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INTERNATIONAL

RCA: deux candidats peuvent en cacher un autre


Alwihda Info | Par CPR - 26 Janvier 2016


Ou
Vers un régime présidentiel


1,6

La sagesse est à la justice, même s'il s'agit d'une Cour Constitutionnelle de Transition (CCT).
En effet la CCT n'a pris que la décision qui s'impose. Elle n'a rien inventé.
La décision judiciaire d'annuler une partie des élections couplées, est bonne: cela dépend du peuple centrafricain.
Cette même décision est mauvaise: cela dépend du peuple centrafricain.
Maintenant tout dépend du peuple centrafricain, de ce que chaque centrafricain fera de cette décision et c'est l'histoire qui dira son mot.
Pour le CPR, l'ANE est totalement disqualifiée. Les deux candidats rescapés, Anicet Georges Dologuele et Faustin Archange Touadera doivent impérativement poser ce problème et écarter, éloigner Mr Jean-Jacques Demafouth, ancien candidat aux élections présidentielles, aujourd'hui membre non négligeable de la Transition et en même temps Patron réel des Elections en Centrafrique. Mr Jean-Jacques Demafouth de toute évidence joue un jeu dangereux sur le dos du peuple centrafricain.
Aux vues des données actuelles, les élections présidentielles sont incontournables puisque tous les principaux acteurs étaient d'accord pour une mauvaise élection à la place d'une Transition chancelante. Le CPR milite pour un régime présidentiel d'abord. Le Président qui sera élu organisera en son temps les élections législatives. Après tout aucun député centrafricain n'a fait voter une loi qu'elle quelle soit. Le Conseil National de Transition arrive à terme, et doit disparaître. On ne va pas garder des tentacules d'une transition malhonnête. Le mandat de la transition finit le 30 mars 2016, organiser les élections le 27 février 2016, c'est courir le risque de vacance de pouvoir et du coup, donner l'occasion à Jean-Jacques Demafouth de faire son petit coup d'Etat. A bon entendeur, salut !

Dr Félix YANDIA, président du CPR, le 26/01/2016




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