l’avortement
L’administration américaine rejette totalement l’expression « santé sexuelle et reproductive », qualifiée de « controversée » et susceptible, selon elle, d’être liée à la promotion de l’avortement ou de droits LGBTQ dans des contextes humanitaires. Jennifer Locetta a rappelé que : « Il n’existe aucun droit international à l’avortement » ; les États conservent leur pleine souveraineté législative en matière de politique sanitaire ; les États-Unis ne financeront ni ne faciliteront des actes d’avortement dans des contextes d’assistance.
Elle a invoqué la Déclaration de consensus de Genève, affirmant la nécessité de protéger la vie dès la conception et de défendre le droit des nations à légiférer sans pression extérieure. Les amendements américains visent ainsi à limiter les références à la santé reproductive à celles qui font déjà l’objet d’un consensus international, tel que le Programme d’action de la Conférence du Caire (ICPD). Climat :
Washington dénonce une « exagération » des enjeux
La diplomate américaine a également confirmé des amendements demandant de retirer ou modifier les références au changement climatique (paragraphes préambules 4 et 15). Elle cite le président Donald Trump : « Le système onusien et trop d’États ont dévié en amplifiant de façon excessive la question climatique. Cette pratique ne doit plus être tolérée. »
Selon Washington, les mentions au climat introduisent des considérations politiques sans lien direct et immédiat avec la coordination de l’aide humanitaire d’urgence.
Un appel à « protéger le véritable humanitarisme »
L’ambassadrice Locetta a exhorté les États membres à soutenir les amendements américains, qu’elle présente comme essentiels pour : préserver la nature neutre et opérationnelle de l’aide humanitaire, éviter la politisation d’un texte technique, empêcher « l’infiltration d’acteurs radicaux et idéologiquement motivés ».
Les États-Unis affirment vouloir recentrer la résolution sur les besoins concrets des populations en situation d’urgence, plutôt que sur des débats sociopolitiques clivants.
Menu
Les États-Unis défendent des amendements sur la résolution humanitaire sur les besoins essentiels








