Quelques membres de l’équipe de mission lors de la visite d’un des lacs interconnectés d’Ounianga UNESCO/Junior Ohouko
Cette assistance visait à évaluer les menaces et les besoins liés aux inondations et à la montée des eaux ayant affecté, en 2024, les deux sites tchadiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial : les Lacs d’Ounianga et le Massif de l’Ennedi : paysage naturel et culturel.
Du 17 au 27 novembre 2025, une mission conjointe a été organisée sur le terrain en collaboration avec le ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, la Commission nationale tchadienne pour l’UNESCO, et l’UICN.
La délégation a visité les deux biens concernés, et rencontré les partenaires clés, les comités locaux de gestion, les représentants des administrations préfectorales, provinciales et départementales, des communautés locales et des jeunes des zones concernées dans la province de l’Ennedi-Ouest. Les visites ont couvert plusieurs sites emblématiques, notamment le massif de Terkeï et la Guelta d’Archeï dans le Massif de l’Ennedi, ainsi que les Lacs d’Ounianga, en particulier les quatre lacs d’Ounianga Kebir et le lac Teli à Ounianga Serir.
Ces échanges et observations ont permis d’avoir une meilleure compréhension du contexte national et local lié à la conservation des deux biens du patrimoine mondial du Tchad, et de clarifier les mécanismes de financement existants à l’UNESCO pour soutenir les sites, notamment le Fonds du patrimoine mondial à travers les projets d’assistance internationale ainsi que les contributions volontaires qui peuvent être mobilisées par les États parties, en collaboration avec l’UNESCO.
Il s’agissait en particulier d’un moment important pour les Lacs d’Ounianga, inscrits en 2012 mais n’ayant jusqu’à présent bénéficié d’aucune action de suivi spécifique. De plus, la mission a permis d’appuyer les autorités tchadiennes dans la préparation du rapport sur l’état de conservation du Massif de l’Ennedi : paysage naturel et culturel, attendu le 1er décembre 2025 par le Centre du patrimoine mondial pour examen lors de la 48e session du Comité du patrimoine mondial, conformément à la Décision 46 COM 7B.47.
Les constats de terrain ont mis en évidence des dégâts causés par les inondations et des pressions de conservation liées à l’érosion, à l’ensablement, à l’insalubrité, ainsi que la perte de bétail, d’habitations et de moyens de subsistance des communautés riveraines. Au-delà de ces impacts physiques, la mission a également relevé la nécessité d’un appui renforcé, tant sur les plans institutionnel et technique que financier, provenant notamment des ministères de tutelle, pour la conservation durable des sites et la mise en œuvre des activités régaliennes de protection et de suivi.
Cette situation est encore plus critique pour les Lacs d’Ounianga, situés à plus de 1 600 km de N’Djamena, sur un axe routier difficile d’accès. Ainsi, sur la base du Plan de gestion 2021-2030 précédemment élaboré avec le soutien de l’UICN, ainsi que des observations pertinentes faites, la mission a recommandé la restructuration et la redynamisation urgentes du comité local de gestion des lacs, sous la coordination des ministères de tutelle et de l’équipe de gestion, et en étroite collaboration avec les communautés riveraines.
Cette démarche constituera une étape essentielle pour permettre à l’UNESCO d’organiser dès le premier trimestre 2026 des sessions de formation des membres du comité local de gestion sur leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre effective de la Convention du patrimoine mondial, accompagnées de séances de sensibilisation qui impliqueront également des groupes de jeunes volontaires actifs sur le terrain. En parallèle, avec le soutien du représentant de l’UICN lors de la mission, l’UNESCO pourra explorer d’autres mécanismes existants afin de mobiliser des ressources financières supplémentaires en vue d’appuyer la préservation de ces deux sites, notamment dans le cadre d’un programme plus vaste pour le pays.
À la suite des visites de terrain, les recommandations de l’équipe de la mission ont fait l’objet de séances de restitution à N’Djamena auprès des Secrétaires généraux des deux ministères de tutelle mentionnés plus haut. Ceux-ci ont souligné leur pleine volonté de collaboration et de coopération, ainsi que celle de leurs ministres respectifs, dans la mise en œuvre rapide et effective des recommandations formulées.
Financée par le Fonds du patrimoine mondial et le Gouvernement de la Norvège, cette mission technique d’évaluation des besoins s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre de la Priorité Afrique (2022-2029) de l’UNESCO, en particulier de son programme phare 3 : « Promouvoir le patrimoine culturel et le développement des capacités ». À travers cette initiative, l’UNESCO réaffirme son engagement à accompagner durablement le Tchad et ses partenaires dans leurs efforts pour préserver et valoriser ces deux sites exceptionnels, véritables trésors de l’humanité.
Du 17 au 27 novembre 2025, une mission conjointe a été organisée sur le terrain en collaboration avec le ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, la Commission nationale tchadienne pour l’UNESCO, et l’UICN.
La délégation a visité les deux biens concernés, et rencontré les partenaires clés, les comités locaux de gestion, les représentants des administrations préfectorales, provinciales et départementales, des communautés locales et des jeunes des zones concernées dans la province de l’Ennedi-Ouest. Les visites ont couvert plusieurs sites emblématiques, notamment le massif de Terkeï et la Guelta d’Archeï dans le Massif de l’Ennedi, ainsi que les Lacs d’Ounianga, en particulier les quatre lacs d’Ounianga Kebir et le lac Teli à Ounianga Serir.
Ces échanges et observations ont permis d’avoir une meilleure compréhension du contexte national et local lié à la conservation des deux biens du patrimoine mondial du Tchad, et de clarifier les mécanismes de financement existants à l’UNESCO pour soutenir les sites, notamment le Fonds du patrimoine mondial à travers les projets d’assistance internationale ainsi que les contributions volontaires qui peuvent être mobilisées par les États parties, en collaboration avec l’UNESCO.
Il s’agissait en particulier d’un moment important pour les Lacs d’Ounianga, inscrits en 2012 mais n’ayant jusqu’à présent bénéficié d’aucune action de suivi spécifique. De plus, la mission a permis d’appuyer les autorités tchadiennes dans la préparation du rapport sur l’état de conservation du Massif de l’Ennedi : paysage naturel et culturel, attendu le 1er décembre 2025 par le Centre du patrimoine mondial pour examen lors de la 48e session du Comité du patrimoine mondial, conformément à la Décision 46 COM 7B.47.
Les constats de terrain ont mis en évidence des dégâts causés par les inondations et des pressions de conservation liées à l’érosion, à l’ensablement, à l’insalubrité, ainsi que la perte de bétail, d’habitations et de moyens de subsistance des communautés riveraines. Au-delà de ces impacts physiques, la mission a également relevé la nécessité d’un appui renforcé, tant sur les plans institutionnel et technique que financier, provenant notamment des ministères de tutelle, pour la conservation durable des sites et la mise en œuvre des activités régaliennes de protection et de suivi.
Cette situation est encore plus critique pour les Lacs d’Ounianga, situés à plus de 1 600 km de N’Djamena, sur un axe routier difficile d’accès. Ainsi, sur la base du Plan de gestion 2021-2030 précédemment élaboré avec le soutien de l’UICN, ainsi que des observations pertinentes faites, la mission a recommandé la restructuration et la redynamisation urgentes du comité local de gestion des lacs, sous la coordination des ministères de tutelle et de l’équipe de gestion, et en étroite collaboration avec les communautés riveraines.
Cette démarche constituera une étape essentielle pour permettre à l’UNESCO d’organiser dès le premier trimestre 2026 des sessions de formation des membres du comité local de gestion sur leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre effective de la Convention du patrimoine mondial, accompagnées de séances de sensibilisation qui impliqueront également des groupes de jeunes volontaires actifs sur le terrain. En parallèle, avec le soutien du représentant de l’UICN lors de la mission, l’UNESCO pourra explorer d’autres mécanismes existants afin de mobiliser des ressources financières supplémentaires en vue d’appuyer la préservation de ces deux sites, notamment dans le cadre d’un programme plus vaste pour le pays.
À la suite des visites de terrain, les recommandations de l’équipe de la mission ont fait l’objet de séances de restitution à N’Djamena auprès des Secrétaires généraux des deux ministères de tutelle mentionnés plus haut. Ceux-ci ont souligné leur pleine volonté de collaboration et de coopération, ainsi que celle de leurs ministres respectifs, dans la mise en œuvre rapide et effective des recommandations formulées.
Financée par le Fonds du patrimoine mondial et le Gouvernement de la Norvège, cette mission technique d’évaluation des besoins s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre de la Priorité Afrique (2022-2029) de l’UNESCO, en particulier de son programme phare 3 : « Promouvoir le patrimoine culturel et le développement des capacités ». À travers cette initiative, l’UNESCO réaffirme son engagement à accompagner durablement le Tchad et ses partenaires dans leurs efforts pour préserver et valoriser ces deux sites exceptionnels, véritables trésors de l’humanité.
Quelques membres de l’équipe de mission lors de la visite du Massif de l’Ennedi, UNESCO/Jean Philippe Odinakachi
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UNESCO-Tchad : préservation des sites du patrimoine mondial des Lacs d’Ounianga et de l’Ennedi







