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AFRIQUE

RCA : Un semblant de coopération entre forces tchadiennes et françaises


Alwihda Info | Par Issa Abakar - 5 Janvier 2014


La Télé-Tchad est même aller jusqu'à rendre "la monnaie de la pièce" aux médias en affirmant que ce sont plutôt les troupes françaises qui ne sont pas les bienvenus dans plusieurs quartiers de Bangui.


Des soldats français patrouillant près de l'aéroport de Bangui, le 9 décembre 2013. (Photo Fred Dufour. AFP)
Des soldats français patrouillant près de l'aéroport de Bangui, le 9 décembre 2013. (Photo Fred Dufour. AFP)
BANGUI (Centrafrique) - Les forces africaines et tchadiennes de la MISCA ainsi que les troupes françaises de l'opération "Sangaris" en Centrafrique sont-elles enfin décidés à coopérer ensemble sur le terrain ? Du moins ce que montre le reportage de la Télé-Tchad, diffusé hier, dans son journal de 20h. Depuis plusieurs semaines, la cohabitation entre les forces tchadiennes et françaises n'est pas évidente. Les uns sont accusés -particulièrement l'armée tchadienne- de cautionner les ex-Séléka tandis les autres soutiennent les milices "Anti-Balaka".

La patrouille conjointe dans plusieurs coins de Bangui -qui a durée deux heures- est la deuxième, depuis le début de l'intervention de Sangaris ! Un chiffre qui révèle une difficile coopération. Pourtant au Mali, tchadiens et français ont réalisé un "successful" lors de l'opération éclair, terrestre et aérienne, visant à libérer le Nord du pays.

La Télé-Tchad est même aller jusqu'à rendre "la monnaie de la pièce" aux médias en affirmant que ce sont plutôt les troupes françaises qui ne sont pas les bienvenus dans plusieurs quartiers de Bangui.

« Nous sommes là pour rétablir la sécurité mais nous voyons bien que nous ne sommes pas assez nombreux pour faire face (NDLR : 1 600 soldats français), pour désarmer les différents groupes armés et empêcher les affrontements entre ces groupes, notamment entre les chrétiens et les musulmans », a affirmé un soldat français, sous couvert de l'anonymat au journal La Dépêche. On voit bien que ce dernier n'a pas pris en compte les soldats africains.

On se rappelle que dès les débuts de l'intervention, les troupes africaines se plaignait que les français "n’en font qu'à leur tête", patrouillent là où ils veulent et opèrent sans réelle coordination. Il fallait désarmer et au plus vite. Pas question de compter sur les africains.



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