Armel Sayo, recherché par la justice de son pays, avait été arrêté le 17 janvier dernier à l’aéroport international de Douala alors qu’il tentait de quitter le territoire camerounais. Cette arrestation a été rendue possible grâce à la coopération étroite entre les services de sécurité du Cameroun et de la République centrafricaine, suite à un mandat d’arrêt international émis par Bangui.
Selon des sources proches de l'enquête, l'ancien chef de guerre s'était réfugié au Cameroun depuis plusieurs mois pour échapper aux poursuites judiciaires engagées à son encontre. Son extradition vers la République centrafricaine, résultat de démarches diplomatiques et judiciaires prolongées, constitue une avancée significative dans la lutte contre l'impunité dans le pays.

Désormais sous la juridiction de la justice centrafricaine, Armel Sayo devra répondre des accusations portées contre lui. Les détails de cette affaire seront communiqués ultérieurement. Il est à noter que l'Ambassade de France à Bangui avait précédemment démenti, le 13 mars dernier, toute implication ou pression exercée par la France sur les autorités camerounaises concernant l'extradition de ce chef rebelle.