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Tchad: L'effectif de la future force de l'ONU ramené à 4.900 hommes
NEW YORK (Nations unies) - La future force de l'ONU destinée à remplacer en mars la force de l'Union européenne (Eufor) au Tchad et en République centrafricaine (RCA), devrait compter quelque 4.900 hommes et non 6.000 comme envisagé précédemment.
Lors d'une séance publique au Conseil de sécurité, le représentant spécial de l'ONU dans la région, Victor Angelo, a révélé qu'une force de 4.900 hommes avait récemment reçu l'aval du président tchadien, Idriss Déby Itno.
M. Angelo a précisé que M. Déby s'était auparavant montré "réticent" à accepter la recommandation faite en septembre par le secrétaire général, Ban Ki-moon, d'une force de 6.000 hommes. Selon lui, le président tchadien avait argué que la sécurité dans l'est du Tchad "s'est améliorée ces derniers mois" et qu'un tel déploiement constituerait "un trop lourd fardeau pour l'environnement".
Dans un nouveau rapport publié vendredi, M. Ban détaille le nouveau projet, indiquant que la force serait configurée de manière à assurer une présence durable sur six sites, à raison d'un demi-bataillon - soit 400 hommes - par site. Il s'agit des sites d'Iriba, Guéréda, Farchana, Goz Beida, Bahai et Koukou-Goz Amer.
A cela s'ajouterait une réserve mobile de la taille d'un bataillon appuyée par 18 hélicoptères.
Le reste de la force serait répartie entre des troupes d'appui hélicoptère, des unités de transmission et de reconnaissance et des forces spéciales.
Dans son rapport, M. Ban suggère par ailleurs trois options possibles concernant la présence de la force en RCA. Mais il indique que sa préférence va à une présence légère constituée d'un petit détachement militaire dans le nord-est du pays près de Birao.
Lors de la discussion au Conseil, l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, a indiqué que la France travaillerait prochainement à la rédaction d'un projet de résolution pour mandater cette future force de l'ONU.
L'Eufor est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, la Minurcat, de faciliter le travail des humanitaires et de protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes.
Son mandat d'un an expire le 15 mars 2009. Elle compte environ 3.300 hommes, dont plus de la moitié fournis par la France. La question de sa neutralité a plusieurs fois été posée en raison de sa dominante française et du soutien accordé par l'ancienne puissance coloniale au régime du président Déby.
©AFP
Lors d'une séance publique au Conseil de sécurité, le représentant spécial de l'ONU dans la région, Victor Angelo, a révélé qu'une force de 4.900 hommes avait récemment reçu l'aval du président tchadien, Idriss Déby Itno.
M. Angelo a précisé que M. Déby s'était auparavant montré "réticent" à accepter la recommandation faite en septembre par le secrétaire général, Ban Ki-moon, d'une force de 6.000 hommes. Selon lui, le président tchadien avait argué que la sécurité dans l'est du Tchad "s'est améliorée ces derniers mois" et qu'un tel déploiement constituerait "un trop lourd fardeau pour l'environnement".
Dans un nouveau rapport publié vendredi, M. Ban détaille le nouveau projet, indiquant que la force serait configurée de manière à assurer une présence durable sur six sites, à raison d'un demi-bataillon - soit 400 hommes - par site. Il s'agit des sites d'Iriba, Guéréda, Farchana, Goz Beida, Bahai et Koukou-Goz Amer.
A cela s'ajouterait une réserve mobile de la taille d'un bataillon appuyée par 18 hélicoptères.
Le reste de la force serait répartie entre des troupes d'appui hélicoptère, des unités de transmission et de reconnaissance et des forces spéciales.
Dans son rapport, M. Ban suggère par ailleurs trois options possibles concernant la présence de la force en RCA. Mais il indique que sa préférence va à une présence légère constituée d'un petit détachement militaire dans le nord-est du pays près de Birao.
Lors de la discussion au Conseil, l'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, a indiqué que la France travaillerait prochainement à la rédaction d'un projet de résolution pour mandater cette future force de l'ONU.
L'Eufor est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, la Minurcat, de faciliter le travail des humanitaires et de protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes.
Son mandat d'un an expire le 15 mars 2009. Elle compte environ 3.300 hommes, dont plus de la moitié fournis par la France. La question de sa neutralité a plusieurs fois été posée en raison de sa dominante française et du soutien accordé par l'ancienne puissance coloniale au régime du président Déby.
©AFP
