« Je pardonne d’avance à ceux qui m’ont maintenu en prison. Quoi qu’il arrive, je demande à mes soutiens de rester dignes et calmes. S’il fallait rester en prison pendant cent ans pour résoudre le problème du Tchad, je serais le premier à m’y engager », a-t-il déclaré, insistant sur son retour au pays pour être « une solution, dans la paix, la justice et l’égalité ».
Dans cette dernière allocution, il a rappelé que « l’histoire retiendra ce qui se passe aujourd’hui », s’adressant directement au président de la chambre criminelle.
Une défense qui conteste les accusations
Lors de cette même audience, l’un des avocats de la défense est revenu sur l’élément central de l’accusation : un audio datant de 2023 dans lequel Masra aurait appelé les Tchadiens à s’armer.
Selon lui, cet enregistrement, présenté par la partie civile comme une incitation à la violence, a été sorti de son contexte : « Une personne qui se défend n’est pas coupable. Dr Masra a parlé de s’armer contre le terrorisme, pas contre la nation », a-t-il plaidé.
Pression et fermeté de la partie civile
La veille, les avocats de l’État avaient exhorté la chambre à « ne pas avoir la main légère », qualifiant les accusés de « dangereux ». Ils avaient également demandé la confiscation des biens de Dr Masra et le retrait immédiat de l’audio litigieux de sa page Facebook.
Un verdict attendu sous tension
Le procureur a requis 25 ans de prison ferme contre le leader politique, dans une affaire qualifiée par la partie civile de « génocide » en lien avec les violences de Mandakao.
La défense, elle, continue de dénoncer un dossier « vide », demandant la restitution de matériels saisis et l’abandon des charges.
L’audience, suspendue en début d’après-midi, doit reprendre à 17h pour le prononcé du verdict, attendu par une salle d’audience comble et un public mobilisé à l’extérieur.
Dans cette dernière allocution, il a rappelé que « l’histoire retiendra ce qui se passe aujourd’hui », s’adressant directement au président de la chambre criminelle.
Une défense qui conteste les accusations
Lors de cette même audience, l’un des avocats de la défense est revenu sur l’élément central de l’accusation : un audio datant de 2023 dans lequel Masra aurait appelé les Tchadiens à s’armer.
Selon lui, cet enregistrement, présenté par la partie civile comme une incitation à la violence, a été sorti de son contexte : « Une personne qui se défend n’est pas coupable. Dr Masra a parlé de s’armer contre le terrorisme, pas contre la nation », a-t-il plaidé.
Pression et fermeté de la partie civile
La veille, les avocats de l’État avaient exhorté la chambre à « ne pas avoir la main légère », qualifiant les accusés de « dangereux ». Ils avaient également demandé la confiscation des biens de Dr Masra et le retrait immédiat de l’audio litigieux de sa page Facebook.
Un verdict attendu sous tension
Le procureur a requis 25 ans de prison ferme contre le leader politique, dans une affaire qualifiée par la partie civile de « génocide » en lien avec les violences de Mandakao.
La défense, elle, continue de dénoncer un dossier « vide », demandant la restitution de matériels saisis et l’abandon des charges.
L’audience, suspendue en début d’après-midi, doit reprendre à 17h pour le prononcé du verdict, attendu par une salle d’audience comble et un public mobilisé à l’extérieur.