Interrogé sur l’absence des pays européens dans les discussions actuelles, notamment à l’approche d’une rencontre avec l’émissaire américain Stephen Witkoff, Vladimir Poutine a rejeté toute responsabilité russe :
« Personne n’a exclu l’Europe. Ce sont les Européens qui se sont exclus eux-mêmes », a-t-il affirmé.
Selon le chef du Kremlin, les relations étroites existaient auparavant entre Moscou et les capitales européennes, avant que celles-ci ne soient rompues par l’Europe elle-même, qui aurait adopté la stratégie de vouloir infliger une « défaite stratégique » à la Russie. Pour Poutine, cette ambition relève désormais d’une illusion que certains dirigeants refusent d’abandonner.
Il accuse également l’Europe de freiner les efforts de paix du président américain Donald Trump : « Ils ont rejeté les négociations de paix eux-mêmes, et aujourd’hui ils entravent les tentatives du président Trump pour parvenir à un règlement négocié », a-t-il déclaré.
Toujours selon lui, l’Europe poursuivrait un « agenda de guerre », cherchant à imposer des conditions volontairement inacceptables pour Moscou, dans le but de faire échouer le processus de paix et d’en imputer ensuite l’échec à la Russie. Poutine assure néanmoins que Moscou reste disposée à voir les Européens se joindre aux discussions, à condition qu’ils s’alignent « sur la réalité du terrain ».
Menace de guerre en Europe
À propos des déclarations du chef de la diplomatie hongroise Péter Szijjártó, évoquant une possible confrontation militaire entre l’Europe et la Russie à l’horizon 2029-2030, le président russe s’est voulu catégorique : « Nous n’avons aucune intention de faire la guerre à l’Europe. Je l’ai dit des centaines de fois. »
Il prévient cependant que la Russie est prête à répondre immédiatement si une hostilité devait être déclenchée depuis le continent européen :
Poutine souligne que, contrairement à l’opération en Ukraine, qu’il qualifie d’actions « chirurgicales », une confrontation directe avec l’Europe pourrait très rapidement conduire à une situation incontrôlable :
Escalade maritime : menaces de représailles russes
Sur les attaques visant des pétroliers au large de la Türkiye, le président russe affirme que les forces ukrainiennes se livreraient à des actes assimilables à de la « piraterie maritime », visant selon lui à frapper les routes d’acheminement de matériel militaire à destination de Moscou.
En réponse, la Russie compte élargir ses ripostes :
Il n’exclut pas non plus l’éventualité de représailles ciblant des navires appartenant à des pays qui soutiendraient ces attaques ukrainiennes. L’option la plus radicale évoquée reste un blocus maritime total de l’Ukraine, bien qu’il reconnaisse que cette mesure serait hautement escalatoire.
« Personne n’a exclu l’Europe. Ce sont les Européens qui se sont exclus eux-mêmes », a-t-il affirmé.
Selon le chef du Kremlin, les relations étroites existaient auparavant entre Moscou et les capitales européennes, avant que celles-ci ne soient rompues par l’Europe elle-même, qui aurait adopté la stratégie de vouloir infliger une « défaite stratégique » à la Russie. Pour Poutine, cette ambition relève désormais d’une illusion que certains dirigeants refusent d’abandonner.
Il accuse également l’Europe de freiner les efforts de paix du président américain Donald Trump : « Ils ont rejeté les négociations de paix eux-mêmes, et aujourd’hui ils entravent les tentatives du président Trump pour parvenir à un règlement négocié », a-t-il déclaré.
Toujours selon lui, l’Europe poursuivrait un « agenda de guerre », cherchant à imposer des conditions volontairement inacceptables pour Moscou, dans le but de faire échouer le processus de paix et d’en imputer ensuite l’échec à la Russie. Poutine assure néanmoins que Moscou reste disposée à voir les Européens se joindre aux discussions, à condition qu’ils s’alignent « sur la réalité du terrain ».
Menace de guerre en Europe
À propos des déclarations du chef de la diplomatie hongroise Péter Szijjártó, évoquant une possible confrontation militaire entre l’Europe et la Russie à l’horizon 2029-2030, le président russe s’est voulu catégorique : « Nous n’avons aucune intention de faire la guerre à l’Europe. Je l’ai dit des centaines de fois. »
Il prévient cependant que la Russie est prête à répondre immédiatement si une hostilité devait être déclenchée depuis le continent européen :
« S’ils décident soudainement de nous faire la guerre et qu’ils la commencent, nous sommes prêts dès maintenant. »
Poutine souligne que, contrairement à l’opération en Ukraine, qu’il qualifie d’actions « chirurgicales », une confrontation directe avec l’Europe pourrait très rapidement conduire à une situation incontrôlable :
« Cela pourrait aller si loin qu’il n’y aurait tout simplement plus personne avec qui négocier. »
Escalade maritime : menaces de représailles russes
Sur les attaques visant des pétroliers au large de la Türkiye, le président russe affirme que les forces ukrainiennes se livreraient à des actes assimilables à de la « piraterie maritime », visant selon lui à frapper les routes d’acheminement de matériel militaire à destination de Moscou.
En réponse, la Russie compte élargir ses ripostes :
« Nous allons étendre la portée de nos frappes contre les installations portuaires et contre les navires entrant dans les ports ukrainiens. »
Il n’exclut pas non plus l’éventualité de représailles ciblant des navires appartenant à des pays qui soutiendraient ces attaques ukrainiennes. L’option la plus radicale évoquée reste un blocus maritime total de l’Ukraine, bien qu’il reconnaisse que cette mesure serait hautement escalatoire.
« J’espère que la direction politique et militaire ukrainienne, ainsi que ceux qui les soutiennent, réfléchiront aux conséquences avant de poursuivre dans cette voie », a-t-il conclu.
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Poutine accuse l’Europe de bloquer les négociations de paix et met en garde contre toute escalade militaire








