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Soudan du Sud: Les parties peinent à s'entendre pour un accord de paix


Alwihda Info | Par AFP - 13 Août 2015


La question du partage des pouvoirs entre le gouvernement et les rebelles au coeur de la discorde


Les pourparlers entre belligérants du Soudan du Sud visant à mettre un terme à la guerre civile n'ont guère avancé, a averti le gouvernement, en dépit d'une forte pression internationale pour obtenir un accord avant le 17 août.
Les pourparlers entre belligérants du Soudan du Sud visant à mettre un terme à la guerre civile n'ont guère avancé, a averti le gouvernement, en dépit d'une forte pression internationale pour obtenir un accord avant le 17 août.
"Il subsiste des domaines considérables où nous sommes en désaccord. A ce stade, nul besoin de se mentir à soi-même et de parler de paix", a déclaré mercredi Michael Makuei, le ministre Sud-soudanais de l'Information, au terme d'une semaine de pourparlers en Ethiopie.

Les principales pierres d'achoppement incluent la question du partage des pouvoirs entre le gouvernement et les rebelles, une proposition figurant dans le plan de paix défendu par l'Organisation intergouvernementale est-africaine pour le développement (IGAD) tout comme les Nations Unies, l'Union africaine ainsi que la Grande-Bretagne, la Norvège et les États-Unis.

Les deux parties divergent aussi sur une proposition de démilitarisation de Juba la capitale, selon M. Makuei.

Même si la date reste à déterminer, M. Makuei a confirmé que le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar se rencontreront prochainement à Addis-Abeba afin d'aborder ces points.

La guerre civile au Soudan du Sud a éclaté en décembre 2013 après que le président Kiir eut accusé Riek Machar, de fomenter un coup d’État. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées au cours de ces 20 derniers mois de guerre, marquée par des atrocités dans les deux camps.

Mardi, des généraux rebelles de haut rang ont déclaré qu'ils se désolidarisaient de Riek Machar. Même s'il nie avoir reçu la moindre confirmation officielle, le ministre de l'Information Michael Makuei a prévenu que cela compliquerait les efforts de paix.

"Si ce qu'ils ont déclaré est vrai et s'ils ont pris la tête de leur mouvement, alors il nous faudra négocier avec ces personnes au pouvoir" a dit M. Makuei, qui dirige la délégation gouvernementale à ces pourparlers.



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