Le chef de l’Etat congolais a voulu, exprès, rappelé que cette route n’est pas le premier défi relevé grâce à sa volonté. « Nous avons connu la traversée du Mayombe », a-t-il entamé, avant de poursuivre : « vous voyez que sur près de 400 km depuis Ketta jusqu’à Ntam, la frontière avec le Cameroun, nous n’avons traversé que la forêt, la montagne couverte des forêts, des marécages : tout dans la forêt ».
Pour Denis Sassou N’Guesso, « les dirigeants de la sous-région Afrique centrale ont des défis importants à relever pour relier les pays d’Afrique centrale. »
S’appuyant sur le cas de son pays, le président Denis Sassou-N’Guesso a énuméré les pays frontaliers auxquels le Congo est désormais relié par la route.
Le Congo « est relié au Cameroun par Ntam, nous y sommes. Le Congo relié à la RCA, nous n’y sommes pas encore et je pense qu’on arrivera. Le Congo relié à la RDC avec l’aventure du pont route rail sur le fleuve Congo. Avec le Gabon, nous avons déjà tenté un essai reliant Brazzaville à Franceville. Nous allons engager d’autres aventures de Dolisie vers le Gabon », a fait savoir le chef de l’Etat Congolais.
Pour lui, cet instant est historique. « …lorsque nous nous retrouvons ici, à la frontière avec le Cameroun, avec le poste frontalier commun, où nous sommes, au Cameroun et au Congo, alors je vis cet instant comme un moment historique », s’est réjoui Denis Sassou N’Guesso.
Héritage aux générations futures
La route Ketta-Djoum dont le deuxième tronçon Sembé-Souanké-Ntam vient d’être inauguré n’est pas le dernier projet commun au Congo et au Cameroun. Tous ces projets, sont pour Denis Sassou N’Guesso des actions qui s’inscrivent dans la dynamique du développement au profit des générations futures. « Nous voulons laisser aux autres générations les Etats en mesure de travailler ensemble avec des conditions de développement mises en place. C’est valable pour les routes, pour les fibres optiques, l’électricité », a affirmé le chef de l’Etat congolais qui a réitéré sa ferme volonté et celle de son homologue camerounais, Paul Biya de mettre en œuvre d’autres projets de développement entre les deux pays.
« Nous avons, avec le Cameroun, un grand projet de construction d’un barrage hydroélectrique de cholé à la frontière de près de 600 mégawatts. Nous allons réaliser ce barrage parce que mon frère Paul Biya et moi, il ne nous reste que de signer un protocole d’accord, autrement dit, une affirmation de notre volonté de réaliser ce barrage ».
Le sentiment de fierté
Le président Denis Sassou-N’Guesso a exprimé son sentiment de fierté pour toute sa génération, au regard des efforts consentis depuis l’indépendance à nos jours, dans la construction du pays. « En toute humilité, il faut le dire aussi, j’ai un sentiment de fierté pour notre génération », s’est-t-il félicité. « Nous vous [les jeunes] passerons le relai, mais il faut que vous l’entendiez, … notre génération peut avoir la fierté de réaliser ces ouvrages », a-t-il insisté, avant d’interpeller les jeunes : « Vous êtes jeunes, nous devons vous le dire, parce que vous croyez dans vos discours politiques que rien ne se fait. Lorsque notre pays a accédé à l’indépendance, en 1960, il n’y avait pas, au Congo, un seul kilomètre de route bitumée, en dehors de quelques ruelles dans la partie européenne à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie ».
Denis Sassou-N’Guesso a rappelé que « toutes les routes que vous voyez aujourd’hui ont été réalisées par la génération des cadres qui ont dirigé ce pays depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui ».
Le chef de l’Etat congolais n’a pas manqué d’interpeller la presse qui devrait, a-t-il dit, rendre compte des défis qu’il faut relever.
Pour Denis Sassou N’Guesso, « les dirigeants de la sous-région Afrique centrale ont des défis importants à relever pour relier les pays d’Afrique centrale. »
S’appuyant sur le cas de son pays, le président Denis Sassou-N’Guesso a énuméré les pays frontaliers auxquels le Congo est désormais relié par la route.
Le Congo « est relié au Cameroun par Ntam, nous y sommes. Le Congo relié à la RCA, nous n’y sommes pas encore et je pense qu’on arrivera. Le Congo relié à la RDC avec l’aventure du pont route rail sur le fleuve Congo. Avec le Gabon, nous avons déjà tenté un essai reliant Brazzaville à Franceville. Nous allons engager d’autres aventures de Dolisie vers le Gabon », a fait savoir le chef de l’Etat Congolais.
Pour lui, cet instant est historique. « …lorsque nous nous retrouvons ici, à la frontière avec le Cameroun, avec le poste frontalier commun, où nous sommes, au Cameroun et au Congo, alors je vis cet instant comme un moment historique », s’est réjoui Denis Sassou N’Guesso.
Héritage aux générations futures
La route Ketta-Djoum dont le deuxième tronçon Sembé-Souanké-Ntam vient d’être inauguré n’est pas le dernier projet commun au Congo et au Cameroun. Tous ces projets, sont pour Denis Sassou N’Guesso des actions qui s’inscrivent dans la dynamique du développement au profit des générations futures. « Nous voulons laisser aux autres générations les Etats en mesure de travailler ensemble avec des conditions de développement mises en place. C’est valable pour les routes, pour les fibres optiques, l’électricité », a affirmé le chef de l’Etat congolais qui a réitéré sa ferme volonté et celle de son homologue camerounais, Paul Biya de mettre en œuvre d’autres projets de développement entre les deux pays.
« Nous avons, avec le Cameroun, un grand projet de construction d’un barrage hydroélectrique de cholé à la frontière de près de 600 mégawatts. Nous allons réaliser ce barrage parce que mon frère Paul Biya et moi, il ne nous reste que de signer un protocole d’accord, autrement dit, une affirmation de notre volonté de réaliser ce barrage ».
Le sentiment de fierté
Le président Denis Sassou-N’Guesso a exprimé son sentiment de fierté pour toute sa génération, au regard des efforts consentis depuis l’indépendance à nos jours, dans la construction du pays. « En toute humilité, il faut le dire aussi, j’ai un sentiment de fierté pour notre génération », s’est-t-il félicité. « Nous vous [les jeunes] passerons le relai, mais il faut que vous l’entendiez, … notre génération peut avoir la fierté de réaliser ces ouvrages », a-t-il insisté, avant d’interpeller les jeunes : « Vous êtes jeunes, nous devons vous le dire, parce que vous croyez dans vos discours politiques que rien ne se fait. Lorsque notre pays a accédé à l’indépendance, en 1960, il n’y avait pas, au Congo, un seul kilomètre de route bitumée, en dehors de quelques ruelles dans la partie européenne à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie ».
Denis Sassou-N’Guesso a rappelé que « toutes les routes que vous voyez aujourd’hui ont été réalisées par la génération des cadres qui ont dirigé ce pays depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui ».
Le chef de l’Etat congolais n’a pas manqué d’interpeller la presse qui devrait, a-t-il dit, rendre compte des défis qu’il faut relever.