Parmi les produits les plus prisés figurent les poulets, incontournables des repas festifs. Dans les quartiers comme dans les marchés centraux, les vendeurs installent leurs cages dès les premières heures de la journée. « En décembre, on vend plus qu’en plusieurs mois réunis. Les familles veulent au moins un poulet pour les fêtes », explique un commerçant du marché de Dembé. Malgré la hausse des prix, la demande reste forte, faisant de ce commerce saisonnier une activité rentable, mais aussi très concurrentielle.
Les boissons occupent également une place centrale dans cette effervescence commerciale. Eau, jus, sodas et boissons locales s’écoulent rapidement, notamment à l’approche des célébrations religieuses et des réunions familiales. Des jeunes, parfois sans emploi le reste de l’année, se lancent dans la revente temporaire, profitant de la forte demande. « Même avec peu de capital, on peut acheter quelques casiers et faire un bénéfice », confie un revendeur installé devant une boutique de quartier.
L’habillement constitue un autre secteur dopé par les fêtes. Les marchés regorgent de vêtements neufs à bas prix, de friperie et de tenues traditionnelles. Les tailleurs sont particulièrement sollicités, travaillant parfois jour et nuit pour livrer les commandes à temps. Pour de nombreux acteurs, décembre représente un mois décisif pour équilibrer leurs finances, régler des dettes ou préparer la rentrée de janvier.
Les décorations de fin d’année, souvent fabriquées de manière artisanale, participent elles aussi à cette dynamique. Guirlandes, ballons, sapins improvisés et objets lumineux envahissent les rues et les devantures. Ces petits commerces, fréquemment tenus par des femmes et des jeunes, génèrent des revenus modestes mais essentiels. « Ce que je gagne en décembre me permet de tenir plusieurs semaines après les fêtes », explique une vendeuse de décorations dans le quartier Moursal.
Derrière cette effervescence se cache toutefois une réalité plus fragile. L’économie informelle, bien qu’essentielle à la survie de nombreux ménages, demeure précaire, sans protection sociale ni stabilité. Les vendeurs dépendent fortement de la conjoncture économique et du pouvoir d’achat des clients. Une mauvaise saison peut ainsi avoir des conséquences durables sur leurs revenus.
Malgré ces incertitudes, le commerce saisonnier reste un moteur économique important en fin d’année. Il illustre la capacité d’adaptation et l’esprit d’initiative des populations, qui transforment les fêtes en opportunité de subsistance. Dans cette effervescence de décembre, entre débrouillardise et espoir, le commerce informel confirme son rôle central dans le tissu économique tchadien.
Les boissons occupent également une place centrale dans cette effervescence commerciale. Eau, jus, sodas et boissons locales s’écoulent rapidement, notamment à l’approche des célébrations religieuses et des réunions familiales. Des jeunes, parfois sans emploi le reste de l’année, se lancent dans la revente temporaire, profitant de la forte demande. « Même avec peu de capital, on peut acheter quelques casiers et faire un bénéfice », confie un revendeur installé devant une boutique de quartier.
L’habillement constitue un autre secteur dopé par les fêtes. Les marchés regorgent de vêtements neufs à bas prix, de friperie et de tenues traditionnelles. Les tailleurs sont particulièrement sollicités, travaillant parfois jour et nuit pour livrer les commandes à temps. Pour de nombreux acteurs, décembre représente un mois décisif pour équilibrer leurs finances, régler des dettes ou préparer la rentrée de janvier.
Les décorations de fin d’année, souvent fabriquées de manière artisanale, participent elles aussi à cette dynamique. Guirlandes, ballons, sapins improvisés et objets lumineux envahissent les rues et les devantures. Ces petits commerces, fréquemment tenus par des femmes et des jeunes, génèrent des revenus modestes mais essentiels. « Ce que je gagne en décembre me permet de tenir plusieurs semaines après les fêtes », explique une vendeuse de décorations dans le quartier Moursal.
Derrière cette effervescence se cache toutefois une réalité plus fragile. L’économie informelle, bien qu’essentielle à la survie de nombreux ménages, demeure précaire, sans protection sociale ni stabilité. Les vendeurs dépendent fortement de la conjoncture économique et du pouvoir d’achat des clients. Une mauvaise saison peut ainsi avoir des conséquences durables sur leurs revenus.
Malgré ces incertitudes, le commerce saisonnier reste un moteur économique important en fin d’année. Il illustre la capacité d’adaptation et l’esprit d’initiative des populations, qui transforment les fêtes en opportunité de subsistance. Dans cette effervescence de décembre, entre débrouillardise et espoir, le commerce informel confirme son rôle central dans le tissu économique tchadien.
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Tchad : Commerce saisonnier, quand les fêtes deviennent une opportunité économique








