Dans son intervention, la diplomate a souligné la montée des violences politiques et la détérioration des conditions de vie dans le pays. Elle a rappelé que le premier vice-président Riek Machar est actuellement en détention, tandis que le gouvernement de transition « échoue à répondre aux besoins les plus élémentaires de ses citoyens ».
« Les dirigeants sud-soudanais doivent immédiatement changer de cap. Les États-Unis appellent les responsables politiques à s’engager dans un dialogue direct et à renoncer clairement à la violence », a déclaré Mme Locetta.
Aide internationale sans résultats
L’ambassadrice a rappelé que la communauté internationale a fourni un soutien « politique et économique exceptionnel » depuis l’indépendance du pays en 2011, citant plus de 9 milliards de dollars d’aide bilatérale américaine, en plus des contributions aux organisations internationales et régionales. Pourtant, a-t-elle dénoncé, « le gouvernement de transition n’a pas fait sa part ».
Mme Locetta a fustigé les autorités de Juba, accusées de faire obstacle aux opérations humanitaires et d’entraver les activités de la Mission des Nations-Unies au Soudan du Sud (UNMISS). Elle a également critiqué l’usage abusif des revenus pétroliers : « Plutôt que d’utiliser les fonds publics pour améliorer la vie des citoyens, les dirigeants sud-soudanais ont privilégié leur enrichissement personnel. » Selon elle, malgré 25 milliards de dollars de recettes pétrolières depuis l’indépendance, les besoins humanitaires n’ont jamais été aussi élevés.
Critique du silence de certaines agences onusiennes
Dans un ton inhabituellement direct, la diplomate américaine a reproché à certaines agences de l’ONU leur manque de fermeté face aux autorités sud-soudanaises : « Il est particulièrement regrettable que certains représentants onusiens refusent de tenir le gouvernement hôte pour responsable de ces pratiques persistantes. »
Appel à la responsabilité et à la transparence
Les États-Unis demandent à Juba de verser les salaires des fonctionnaires, d’investir dans la santé, l’éducation et les services publics, et de cesser toute entrave aux actions humanitaires et aux opérations de l’UNMISS. Mme Locetta a aussi fermement condamné les attaques contre les forces de l’ONU et la saisie de l’aide alimentaire par les forces gouvernementales, qualifiant ces actes d’« indéfendables». « Ces violences et ces entraves font du Soudan du Sud l’un des endroits les plus dangereux au monde pour livrer de l’aide », a-t-elle affirmé.
Un avertissement clair à Juba
L’ambassadrice a conclu en exhortant les autorités à lutter contre la corruption et à restaurer la confiance de la population et des partenaires internationaux : « Lorsqu’ils commenceront à s’attaquer sérieusement à la corruption et à reconstruire l’économie et le système social, ils pourront espérer regagner la confiance du peuple et attirer des investissements durables. »
« Les dirigeants sud-soudanais doivent immédiatement changer de cap. Les États-Unis appellent les responsables politiques à s’engager dans un dialogue direct et à renoncer clairement à la violence », a déclaré Mme Locetta.
Aide internationale sans résultats
L’ambassadrice a rappelé que la communauté internationale a fourni un soutien « politique et économique exceptionnel » depuis l’indépendance du pays en 2011, citant plus de 9 milliards de dollars d’aide bilatérale américaine, en plus des contributions aux organisations internationales et régionales. Pourtant, a-t-elle dénoncé, « le gouvernement de transition n’a pas fait sa part ».
Mme Locetta a fustigé les autorités de Juba, accusées de faire obstacle aux opérations humanitaires et d’entraver les activités de la Mission des Nations-Unies au Soudan du Sud (UNMISS). Elle a également critiqué l’usage abusif des revenus pétroliers : « Plutôt que d’utiliser les fonds publics pour améliorer la vie des citoyens, les dirigeants sud-soudanais ont privilégié leur enrichissement personnel. » Selon elle, malgré 25 milliards de dollars de recettes pétrolières depuis l’indépendance, les besoins humanitaires n’ont jamais été aussi élevés.
Critique du silence de certaines agences onusiennes
Dans un ton inhabituellement direct, la diplomate américaine a reproché à certaines agences de l’ONU leur manque de fermeté face aux autorités sud-soudanaises : « Il est particulièrement regrettable que certains représentants onusiens refusent de tenir le gouvernement hôte pour responsable de ces pratiques persistantes. »
Appel à la responsabilité et à la transparence
Les États-Unis demandent à Juba de verser les salaires des fonctionnaires, d’investir dans la santé, l’éducation et les services publics, et de cesser toute entrave aux actions humanitaires et aux opérations de l’UNMISS. Mme Locetta a aussi fermement condamné les attaques contre les forces de l’ONU et la saisie de l’aide alimentaire par les forces gouvernementales, qualifiant ces actes d’« indéfendables». « Ces violences et ces entraves font du Soudan du Sud l’un des endroits les plus dangereux au monde pour livrer de l’aide », a-t-elle affirmé.
Un avertissement clair à Juba
L’ambassadrice a conclu en exhortant les autorités à lutter contre la corruption et à restaurer la confiance de la population et des partenaires internationaux : « Lorsqu’ils commenceront à s’attaquer sérieusement à la corruption et à reconstruire l’économie et le système social, ils pourront espérer regagner la confiance du peuple et attirer des investissements durables. »
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ONU : les États-Unis dénoncent la corruption et l’inaction du gouvernement sud-soudanais








